• About
  • Emanüs
  • Siouplaît Missieu !

Your Hero Dies Today

Your Hero Dies Today

Archives Mensuelles: juillet 2007

The Dragon Missile (HK,1976)

26 jeudi Juil 2007

Posted by senbei in Opium For The Masses

≈ 5 Commentaires

dragon_missile_posterÇa faisait longtemps que je n’avais pas vu un Shaw Brothers, et ma prédilection pour ce qui semble foireux, en l’occurrence cette histoire de sombre crétin armé de ses épées- boomerang, m’a naturellement porté vers celui-ci.
Le plot tient comme d’hab’ sur une demi-feuille de pécu abrasif prédécoupé pour constipé chronique :

Le méchant tue pour le compte du plus-méchant-encore-gouverneur, toujours en coupant des têtes dans des grandes gerbes de sang glucosé, et tranche aussi du rocher, des arbres, etc., le tout avec des étincelles produites par quelques prodiges de la campagne cantonaise qui nous échappe.

Bien entendu, les objets volants reviennent toujours dans sa main avec un formidable effet de montage à l’envers, un régal pour l’oeil d’enfant qu’il convient de retrouver devant ce genre de perles où triomphent la justice (un peu), la vengeance (beaucoup) et les retournements prévisibles à 100 lieues.

Décors en carton, plantes mortes repeintes, bruits de draps froissés à chaque coup de poing, c’est du classique ultime, avec quand même un petit goût de raté, vu que le méchant le reste de bout en bout, et la justice ne triomphe pas, sinon la personnelle.

Point d’intérêt chevaleresque, des combats assez banals (malgré ces intéressants plans larges sur les combats collectifs) et surtout fatigants à être platement montés…Dommage, avec des chaînes d’anneaux, des boomerangs et ce discours politique amorcé mais inachevé, on aurait pu faire mieux. 2,70/5

C’était donc Fei long zhan, de Meng Hua Ho, pourtant pas un obscur tâcheron, puisqu’il a réalisé un certain nombre de trucs classes, comme The Lady Hermit, Ambush, Monkey Goes West ou the Flying Guillotine… ou résolument kitschs, comme The Cave of the Silken Web, Killer Darts et Oily Maniac. Un cinéaste à découvrir, mais peut-être pas avec ce film-là.

Le Bohnêur de Vivre de France : Chapitre 5

25 mercredi Juil 2007

Posted by senbei in Kultur Schokk !, Le Bonhêur De vivre la France.

≈ Poster un commentaire

Monsieur Chapeau_rsUn Chouia_rs

 

Bitte_rsDes poubelles pour enfants servant accessoirement de couvres-chef, pourquoi pas.

Marqué sur le dessus :

« Déposezles déchets dans les poudelles »

D’un autre côté, les magasins et leurs odes absurdes à la langue de Queneau sont…well…j’arrive pas à dire un truc intelligent là-dessus. C’est drôle et poétique, point.

Pas faux ni franponnais, mais fortement tendancieux pour un français, ce resto allemand met le paquet sur la politesse.

Bitte ! : S’il vous plaît / Je vous en prie .

Hot Fuzz (UK, 2007)

23 lundi Juil 2007

Posted by senbei in Opium For The Masses

≈ 5 Commentaires

Ah, C’te gifle, ils ont fait « Shaun Of The Dead 2!« .Enfin, pas exactement, mais la même équipe, les mêmes acteurs, le même humour…

Nicholas Angel est un bobby « Top Notch« , tellement qu’il explose les statistiques et se retrouve à la campagne pour des raisons évidentes en politique.

警察

けいさつ ・ keisatsu ・police

Ostracisé à Standford, il s’intègre mal dans la bourgeoisie locale, son obsession du calme et le toit de l’église à réparer. Surviennent des « accidents »…

IMDB Quote :

Sandford, the « fictional » setting for the film, is the name of the town used as the setting for all Police training role plays.

Très léger, très prenant, toujours passablement sale sur les bords (j’imagine que je ne resterais plus jamais au pied d’une église sans y penser…et j’éviterais les villages miniatures), donc jouissif. Les 2 larrons se régalent, les seconds rôles collent bien…Que demander de plus ? On a même droit à un panorama assez complet sur les obsessions sécuritaires actuelles, le tout British à souhait mais exportable.

Before you could say ‘gypsy scum’, we were knee-deep in dog muck, thieving kids and crusty jugglers.

4,98 /5, le twist avec Danny m’ayant déçu quand même…et y’a pas de jolies filles…

Ever fired your gun in the air and yelled, ‘Aaaaaaah?’

NB : Au passage, on remarquera la pitoyable prestation (volontaire ?) d’Adam Buxton, co-auteur de l’excellent show « Adam & Joe Go Tokyo« , dont vous pouvez voir une vidéo ci-contre (Liens>Gaudriole>Tokyo Beautiful City).

NB2: un paxon d’acteurs et de caméos, fallait il le préciser pour ceux qui n’auraient pas compris que les liens des affiches de film renvoient vers la page IMDB : Peter Jackson en père Noël (environ 1 second 20 à l’écran), Cate Blanchett masquée mais surtout un Timothy Dalton absolument fabuleux en pseudo Matt Houston de supérette.

♫♪ »Message personnel…Chalalalalalala-la-laaaa… »~~♪

22 dimanche Juil 2007

Posted by senbei in La Bright Life in Tōkyō

≈ Poster un commentaire

Nomihodai 4

Nomihodai 1Ces derniers temps, je travaille pas mal et écris peu. En l’occurrence, peu de sorties aussi, d’excursions…
Piochons dans les archives pour parler du sympathique Nomihôdai passé pour l’anniversaire de Nicolas-du-Japon…faudrait numéroter, mais je préfère les surnoms…ça va mon Nicochon ? Faut comprendre, vous êtes trop nombreux.

飲み放題

のみほうだい ・ nomihoudai ・boissons à volonté

Nomihodai 2 Pour les étrangers (expat’s style as fuck, yeah !), il s’agit d’une séance dans un Izakaya, où on mange un menu à plusieurs en buvant DE TOUT, n’importe comment, pendant un temps limite.

D’où un souci de rentabilité chez les indigènes qui laisse pensif…

Le tout à boire en question était assez nul faut dire, peu d’alcool et beaucoup de jus et de glaçons, cette autre passion locale avec les carrelages des façades d’habitation…Mais un agréable moment passé ensemble à parler en plusieurs langues, c’est sympa.

Nomihodai 3Les rencontres sont toujours intéressantes.

カラオケ・ karaoke

J’en profite pour poster aussi une image de mon premier karaoké local, dans cette petite salle de style franponnais.

Silence

Admirez donc le Kanki chantant, quel charmeur, wow !

J’y excelle pas, d’ailleurs, je ne sais que mugir par cœur le générique du Rocky Horror Picture Show, pendant que défilent des stock-shots de documentaires de bas étage, genre film d’entreprise d’agence de voyage sans budget…

Et pas de Françoise Hardy 😦

Si tu crois un jour que tu m’aimes
Et si ce jour-là tu as de la peine…

Trick, The Movie (Japon, 2002)

22 dimanche Juil 2007

Posted by senbei in Opium For The Masses

≈ 3 Commentaires

Le pseudo-fanboy d’Abe Hiroshi en moi vibrait depuis longtemps à l’idée de regarder ce 1er long métrage tiré d’une série du même nom que je n’ai hélas pas vu.
Le concept m’échappe donc un peu, mais apparemment, tout repose sur le « duo comique » Abe-Nakama, leurs allusions à 2 zlotys sur la taille du popol et des roberts de l’un et de l’autre, mais surtout sur l’alliance indéfectiblement efficace de la prestidigitation et du cartésianisme version MathSpé, comme quoi on peut faire des films avec tout.

奇術

きじゅつ ・ kijutsu ・magie , prestidigitation

Le scénario tient debout comme Jeanne Calmant jouant à Chat perché, et on s’en cague : cette pseudo histoire de forestiers abrutis (merci la vision du Japon rural !) et semi-crédules face à ces Dieux d’opérette qu’ils ont convoqué pour sauver leur village de la malédiction de la tortue géante (?!), c’est…euh…Star Wars : L’attaque des clones est cohérent comme du Kierkegaard, à côté.

迷信

めいしん ・ meishin ・superstition

La sauce prend quand même, mayonnaise bâtarde de relations vinaigrées, récit clair comme de l’œuf battu et renversements moutardesques; car enfin, c’est bien à l’enfant en nous que ça s’adresse, avec le plaisir de voir un camion de pompier en plastique foncer dans le mur, comme cette histoire.
3,76/5, Le duo est vraiment charismatique et c’est mal de se moquer des pacoulins, mais confortable.

La Femme Du Boulanger – Jean Giono (France, 1932/43)

19 jeudi Juil 2007

Posted by senbei in Opium For The Masses

≈ 2 Commentaires

Une pièce dont je n’avais qu’un vague souvenir de collège, et pourtant, quelle classe !

Le premier acte expose le « plot » avec une simplicité alarmante d’efficacité et laisse présager beaucoup ou beaucoup présager, c’est selon.

La femme du boulanger de ce village provençal, c’est celle qui part, attirée comme la mouche par la lampe bleue qui la cramera, attirée par ce fruit véreux de l’amour passionnel comme…ça suffit les images en bois ! Non mais ?!

浮気

うわき ・ uwaki ・ infidéliter , tromper

À défaut de pétrir sa compagne dans le passé, le boulanger ne pétrit plus rien dès lors, sinon des idées, poussant le monologue du sentiment du cocufié/délaissé jusqu’à son paroxysme.

パン屋さん

ぱんやさん ・ pan’yasan ・ boulanger

Giono détaille avec un talent dingue cette dégringolade par delà les différentes étapes, de la négation, des désespoirs, désirs destructeurs, de soi, de l’autre, nihilisme, rédemption…
Le début de la pièce regorge d’une poignée d’excellentes phrases que j’avais noté sur un papier et perdu, bien sûr.

Moi je me suis suicidé en état de légitime défense.

Par la suite, le discours suit progressivement les remous du cœur et embrouilles du cortex du pétrisseur, et deviens en l’occurrence plus obscur, mais d’une richesse folle.
Du bon théâtre à lire, peu de provençalismes, juste un homme qui sombre avec plus ou moins de résignation et de dignité.

Pour bien mentir il faut beaucoup de sincérité !

Biographie de Giono (expliquant les 2 dates…)

Un Jour au Stade, une Nuit aux Bains…

18 mercredi Juil 2007

Posted by senbei in Kultur Schokk !, La Bright Life in Tōkyō

≈ 6 Commentaires

Puces

Teint en blond et rasé de prêt, ressemblerais-je à Harpo Marx ?

蚤の市

のみのいち ・ nominoichi ・marché aux puces

Retour au stade Ajinomoto, cette fois pour un vide grenier/marché au puces, avec de bonnes surprises à la clef, Tomoko et Shusaku ayant décidé de m’offrir un Yukata avec une partie de la recette. Yatta !

浴衣

ゆかた ・ yukata ・kimono d’été en coton

Bleu foncé, des rayures blanc cassé et une jolie ceinture grise brodée entourant mon bide d’alcoolique semi-professionnel (Faut que c’t’ostie d’patronne arrête de me servir des bières, tabarnak ‘!).
Bref, je me tatamise avec joie (déjà que je courbette à tous va au resto…).

流れる

ながれる ・ nagareru ・couler , ruisseler

La journée aura coulé tout seul, comme mon thé renversé sur les tapis de sol, comme le jus collant et sucré de ces premières pèches nippones, comme la poussière grasse des plots de sécurité avec lesquels nous jonglâmes sous l’œil effaré des agents de circulation sécurisée de parking souterrain (y’a pas de sous-métier, on vous dit !), visiblement non briefés sur ce genre de choc culturel saltimbantique.

銭湯

せんとう ・ sentou ・bain public

Après quoi, direction le Sento et ses bains à bulles, ses bains maries (40°C), ses bains à remous, massages, jets pulsés ou micro bulles, son sauna, etc. Je m’attendais à souffrir, en fait pas du tout, c’est top.

Shusaku (le copain de la sœur de ma copine, vous suivez ?) était assez peu résistant, normal, il n’a pas ma couche de graisse 100% Marmotte suisse. Le plus drôle est de voir tous ces mecs impassibles dans le bouillon grimacer dans le dernier bain, désert, à 19°C. Ils y passaient en éclair, alors que moi je m’en tamponne le coquillard, j’étais le baron de l’eau fraîche, mouahahaha.

 

ajinomoto 009

Interlude photo…

Le public est diversifié, socialement, physiquement…J’ai bien sûr regardé, fallait bien répondre à ces coups d’œils furtifs sur ma toison pectorale ! J’ai donc vu des bites légèrement bleues (moi je croyais que c’était comme ça dans les pornos jp à cause des multiples prises, mais non, ça a l’air naturel…), des oursins de poils pubiens (ciseaux interdits, visiblement) et tout ce beau monde debout en train de regarder le ballon à la télé, Japon-Vietnam.
Je ressors la peau souple, la tête rouge et le gland décontracté comme le reste… épuisé pour 650¥. J’ai déjà envie d’y retourner.

V comme jesaispasquoifairedemesmains

Phrase de vieux cul n°114 : « Après la pluie, le beau temps ».

12 jeudi Juil 2007

Posted by senbei in La Bright Life in Tōkyō

≈ 2 Commentaires

Encore un sale post plein de virgules….(À propos, elle écrit encore Christine Angot ?)

La question trotte dans ma tête comme un poney dans un couloir de collège, et pourtant, je le sais, je veux poster un truc mais je n’ai rien à dire.

Tour

Et une photo hors-sujet pour illustrer…

Oh, bien sur, je lis, vois des trucs…mais tout est en cours, rien d’analysé, de concret à se mettre sous la dent.

– Comment ça va ?
– Eh bé on fait aller, voui ?
– Sale temps, hein, Madame Couderc ?
– Ah mé vous savez, mon arthrose m’avait prévenue…bla bla bla…

Voilà donc LE post météo que vous attendiez tous, la banalité qui tue, le sous-discours de café PMU de la gare, le néant incarné de la réflexion….Alors que d’autres s’échinent à trouver des détails, statistiques, anecdotes, moi je n’ai rien, ou plutôt envie de rien (sinon d’écrire).

気象

きしょう ・ kishou ・ temps , météo

C’est aussi ça le sale temps à Tokyo en ce moment.

J’ai l’impression que beaucoup de Japonais souffrent en été, de cette chaleur inacceptable, humide et poisseuse qui colle leurs chemises fermées, nonobstant le fameux appel au Cool Biz’ (j’adore ce terme) du précédent premier ministre. Le premier effet semble être psychologique, si je regarde mon sujet d’étude préféré (en la personne de ma copine), qui grommelle (Non Cédric, on ne parle pas d’Heinrich ), geint, soupire et sombre parfois dans une humeur que je préférerais solitaire, tout cela à cause d’un accès de chaleur extérieur (les intérieurs, je ne m’en plains jamais).

Je n’avais jamais imaginé Tokyo si chaud et pluvieux.

Jusqu’à maintenant, c’était l’Angleterre 2, le retour, genre le Salisbury estival, avec son orage de 15h15 coupant la moiteur montant depuis le petit matin et donnant sur une soirée plus fraîche, juste histoire de pourrir votre plan vestimentaire journalier, à moins que vous ne soyez de ceux qui acceptent de porter un pull col-en-v noué sur les épaules de votre polo, avant d’aller promener avec une poussette 3 roues + pantalon à pinces beige + mocassin bateau, Île de Ré ou Iidabashi, même combat.

ダサい ・ dasai ・ringard

Donc maintenant, pluie régulière et quotidienne, sans quoi un soleil gras vous plombe pendant que la clim’ est réglée pour vous envoyer à l’hosto un jour de shopping.
La moiteur est insupportable, l’humidité collante et visqueuse, les gouttes me perlent dans le cou, les saumons remontent dans mon dos pour aller frayer dans la lagune fangeuse de mes palétuviers capillaires.

汗

あせ ・ ase ・sueur , transpiration

Je sue.

L’eu-je su que la donne n’en eu été changée de toute façon, direz-vous à bon escient (j’écris cette phrase uniquement pour déconnecter les ex-collégiens pusillanimes qui essayeraient encore de suivre cette missive …).
Bref, oubliez Tokyo en été, le typhon arrive en fin de week-end.

« Demain ce sera la St-Naoko, le soleil se lèvera à 4h15 et si tu kiffes les moustaches de Michel cardoze et les bottes en caoutchouc rejoins-moi dans le parc à 23h15, j’aurais Gai-Pied de novembre 1989 sous le bras. »

La Vie Sexuelle de Catherine M. (France, 2005)

07 samedi Juil 2007

Posted by senbei in Opium For The Masses

≈ 4 Commentaires

Je me suis donc décidé à lire en entier (et pas juste feuilleter dans les toilettes chez Anne, comme la première fois) ce monument d’ineptie suffisante, cette pièce de gloriole auto-ero-biographique, cette merveille se hissant droite et turgescente ver(ge)s le ciel ou plutôt l’étagère en fornica, posé entre les éditions reliées 1983 et 1984 du magazine Union, dont le contenu mérite autant l’appellation « littérature » que ce machin.

La pornographie, c’est l’érotisme des autres. (André Breton)

On objectera que j’en connais un rayon dans le style emphasé, mais Catherine Millet peut rayer des portières de BMW avec le sien.

« Je serais, moi, hydrocéphale et callipyge, les deux protubérances reliées par un inconsistant bras de mollusque (j’ai du mal à faire exister ma poitrine), le tout posé sur 2 poteaux qui entravent mes mouvements plus qu’ils ne le facilitent[…] »

On varie donc entre l’introspection ampoulée qui-fait-lire-en-biais (la branlette mentale sus(e?)-citée) et la description qui m’eu donné jadis cete vague erection que je cherchais enfant en allant lire en cachette les Newlook et Union chez le voisin absent.

Surprise ou pas, pas de madeleine fendue de Proust pour une hypothétique demi-molle, perdu par ses descriptions surdétaillées de « pompiers« , triolisme avec des mulets et autres partouzes fleurant la nostalgie vintage pré-SIDA à plein nez.

変態(の)

へんたい ・ hentai ・ perversion , anormalité / métamorphose, transformation (adj.)

Parfois assez sordide comme on peut l’imaginer, parfois juste barbant, le livre n’a d’autre trame que l’agencement autour de 4 axes (c’est en adéquation avec le contenu….), à savoir le nombre, l’espace 1 et 2 et des détails, souvenirs interminables, descriptions de pattes peloteuses plus ou moins propres, giclées de foutre et d’urine plus ou moins anonyme, avec une complaisance à la fausse modestie fabuleuse ;

Fuck me I’m Famous vs I’ve been fucked and am Famous now…Quel intérêt dans les 2 cas ?

« Paris Hilton vs.Catherine Millet: Fight For New Cock » bientôt sur PS3 ?

ちんこ ・ chinko ・ bite

Soyons honnêtes, j’avais décidé de ne pas aimer ce livre et le descendre.
Chose faite, sans doute…Ça renvois trop à une sorte d’impossibilité à assumer la dualité en moi, compulsif téléchargeur de vidéos sodomites et père-la-morale jetant son regard plein d’opprobre à qui fornique tous azimuts.
On assume ou pas. Elle oui, moi pas.

« Sur la route, comme j’avais demandé que l’on s’arrête pour faire pipi, André est venu me regarder et me caresser alors que j’étais accroupie […] C’est peut-être dés ce moment-là que j’ai appris à me sortir de l’embarras en plongeant le visage vers l’entrejambe et en prenant la queue dans ma bouche« 

Je pourrais sembler jaloux, alors…

Le problème à casser ce genre de trucs, c’est qu’on est actuellement dans une telle logique de pensée sociétale néo-late-70’s/post-gay-friends que ne pas aimer ce genre de trucs ou à plus fort titre ne pas le voir d’un œil complaisant fait de moi un vieux cul frustré, incapable d’assumer ses pulsions….
Ne pas adhérer à ce genre d’extrospections voyeuristes, cherchant l’attention dans le dernier domaine accessible aux déjà célèbres qui ne veulent pas céder à l’attrait du disque de reprises bossa dont on dira que c’est facile (et à laquelle « l’artiste » répondra qu’il l’a fait avant tout pour lui…foutaises!), le sexe, donc, l’exploitation imaginée ou effective de tous les fantasmatiques lieux communs datés du cortex masculin lecteur de magazine de filles à gros seins…Je veux pas.


Donc pas de critique possible sans « avouer ».
Le fait de trouver ça de la mauvaise littérature facile stylistiquement parlant sera forcement passé au second plan. Me défendre serait pire, restons-en là.

1/5, Union et Freud sont en bateau…ça rame. Je vais relire du Pierre Louÿs, plutôt.

D’autres extraits ici: http://www.arlindo-correia.com/catherine_millet_2.html

Hervé Villard, les crécelles ou les rapports de séduction au Japon, chap.2

06 vendredi Juil 2007

Posted by senbei in Kultur Schokk !

≈ 7 Commentaires

La vie sexuelle et amoureuse des Japonais continue à m’intriguer, et si Chiaki a eu l’occasion de tâter ma mansuétude incommensurable (eeeh…je me touche la nuit, voui…) en se rendant à un Gōkon sans moi, je n’ai pas eu loisir de participer encore à une de ces rencontres équilibrées homme-zé-femmes, dont le but assez explicité pour engendrer des fanfarons et des enthousiastes feints est de caser les célibataires en présence.

合コン

ごうこん ・ goukon ・rendez-vous arrangé pour trouver une petite amie.

 

Je n’en parlerais donc pas plus, regardez plutôt cet excellent film sur ce sujet, Go-Con: Japanese Love Culture.
Je commence à déceler chez les burnés bipèdes de ce pays les rouages du matage de rue, qui sont de l’ordre sylvo-cédriquiennes, le coup d’œil tellement furtif qu’il met à l’amende le pentagone, la silhouette suivie discrètement sous prétexte de regarder sa montre, l’oreille qui frétille à l’approche des talons, alors que moi…je…suis méditerranéen !

Ma vie sera la tienne, méditerranéenne
Aux Saintes Maries que j’aime
Y’a danger pour l’étranger

Hervé Vilard – Méditerranéenne (1983)

Un monde assez discret mais pas inexistant.

Puis, je me suis fait allumer.
Brutalement, directement !
Ce soir au comptoir, 4 personnes en 2 groupes me font face, pendant que je m’astique le manche des verres à pied, parce que c’est vrai, merde, faut que ça brille !
2 Japonaises germanophones quarantenaires éclusent avec constance et jovialité, nous discutons avec animation tandis qu’a coté…un vieux photographe accompagné d’une jeune gourde mentono-acnéico-goitrée (j’exagère, c’est pour le plaisir du néologisme sauvage) et sponsorisé de ce fait par une anecdotique marque de fond de teint liquide ou en passe de le redevenir sous l’effet de la chaleur discutaillent mollement, du moins pour lui, transpercé par la voix de crécelle de jeune trentenaire dont le ton montait encore pour mieux fracturer le tympan avec sa surarticulation de trisomique en primaire anglophone.

偽善者

ぎぜんしゃ ・ gizensha ・ hypocrite

Elle n’a pas dû se rendre compte que même sans avoir à me poser des questions incongrues épisodiquement, pour attitrer l’attention, elle m’agaçait déjà pas mal….Ni que demander des glaçons dans son vin blanc avait déclenché chez moi le pire des sourires de faux-cul concupiscent que j’ai eu en stock.
Passons…©.
Sentant approcher le départ, son ancêtre ayant épuisé de détailler le dernier catalogue de chez Canon, elle me dit tout de go (3 bières + 2 blancs dans le nez):

« J’aimerais apprendre les langues européennes ! »

Ah ・ ・ ・ ・ ・ ・ ・ ・ ・ ・ ・ ・ ・ ・ ・ ・ ・ ・ ・ ・ ・ ・ ・ ・ ・ ・ ・ ・ ・ Et alors ?
Puis, comme je comprenais décidément rien, elle me demande le pourquoi de ma présence au Japon. Culture et copine. Ah ? Marié ? Non ? pourquoi ?
« Pas envie de s’enfermer de suite  »
Aaaaaaaaaah !
Et, comme un semi-remorque en pleine tronche au détour d’un virage de départementale Corse, elle m’achève:

« Si tu es libre, moi je suis libre aussi, tu sais, tu peux venir chez moi, j’ai un grand appartement, y’à plusieurs pièces, tu pourrais rester si tu veux. »

O_O » ~~~~*£%# WTF ?!
Une annonce tellement brutale, avec sa voix, son regard de poisson mort, son air de conasse candide, les oreilles tuméfiées des clients alentour…Je suis resté con.
J’ai fait le mec qui saisit pas trop, et la patronne m’a sauvé (l’oreille en point comme d’habitude) en m’appelant dans la cuisine.
Do I look like a Man-whore ? J’étais vert.

link: le chapitre 1

← Articles Précédents

a

Commentaires récents

davidbhimself dans Phrase de vieux culs n°1977 :…
Phrase de vieux culs… dans Phrase de vieux cul n°344 :…
Burzum dans Phrase de vieux cul n°812 :…
Kai dans Phrase de vieux cul n°812 :…
Proulx Michel dans Phrase de vieux cul n°812 :…

foobar2000 audio player

CC

Creative Commons License
Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons.

Blog Stats

  • 226 815 hits

Pages

  • About
  • Emanüs
  • Siouplaît Missieu !

Archives

  • octobre 2021
  • juillet 2015
  • juin 2015
  • mars 2015
  • janvier 2015
  • novembre 2014
  • octobre 2014
  • août 2014
  • mai 2014
  • avril 2014
  • mars 2014
  • janvier 2014
  • novembre 2013
  • décembre 2012
  • août 2012
  • juillet 2012
  • juin 2012
  • mai 2012
  • décembre 2011
  • octobre 2011
  • août 2011
  • juillet 2011
  • juin 2011
  • mai 2011
  • avril 2011
  • février 2011
  • décembre 2010
  • novembre 2010
  • octobre 2010
  • août 2010
  • juillet 2010
  • juin 2010
  • mai 2010
  • avril 2010
  • mars 2010
  • février 2010
  • janvier 2010
  • décembre 2009
  • novembre 2009
  • octobre 2009
  • septembre 2009
  • août 2009
  • juillet 2009
  • juin 2009
  • mai 2009
  • avril 2009
  • mars 2009
  • février 2009
  • janvier 2009
  • décembre 2008
  • novembre 2008
  • octobre 2008
  • septembre 2008
  • août 2008
  • juillet 2008
  • juin 2008
  • mai 2008
  • avril 2008
  • mars 2008
  • janvier 2008
  • décembre 2007
  • novembre 2007
  • octobre 2007
  • septembre 2007
  • août 2007
  • juillet 2007
  • juin 2007
  • mai 2007
  • avril 2007

Top Posts

  • Phrase de vieux cul n°117 : "Il ne sait pas où il a mal, celui-là..."

*Lobotomie quotidienne

  • A la campagne
  • Clarence Boddickicker’s Nasty Diary
  • Géraniüm
  • Le Mouton Noir
  • Les fleurs du malt
  • Nose and Tail at Home
  • Robert Patrick
  • Tomostyle
  • Vins étonnants

Art Fags

  • Lunkie
  • Tokyo Undressed
  • Yusuke Hashimoto

Blogs

  • Clarence Boddickicker’s Nasty Diary

Caviar pour oreilles

  • Celeste
  • Killlie
  • Let’s Dance With Pink Lady !
  • Stonehenge Mailorder
  • X-Offender

Copinages

  • Guy Pinard
  • Pâtisserie Ma Prière
  • The Next Door
  • Viesben
  • WeberHaus
  • X-Offender
  • Yusuke Hashimoto

Cuisines et dépendances

  • Le Pétrin
  • Tronche de Cake

gaudriole

  • Générateur de Dark Vador
  • Tu Mourras Moins Bête

Japon

  • Ah, itten, torimashita ne !
  • Itadakimasu!
  • La cabane d'Hector Malot
  • Made in Tokyo
  • Robert Patrick
  • Woo

La ligne sous l'image

  • Frigorifix
  • Sous-Titres.eu

Sites

  • Crimethinc

Technolyzing...

  • De la conception de la guerilla urbaine

Utilitaires

  • Ubuntu

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies
  • Suivre Abonné∙e
    • Your Hero Dies Today
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • Your Hero Dies Today
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné∙e
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre