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Your Hero Dies Today

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Archives Mensuelles: octobre 2009

Phrase de vieux cul n° 2 : « Ça va, c’est bon quoi ! »

29 jeudi Oct 2009

Posted by senbei in La Bright Life in Tōkyō

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feu d'artifice, Fuji Rock, gros cul plein de bière se baignant, Gumma, Naeba, rivières et torrents de montagne en climat temperé de la montagne moyenne dans le centre-ouest de la grande île nippone, Shiori

Naeba_Momijy_c
Naeba_Yana_c
Naeba_mon cul_c

Alors qu’il commence enfin à faire froid, remémorons-nous l’été et son farniente, que nous fuyions pendant ce week-end du 15 août pour aller à Naeba, dans la préfecture de Gumma, station de ski et peu accessoirement lieu du Fuji Rock.

Naeba_OuéééNaeba_Ouééé2
Naeba_ouéééé3Naeba_torrent

Ben voui, en gros pigeon naïf que j’étais, j’imaginais que le FUJI rock, c’était au pied du mont Fuji.  Que dalle : c’est pour dynamiser un des trucs des plus tristes qui soit, une station en été : béton baveux, désert humain, plastique criard affadi par le soleil blanchâtre, entretien zéro, herbes gangrenant un goudron comme des touffes d’hirsutes poils de culs chez la hardeuse en pré-retraite blennorragique, bref, ça me déprime.

Naeba_riviere_refletsNaeba_nigata beer

Mais la campagne, c’est aussi le bonheur de boire une bière au bord de l’eau (très) fraiche du torrent, de crapahuter dedans avec les tétons durs comme ces dégueulasses chocolats Hershey qu’affectionnent tant les nationaux, de se plonger la carcasse dans les remous de la petite cascade d’eau cristalline qui titille le tympan comme la plume le rectum, de rivaliser de fierté sur des trucs aussi fondamentaux que les ricochets, la capacité à sauter de pierre en pierre comme un bouquetin de zoo en surpoids, etc.

Naeba_La ballade

Le retour en enfance.

Après quoi, ta copine fera tomber l’appareil photo dans l’eau, et tu seras vert, pas seulement pour ça, mais surtout pour ce qu’elle dit, « c’est pas grave, j’en achèterais un autre, c’est pas si important » vraiment trop capitaliste-japonais pour que tu l’acceptes.

« Bon, ça va, là, c’est bon quoi… « 

scrogneugneureu-t’aurais pu faire gaffe putainnguuusueuuugneuugehhgjhfj pays de sales bourgeois-ghenehndejf….

« Comment ? Non, rien… »


Naeba_satyre2__c

Naeba_satyre_c

Alors pas de photos du soir, de cette matsuri où tous ont dansé le « bon-odori » , de toute cette petite ville éméchée en yukata, criant des « Oh! Ah! » comme Dschinghis Khan pendant le feu d’artifice, de la tombola où tout le monde gagnait quelque chose, du père de Shiori, sorti de nulle part mais rond comme un coing, grillant des saucisses avec ses voisins, assis sur des cagots de plastique, le barbecue posé dans la rue.

Naeba_bbqNaeba_couloir

Avant, nous avions préparé et englouti des kilos de viande, de poissons, de saucisses faites maison, de légumes mal cuits et autres délires alimentaires classiques, le tout en déclenchant 2 fois l’alarme incendie de la bicoque (paye ton futur cancer pour cause de bœuf persillé brulé).

Naeba_eau

Phrase de vieux cul n°88 : « Et tu arrives à écouter ce bruit ?! »

28 mercredi Oct 2009

Posted by senbei in La Bright Life in Tōkyō, Opium For The Masses

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A mort les barrières de sécurité, Akage, Circle-pit is my life, Crust de salons vs Crust à Chiens, Envy, Fashion-Show, Hardcore, Heaven In Her Arms, Portraits Of Past, shimokitazawa, Straight Edge Till I Die Drug-Free For The Animal Rights In The Hood Of Strenght-Dignity-and-Clean-Brotherhood-As-Fuck, Z

Portaits_rouge hagard

On ne peut pas être tolérant pour tout, et d’ailleurs, la tolérance, y’a des maisons pour ça, comme disait mon vieux et vénéré prof d’allemand, M.Gérard Pistre, qui parlait si bien de Schiller qu’aux commissures de sa bouche asséchée par la passion et l’accent biterrois naissait de petites quenelles de substance blanche, miction désormais sèche qu’il chassait d’un coup de doigts, provoquant notre effroi qu’il puisse poser une main bienveillante sur notre épaule alors qu’il passait dans les rangs, venant du fond.

Mais qu’est-ce que vous avez toujours besoin de vous retourner comme ça ?

La passion, la bave et l’effroi, on y aura eu droit ce mardi soir où j’arrivais à annuler 2 leçons pour voir le concert avec Chiaki et Akage.

Pour ce qui est d’Akage et de sa face rousse et filandreuse de pirate cosmopolite, je ne me fais pas de soucis.Il avait une casquette d’une couleur incertaine, ça protège et donne un vague air authentiquement « crust-à-chiens » au personnage, alors que moi je suis franchement « crust-de-salons ».

Mais là n’est pas la question : il écrit bien, faut lire son ancien blog (parce qu’il n’a encore presque rien écrit sur le nouveau) et remarquer qu’il fait de bonnes photos avec son appareil à 15000 (ça c’est moins crust, du coup…). Et en plus, il est sympa ! Que dire ?

Portaits_rocjstar

Chiaki, s’il lui arrive d’être moins sympa quand un truc lui déplait, s’est très bien tenue. Personne n’a été blessé.
D’ailleurs, avec les barrières de sécurité, je ne vois pas trop comment c’eut été possible. D’aucunes sous-merdes ignorantes de tout parmi vous l’ignorent surement, mais la vocation éducative de ce blog va vous sauver : un concert de hardcore n’est pas censé intégrer la notion de « barrières ».

L’idéal est que le groupe joue dans la fosse, ou plutôt sur l’absence de scène, avec une proximité/promiscuité directe du public qui casse son matos, tire le micro à lui pour brailler lui aussi son amour de ta maman et son rejet du capitalisme opprimant les masses laborieuses, marche sur les pieds et les pédales du groupe, te colle de toute sa sueur en bougeant hors rythme, mais essentiellement de la tête, mais sans ces cheveux ridicules des gens qui aiment les solos de guitare.

Portaits_Scream0Portaits_scream1

Bon, en même temps, c’est fini 1988, et une scène peut présenter un certain confort, à la fois pour le public (nombreux) et les musiciens (pareil).

Portaits_sucre filé

Mais comme sur TF1, avant de parler de musique, parlons d’argent :
Déjà parce que le prix du concert est traumatisant : 6000yens les 4 groupes, c’est trop. Certes, la salle est (froide et) classe, mais je doute que les groupes soient vraiment tant payés que ça.
Après être descendu l’escalier, ça piétine. Pourquoi y a t’il 2 files ?

L’une, vide, mène à la salle.

L’autre, où ça bloque, mène à la distro, où tu peux acheter les CD, DVD, t-shirts, sweats, badges, auto-collants (il est pas né le groupe à qui j’achèterais un autocollant !) avant même le concert, pour te déguiser en fanboy. Très punk, voui !

Heaven_Jaune
Heaven_noir

Heaven In Her Arms ouvre le bal : puissant, racé, énergiques, mais un set froid comme un cercueil sans doublure satin. Introverti et massif, le public fait de même.

Étonnamment, ma copine ne fuit pas : c’est pourtant son premier concert du genre, elle est loin de partager mes gouts musicaux (nous ne nous connaissions que depuis 3 jours qu’elle me prêtait un disque de MrChildren, c’est dire) et je ne pense pas que la vue du hxc-fashion-show (t-shirts Born Against, badges For The Living, tout ça) ne l’impressionne plus que ça. C’est la magie de ces müzikes : le live change tout.

Zed_rouge

Arrive Z, avec un long discours pour dire qu’ils sont hyper super méga trop contents, mais avec plein d’explications en plus.

En fait d’ « ils », c’est plus « il », l’omnichanteur-clarinetto-saxophoniste (ouais, les deux en même temps, no shit !), accessoirement comédien-mime-onirique-tragédien-grec à ses heures, et c’est pas les heures qui manquent.
C’est pas foncièrement mauvais, mais c’est juste qu’ils ont trop de chanteurs (oui, un seul, mais il compte pour 20) et qu’ils ont un peu de mal à se situer musicalement (je manque de références aussi : Victim’s Family+ Les Favy Fav + Cerebrus Shoal ?) et que leur bassiste ressemble à un grand singe. Sinon, tout va bien.

Zed_clariflou2Zed_clariflou1

Ah ouais, ils ont 2 batteurs, mais ils arrivent à peine à la moitié de la puissance de celui de Catharsis. Dommage, ça aurait pu être intéressant.

Envy_long vert
Envy_long rouge
Envy_long bleu

Le chanteur d’Envy n’a pas grandi depuis leur passage au Chochol Sporting Club Granettois (c’était quand, merde ?), et leur musique passe désormais à la télé, mais ça reste de la balle. Certains se fatiguent des grandes montées en puissance, moi pas.

(Par contre, les clones se multiplient un peu trop dernièrement, dommage…)

Set puissant, maitrisé, émotif. C’est bien, mais ça reste un peu sage.

Portaits_regarde le ciel

Portrait of Past, ça m’avait un peu gavé d’entendre parler d’eux à l’époque d’HeartattaCk, parce qu’ils servaient sans cesse de référence pour chroniquer d’autres groupes, mais finalement, c’était bien bon : c’est plus subtil que ça en a l’air, moins chiant que ce que ça pouvait laisser prévoir, bien rock’ n’ roll sur les bords (ne serait-ce que les fringues des guitaristes, Chemise à jabot vs. Gilet de croupier mod).

Assez moderne, contre toute attente.

Portaits_guitarmods

Voilà, veni, vidi, acheti des t-shirts finalement aussi, puis retour à la zonmé. Yo.

Phrase de vieux cul n°43 : « Et tu t’en fais beaucoup, des meufs ? »

27 mardi Oct 2009

Posted by senbei in Kultur Schokk !, La Bright Life in Tōkyō

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banc de flétans, Ebisu, Gin tonic vs. Jean Tonique, Ma trépidante vie personelle de looser, Pedro Autumn vs. Pedro Winter, soirée japonaise

Soirée Ebisu_pedro autumn

C’était y’a quoi…un an ? Encore un de ces anniversaires anonymes, dans un café gentiment anonyme aux tuyauteries anonymement peintes en blanc.

Le genre où tu sais plus qui invite, et inévitablement y’a une fille avec un chandail rose saumoné qui tire la tronche dans un cercle d’un mètre autour de la personne à qui t’as demandé ce qu’on fout là, au juste. C’est elle. Tant pis, faut encaisser.

Soirée EbisuSoirée Ebisu_Yusuke la sape

Beaucoup de jeunes, beaucoup de beaux. Les yeux se croisent, ça chauffe de l’oeil tout en se cachant dans son groupe et sa banalité conversative, scotchée dans le confort distant de la banquette.
Moi aussi, je mate à décoller la rétine alors que Yusuke n’arrive pas a faire la mise au point sur les culs qu’il entend photographier avec mon appareil. Fallait amener le tien, poulet, le mien vaut rien au dessus de 400 asa.

Je suis le seul blanc, ils sont près de 100. Dont ma copine. Fait pas le con.

Soirée Ebisu_gin tonic

Les gin-tonics s’enchainent et je le deviens aussi, je suis comme un rappeur à la petite semaine qui sourit en trouvant sa rime riche qui déchire, « ouech, chuis tonique dans mon jean, hinch ! », avant de devenir la risée des potes de la MJC le lendemain.
Moi aussi, je souris…je souris du sourire idiot de ceux qui sont observés, mais à qui personne ne parle, du sourire forcé de ceux à qui finalement on parle mais pour ne rien dire (le gaijin bavard, un mythe durable), du sourire de celui qui voudrait évaluer du doigt le coefficient de perméabilité rectale de ses maudites porteuses de mini-jupes qui ne se détachent JUSTE pas assez pour voir, mais tout de même trop pour ne pas espérer. Je souris parce que…

Soirée Ebisu_Banc de fletans

T. parle à tout le monde, comme d’habitude. Avec une aisance déconcertante, il virevolte d’un groupe gloussant à l’autre, distribuant les cartes de visite sous l’oeil soudain réprobateur de celles qui ont senti le renard. C’est d’un ringard, neee ?

T. viens me chercher : « Tu vois la fille, là-bas ? Elle aimerait bien LE faire avec un étranger, elle n’a jamais essayé avec un Européen. Tu viens ? »

T. draguouille la bonne copine dont les yeux lui envoient des fax comportant la mention « BREDOUILLE » en gras, italique, souligné, surligné, mais T. ne vois rien.

Moi je n’entends rien, ne pense rien. Même pas à cette anodine et vague mignonnette avec qui je mène un bout de conversation hygiénique, pas même au petit cul sous la robe rayée, ni à l’expression de son visage si elle jouissait, rien. Je ne suis pas assez Houlbecquien, j’imagine.
Je reste juste éxitonné (ou etoxité, c’est selon…on n’est pas à un néologisme près) par l’approche, le contact direct, attends je te donne mon numéro, à bientôt, hihihi.

Soirée Ebisu_pablo et chéplu

Pourquoi ? Parce que j’étais le seul ? Parce qu’elle avait chaud ? Parce que, c’est tout ?

Quelques mails plus loin, le contact s’effiloche et disparaît, comme l’excitation des premiers jours, happés par le rythme de travail qui ne laisse pas de temps pour se voir. Les horaires, les trains, les aléas…C’est mieux comme ça.

Parce que de toute façon, j’ai pas les nerfs d’avoir ce genre de plans.

Le quotidien vainc.

Galileo (2007, Jp)

26 lundi Oct 2009

Posted by senbei in Opium For The Masses

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drama japonais sur les têtes de bulbes, Galileo, Garireo, j'écris en l'air et personne ne m'interne, Roger Caillois est un Dieu, Sho ga nai naaaaa

Ce qui suit date un peu…il y a 4-5 mois, mais j’avais oublié ça dans l’autre PC, celui qui n’a pas de clavier français. La relecture me saoulait, donc vous subissez tout en retard.

Galileo

galileo_tu sens le houmos

Galileo exploite le vieux filon diablement efficace de Trick, à savoir le duo entre le scientifique cartésien et semi-autiste, mais sexy et tellllllement masculin au fond, et la jeune maladroite passionnée célibataire parce que…parce que c’est le Japon.
C’est vraiment l’excuse bidon du moment (quoique…du millénaire, j’imagine), tout justifier par le fait que le Japon représente une sphère de pensée échappant de l’ordre de l’explicatoire, un truc s’autojustifiant à grand coup de « sho ga nai »+ « c’est le japon, tu peux pas test », n’essaye même pas d’y réfléchir.

Galileo_Profil2

Que ce discours vienne des Japonais relève de la cohérence même (quand bien même pas grand-chose ne l’est), mais je pensais aux gaijins en disant que c’est à la mode.
Roger Caillois, dont vous pouvez relire au moins l’intro et la conclusion de son « Le Mythe et l’Homme » , à défaut de vous taper le reste (sachez, peuchère, que vous devrez sans doute déjà sortir un dico pour ces pauvres préambules et autres conclusions foutrement nietzschéennes), Roger Caillois donc, dont je fais le name-dropping sans savoir prononcer le nom, Roger Caillois, chantre du systématisme pour lequel accepter d’exclure quoique ce soit du champ de l’étude systémique sous couvert de « ça nous dépasse », « C’est la coutume / l’oeuvre de Dieu / pas digne d’étude/ etc. » relève de la braderie de la capacité du cerveau humain à comprendre ou chercher à comprendre son environnement, sa vie, son œuvre.

Autant dire que les disciples de Caillois, au Japon, se comptent sur les doigts d’une main de Jar-Jar Bings. Sinon, ben…Y’a Galileo.

Galileochart(English)

Le professeur, également appellé Galileo (CQFD), est harcelé par une jeune fliquette pour les enquêtes qui semblent relever du paranormal (pyrogénesie, lévitation, téléportation, programme de qualité sur TF1, etc.) et il s’empresse d’écrire n’importe quoi n’importe où dès qu’il a le flash, suite à quoi il démontre par A plus B que ce n’est pas le colonel Moutarde, dans la bibliothèque, mais Jacques Atalli en mode « deep cover » dans la fête de l’Huma (avec un bonnet péruvien équitable) qui a fait léviter Poutine avec une pastille d’azote semi-liquide mélangé à du beurre de baratte AOC. En gros.

Galileo_Ouatte

Ça pompe pas mal Trick, donc, y compris dans les rapports humains, mais ça reste drôle, bien mené, pas chiant et pas filmé avec les gros orteils comme souvent. Certes, les dramas japonais continuent à avoir cette image très TV, plans serrés, économie idiote des décors, placement de produits abusifs, manque d’ambition des éclairagistes, mais…ça progresse. La musique (funky cheap à guitares, mais funky quand même) aussi.

Une série sympa dans la jungle de l’imbittable drama nippon.

Galileo_Profil1

Phrase de vieux cul n°66 : « C’est trop clair que c’est retouché avec Photoshop, quoi… »

23 vendredi Oct 2009

Posted by senbei in Kultur Schokk !

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Citron au miel, fraper une conne avec une raquette de badminton, Hihihi-hahaha !, la publicité japonaise pousse au meutre, le poireau sur le pif comme emblème du 3ème âge, Teddy Bear Day, une jeune fille et un poney

Hatchimitsu to Remon
Comment fait-elle pour avoir l’air heureuse sans Vuiton, c’te vilaine greluche ?

Le souci du détail dans l’affiche japonaise, c’est une source d’émerveillement et de désespoir répétés dans les rames de trains qui rythment notre quotidien.

Citron au miel Citron au miel 2
Association malheureuse…

Par exemple, les filles qui ne servent à rien, MAIS représentent visiblement une sorte d’idéal féminin à faire vomir Robert Crumb (cul plat, seins plats, face plate, encéphalogramme plat) et qui affichent leur tronche de niaises à faire débander un forcené sexuel multirécidiviste.

Tronchasses de bécasses voraces

Je vous les giflerais à coup de raquette de badminton, pour voir si ça vole.

Scène quotidienne de comité de création marketing nippon :

« Oh putain les gars, j’ai trop la bonne idée du siècle pour votre notre nouveau produit : on va engager la dernière modèle à la mode, et on fait se tenir devant le produit, avec le sourire qui tue ! J’ai bon, non ? c’est pas de la putain de race d’idée trop originale qui fouette ta mère en geta dans un bar à shochu de Ropongi, ça ? Hein ? Dis-le, frère !!! »

Tu peux lâcher mon bras, maintenant ?
Ça va, la forme ?

Autant, quand la fille est réellement jolie, pourquoi pas ? Même si les publicitaires japonais oscillent entre pur génie et atroce néant créatifs, ça passe encore vaguement. Bon, faut pas vraiment chercher les rapports, quoique…

Des filles et des poneys
Une fille, un poney, tout un programme…

Autant d’aucuns esprits constipés auront pu reprocher aux mangas une stylisation parfois outrancière, autant un vrai illustrateur (et le japon en à des flambants) sait placer LE détail qui tue : la preuve, le poireau sur le pif du vieux, absolument représentatif.

Le poireau sans le velouté

Et pas que des vieux : c’est fou ce que les locaux se trainent comme grains de beauté, velus ou non. Ils sont des milliers à faire opérer n’importe quoi, mais non, ça et les dents en ruines gréco-romaines, ils les laissent ! C’est pas crwoyab’ !

Owarai2

Jour après jour, certaines affiches te sapent le moral, comme celles sur les « comiques ».  Tu me diras, une simple promenade à Avignon pendant le festival peut te donner envie de devenir prof de math, mais bon, c’est pas une excuse pour que j’aie à voir ces têtes de pines tous les matins :

Envie de meurtre

Ça vous fait envie ?

Teddy Bear Day
Voilà qui était fondamental.

Project Makeover (a.k.a.Go Go Sister , a.k.a. Eonni-ga ganda – Kr, 2007)

19 lundi Oct 2009

Posted by senbei in Opium For The Masses

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Eonni-ga ganda, Go go sister, je voyage dans le temps pour rien, le cabotinage c'est ma vie, postillons coréens dans ta gueule, project makeover, scénario qui tient sur une feuille de pécu

go_go_sister

La comédie romantique coréenne à la petite semaine par excellence, le genre qui donne l’impression que le cinéma han est en perte de vitesse depuis quelques années, à rabâcher toujours les mêmes thèmes sans arriver nulle part, sauf à rater ce qu’il avait déjà produit mieux avant.

Ici, on essaye de se renouveler avec une actrice anecdotique jouant un personnage aussi fade qu’une tulipe jaune pale fanée par le farniente de la fin de marche estival, genre pauvre fille qui ne réussit vraiment en rien, mais à qui le sort permet, à travers un des pires plans Deus Ex Machina de l’histoire du cinéma, de revenir dans le passé (les années 90, whaou, trop excitant…) pour essayer de ne pas avoir le cœur et la vie brisés par un premier amour qu’on sent passionnant comme un repas à la cafet’ de Géant Casino.


Déjà, c’est filmé comme un tétraplégique qui ferait du point de croix.


Au niveau du traitement de l’histoire, c’est presque pareil : si vous aimez les points de croix encadrés (fait par…) au-dessus du canapé, la silhouette des bébés épagneuls dans leur panier se détachant en joli contraste sur les napperons appuis-tête du canapé trop mou, eh bien ce film est pour vous.

Le héros ne ressemble à rien sinon à une monstrueuse bouche refaite par un pseudo docteur Frankenstein recyclé chez Michelin, avec une expressivité vive comme une boite de corned-beef.
Son chalenger à lunettes est certes à contre-emploi (gros muscles pour rôle de geek amoureux), mais cette notion impliquerait qu’il joue bien, ce qui est une insulte à tous ceux qui font un effort minimum pour éviter le cabotinage.



Si l’actrice était belle, on pourrait lui pardonner son jeu monotone comme un dimanche de pluie en mars ; elle assure le minimum de la partie charme, et sa copine la pétasse vénale donne envie de se crever les yeux à la perceuse à béton plutôt que de devoir regarder son jeu atroce plus de 5 minutes.

Remarquez, c’est en adéquation avec sa tête à claque...Il doit y avoir de sacrés obsédés dans le cinéma coréen pour qu’une naze comme ça réussisse.

La seule qui s’en sort à peu près est la gamine.

Le reste est à jeter : personnages inconsistants, musique à gerber, réalisation insipide, scénario inexistant.

Lamentable. 0.2 /5

(désolé, une review positive d’autre chose sous peu…)

Le Bohnêur de Vivre de France : Chapitre 13, spécial Shimoda

16 vendredi Oct 2009

Posted by senbei in Le Bonhêur De vivre la France.

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calembours en bois, franponais, jeunesse hitlérienne, Shimoda

Shimoda s’est montré bien riche en mignonnes bêtises typographiques.  Les coiffeurs, notamment :

Coiffeur primaire

Si c’est le niveau des blagues qu’il fait pendant qu’il vous coupe le tiff, je dis non.

Coiffeur rapide

Tu dis « dégagé derrière les oreilles », tu ressors frais comme un membre des Hitler Jugend.

Après quoi, ayant logé une balle dans la tête du coiffeur, forcément un déviant, tu vas…tu vas…chez qui ?

Vendeur de casques à pointe

Qui ? Chez Lorraine, bien sur !

(c’est le premier coiffeur qui m’a soufflé la blague)
C’est un magasin de vêtement de bon goût, avec des camaieux de vert, gris, vert de gris, bleu de Prusse, croix de fer, etc.

Et voilà ! Sapé comme le prince blanc (aka.Clarence), tu te diriges vers la maison des amusements pour adultes, suivant les panneaux.

En rute les filles !

Maaarche !
MArche_c

Arrête ou ma mère va tirer, part 8 : “Le mariage, ce gadget !”

16 vendredi Oct 2009

Posted by senbei in Bring Out Your Breads !, Kultur Schokk !, La Bright Life in Tōkyō

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conception de l'éloignement du noyau familial au Japon, Gyouza, inoksahira-koen, kichijoji, mariage japonais, shibuya

Maman au Japon_Shibuya_centre

Les deux derniers jours iront très vite : un petit tour à Kichijoji, histoire de voir encore Inokashira Koen (vous commencez à connaître mes tours touristiques), puis Shibuya la peuplée et sa faune qui laisse ma mère comme une tortue devant une feuille de salade trop grande pour elle.

Maman au Japon_Shibuya_GareMaman au Japon_Shibuya_crossing

A la maison, les parents de Chiaki ne changent pas une formule qui gagne et débarquent pile quand on passe à table pour manger les gyouzas maisons de leur fille, les bras chargés de cadeaux de bon goût alors qu’on n’avait quasiment rien pour eux o’_’*.

Maman au Japon_Shibuya_gare_peinture_c

Y sont vraiment généreux, ça me tue un peu…

Sinon, traduire ne me gène pas trop, sauf quand je comprends pas la question (une autre tradition : faire des phrases composées en quasi-keigo alors que c’est clair que je ne les capterais pas).

Maman au Japon_gyouzaMaman au Japon_Kichijoji_gros plan

Mais le problème vient plutôt d’une différence de conception : par exemple, c’est quand la mère de Chiaki demande à la mienne si ca va mieux, qu’elle se fait moins de soucis maintenant qu’elle est ici.

Euh, pardon ?!

Elle comprend mal que le petit dernier étant à l’étranger, les parents ne se fassent pas un mouron pas possible. C’est ça : pour le japonais, l’étranger, c’est le danger, c’est le sacrifice, c’est l’éloignement de la mère patrie, de la famille, c’est une souffrance pour ceux qui gardent le foyer.

Maman au Japon_Kamakura_collegiens_c

Alors la réponse « mais non, pourquoi ? Je suis contente parce qu’Ismael a l’air de se plaire ici, qu’il a la chance de refaire une vie nouvelle, d’etre avec celle qu’il aime et de rencontrer plein de gens super, comme vous entre autres », c’est proprement surréaliste pour eux.

« Et le mariage, ça ne vous tarde pas ? »

AAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaahhhhhHHHH, ils l’ont fait !

Hélas, ma mère étant foncièrement du même avis que moi, voire pire, elle répondit qu’elle ne voyait pas vraiment l’intérêt, et que quand bien même, elle ne voyait pas en quoi notre vie privée la concernerait, que les choix sont nôtres et que c’est de s’aimer qui compte, blabla, tout ce truc de hippies que je leur ai déjà servis, mais qu’ils avaient du mettre pour un caprice d’adolescent attardé.

Maman au Japon_les boys de todai_c

Après quoi, ma copine en rajoutait une couche en japonais. Poum.

Bon voyage, en business class Swiss (merci les déclassements au départ de Tokyo !). Reviens quand tu veux !

Arretez de bavez dans l'eau bande de connards

Arrêtez de baver dans l’eau, bande de connards !

Arrête ou ma mère va tirer, part 7 : « Des temples et du thé vert, ad lib »

15 jeudi Oct 2009

Posted by senbei in La Bright Life in Tōkyō

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Amajiru, cuite au thé vert, Enkokuji, Hokokuji, Kamakura, kita-kamakura

Maman au Japon_Kamakura_Momiji

Alors, j’ai pas une sympathie formidable pour Kamakura, comme exprimé déjà précédemment, mais là on aura tenté une autre approche :
arrivés par Kita-Kamakura (une gare au milieu de rien, comme Bourgoin-Jallieu ou Amberieux…), on visite Engakuji, ses belles charpentes brunies, on savoure un thé avec une sorte de sucre au kinako, c’est joli et calme.

Maman au Japon_Kamakura_T1Maman au Japon_Kamakura_T2
Maman au Japon_Kamakura_T3Maman au Japon_Kamakura_gosses 2

L’occasion de voir les enfants s’effrayer des cigales, les locaux mouiller leurs t-shirts double épaisseur (vraiment, faudra qu’on m’explique…) sous la farniente,

Maman au Japon_Kamakura_gosses_c

le savoir-faire d’une époque révolue où les Japonais faisaient des pièces fraiches sans clims, par simple choix de l’aération, des matériaux de construction et de l’emplacement.

Maman au Japon_Kamakura_Hachimangu

À Hachimangu, les lotus fleurissent de leurs monstruosités laiteuses, j’en perds mon guide de Kamakura, tombé de ma poche et le cherche en courant sous l’oeil amusé de quelques djeun’s.

Maman au Japon_Kamakura_NenupharMaman au Japon_Kamakura_riviere

Bizarrement, en ce moment, je me sens vraiment vieillir (cheveux virant poivre et sel, empattement certain et visiblement assez flasque, fatigue, haleine lourde...une corde et un butagaz, non, sans sac, c’est pour consommer de suite, merci) mais paradoxalement, je reçois plus de regards mutins et effrontés que d’habitude.

Ça fait plaisir, hein, mais je pense que c’est juste un premier coup d’oeil, voilà.

Maman au Japon_Kamakura_Hokokuji2Maman au Japon_Kamakura_Jomonji1

Puis on marche jusqu’à Hokokuji, le temple des bambous conseillé par Kei. C’est vraiment pas mal et accessoirement gavé de moustiques.

Maman au Japon_Kamakura_Jomonji_jardin_c

Au jouxtant temple des femmes, Joumyoji, c’est à nouveau l’heure du thé, mais comme c’est pas le blog de Gwen on va laisser tomber le sujet. Et puis je pense que vous vous en battez autant que le chat du temple…

Maman au Japon_Kamakura_Jomonji_chat mortMaman au Japon_Kamakura_Jomojy_soubrette

Chargé de poteries en bois (pour la soupe miso…les autochtones comprendront), on prend la Enoden logeant une plage pour en rejoindre une autre, au dela d’Enoshima-ville et son air de complexe réunissant le moins excitant de La Grande Motte et de Sète réunis.

Maman au Japon_Enoshima_Beach House_c

Les Beach House, gargottes éphemeres et estivales pour débauches bronzées et flirts sur glace pillé plient bagage, les tatoués s’emmerdent ferme et les surfeurs essayent de ne pas chanceller sur les vaguelettes d’eau saumatres et chargées de l’amajiru des adolescents et leurs émois juveniles du bikini.

Maman au Japon_Enoshima1

Après, je travaille.

Arrête ou ma mère va tirer, part 6 : “Jésus est pas là, mais les Kyabakuras recrutent… »

09 vendredi Oct 2009

Posted by senbei in La Bright Life in Tōkyō

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Golden Gai, Kabukicho sous la pluie, Kyabakura, Mélancolie et bordels phillipins, meijijingu

Maman au Japon_Goldengai_Reflet

♪Ame furu mayonaka ni anata ga to wo tataku
Wakareta hazu na no ni anata ga to wo tataku …♪♫♪♫

Maman au Japon_Meijijingu_il pleut_c

Une fois de plus, il pleut à Meijijingu, mais c’est très schön quand même, ja !

Maman au Japon_Meijijingu_lanterneMaman au Japon_Meijijingu_portes2

Rien à foutre d’Omotesando, ni d’Harajuku, à plus fort titre sous la pluie, on continue jusqu’à Shinjuku, histoire de monter sur les tours métropolitaines et ne rien voir, parce que le typhon n’aide pas trop, faut dire.

Maman au Japon_TMDT_1

Ma mère me demande s’il y a vraiment des marchands de merdouilles en plastique pour touristes dans TOUS les endroits visitables. Pas 5 jours qu’elle est là, et elle a tout capté.  Bienbienbien…

C’est pas pour rien que l’père+fils Jesus-chan n’a pas choisi le Japon pour chasser les marchands du temple. Il y serait mort à la tâche.

Maman au Japon_Goldengai_porteMaman au Japon_Goldengai_Strip

…ou aurait fini à Golden Dai, cette fois visité sous la pluie, mais c’est toujours sympa. C’est fou ce que ça peut se modifier vite ce coin-là, sans changer vraiment d’identité non plus. On regarde les reflets des néons sur le bitume humide et les kabajos qui vont bosser.

Maman au Japon_Goldengai_travailleuseMaman au Japon_Goldengai_yeah

30 minutes pour traverser Kabukicho et on rentre : Maman n’a pas forcement besoin de voir tout le stupre de jeux clandestins et autres bordels philippins de la région non plus.

Maman au Japon_Kabukicho

♫♪♫Karete kawaita onna no namida wo
Sotto kaze ni fukasebasa
Kaze wa unatte machi ni unatte…♪♪♫

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