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Your Hero Dies Today

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Archives Mensuelles: octobre 2010

J’aime beaucoup ce que vous faites, part 7 : La toge vous sied à ravir…

31 dimanche Oct 2010

Posted by senbei in Art Fags

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J'oestrogénise l'université des filles en fleur, La toge est de retour, Le tissage c'est viril, les esclaves nubiles kiffent mes drapés, Les Romains c'était tous des pédés sexuels, teinture, tissus, tissus imprimés japonais

Joshibi 2010_Sac qui tue

Ça sent le post plein de photos criantes d’amour pour la toile imprimée, et c’est exactement ce que c’est.

Joshibi 2010_Tissus_oranges fruitsJoshibi 2010_Tissus_roses bleuesJoshibi 2010_Tissus_orangeJoshibi 2010_Tissus_vue 2

Je n’ai pas changé, je rêve toujours de déambuler sur le Forum Romanum drapé de ma toge imprimée de champignons géants, quartiers d’orange ou secousses sismiques, les couilles ballottant délicatement contre le léger coton que le vent de l’Esquilin fait frémir en ce beau mois de juin, rafraichissant les rues de la grande, glorieuse et tellement décadente Rome que le soleil estival engourdit déjà pendant que l’iris des esclaves nubiennes, voire nubiles, se fixe sur mon engourdissement, parce que c’est comme ça, quand on est vieux ou heureux, on ne se sent plus bander.

Joshibi 2010_Tissus_nylon vertJoshibi 2010_Tissus_Champis

Le Forum Romanum (ou Forum de Rome), est resté pendant longtemps la principale place de Rome et avait une importance historique, religieuse, et politique pour être le centre théorique de la fondation de Rome (le cercle Mundus), pour rassembler des temples d’importance (Aedes Saturni, Ayumi Hamasaki, Hello Kitty…) et pour être la place autour de laquelle toute la vie politique romaine s’articulait sans reculer, parce que si je m’articule et que tu recules, pouf pouf…
À l’origine le mot forum voulait dire « l’endroit en dehors » car l’endroit où il fut construit n’était qu‘un vaste marécage, ce n’est qu’après, à l’arrivée de Tarquin l’Ancien (fils de Tarpin Crain d’Éguin) qui fit drainer de ses trolls et de ses flooders le forum avec la Cloaca Maxima pour en faire le lieu central de la ville, équipé du WiFi et dédié au LAN parties.

[…]L’espace du forum était encombré d‘une foule dense « d’avocats et de plaideurs, de prêtres Wiccan et de marchands de feuilles à rouler extralongues, garanties sans adjuvants chimiques ».

Sourcus Wikiprépus.

Les tissus, c’est ma grande passion. En fait, non, mais j’ai toujours aimé cette vieille tata d’Omar Sharif et sa présentation du PMU, ses canassons et la ruine de la France profonde par l’aristocratie international, que dis-je, cosmopolite, clarence-boddickerienne voire pire, si affinité.

Joshibi 2010_Tissus_obi 1Joshibi 2010_Tissus_Obi 2
Joshibi 2010_Tissus_obi 4Joshibi 2010_Tissus_obi 3

Donc, les tissus, c’est intéressant, alors tu écoutes bien et tu fermes ta gueule, sinon tu vas goûter de ma main, petite cochonne. C’est Saint-Marc-d’Orcel qui l’a dit, n’allez pas imaginer que j’ai l’esprit aussi mal placé, enfin.

C’est pas moi c’est les autres.

Joshibi 2010_le métier qui rentreJoshibi 2010_jrobeJoshibi 2010_BandesJoshibi 2010_tissages

La simple présence d’un métier à tisser et d’un rouet me plaît. Qui plus est, cette année, moins de conneries artistiques ressemblant à la gerbe de baleine et plus de travail sur la matière et sur les couleurs, plus de légèreté, plus de trucs abordables.

Ou pas.

Joshibi 2010_Polype gourmandJoshibi 2010_Polype zoom

Mais j’adooooore ! j’en veux un pour mon salon !

Joshibi 2010_Tissus_Carré fruitJoshibi 2010_Tissus_carré fleur
Joshibi 2010_Tissus_onigiriJoshibi 2010_Tissus_bleu et jaune
Joshibi 2010_Tissus_cartographieJoshibi 2010_Tissus_nylon fin

Yukari m’emmène ensuite au milieu des teintures, son domaine, et c’est agréable d’avoir un guide qui t’explique en français des trucs que tu auras oubliés dans les 4 prochaines minutes puisque ton week-end n’est qu’une interminable série de cuites.

Son travail de cette année déchire bien, en tout cas.

Joshibi 2010_Tissus_Yukatissu

Pour le reste, c’est simple : c’est une école de filles, donc je récolte les regards, j’essaye de faire le mâle dominant qui te jettera comme un kleenex à peine le gland essuyé, mais en fait je ne me sens plus péter.

Joshibi 2010_salle des tisseursJoshibi 2010_Tissus_vue

Une pulmonaire copine de Yukari nous prend en photo cachée derrière une tenture, d’autres murmurent et se demandent si c’est ma copine (Yukari est une jolie fille), une cochonne en nuisette cachant mal son 110 D essaye de se noyer par désespoir dans le parc, mais ses flotteurs lui sauvent la vie, chacun de mes pas fait frouch-frouch à cause des culottes trempées qui sont jetées sous mes pieds, on m’offre sa virginité comme on offre du hallah pendant Shabbat, les femmes ovulent sur mon passage, j’oestrogènise le campus à vue d’oeil, il faut partir.

Joshibi 2010_Tissus_Carrés

D’ailleurs, c’est déjà 17h et je vais à la fête d’anniversaire de ma copine. À Shibuya, au sous-sol. Avec les mêmes que d’habitude. Plus une corde et un tabouret, siouplait.

Joshibi 2010_Tête de mouton

WTFF ?

J’aime beaucoup ce que vous faites, part 6 : La prépubère qui suçotait une crêpe au chocolat.

29 vendredi Oct 2010

Posted by senbei in Art Fags

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Décapitons les connards du bus avec un coupe-ongle, fillettes à 8 jambes, grosse chatte à Joshibi, Haruhi Suzumiya mange trop de nikujyaga, L'Italie sans les Italiens c'est le paradis, le cosplay joufflu de l'université d'art plastique, vos érections trentenaires font de la peine

Joshibi 2010_chatte écartée

Avouons qu’à l’image de votre qualité d’érection, ce blog ne va pas en s’améliorant avec le temps.

À défaut de défoncer des culs, j’explore pourtant avec entrain les fondements de la société pour n’en extraire qu’un jus léger, peu fertile et qui laisse un goût âpre en bouche. Qu’à cela ne tienne, je continue vaillant et justement, quelle coïncidence, à propos de manche, dimanche 24, j’allais à l’université de Joshibi requinquer ma confiance en moi amochée par des années de fidélité maladive.

Joshibi 2010_Vue d'ensemble

Joshibi est cette université d’art plastique pour filles dont j’avais déjà parlé l’an passé ici. Oui, autant vous le dire, au cas où vous découvririez par vous même l’autre article et que vous seriez soudain déçu que je vous aie déjà fait le coup. Bon, en même temps, David Guetta fait un hit à chaque fois avec ses merdes contenant 2 notes au maximum, donc ne faites pas la fine bouche.

Ça commence par une flasque de whisky, qui est certes venue après les autres breuvages, mais dont le goût dans la bouche me donne l’impression d’être une marinade de ragout écossais au réveil. Qui s’avère être à midi, au lieu de 10h. Ça non plus, ça ne s’améliore pas avec l’âge.

Joshibi 2010_taches jaunes

Sagami-Ono est déjà à 50 minutes de chez moi, mais il faut rajouter 20 minutes à attendre le bus, plus 25 minutes assis au fond avec 2 imbéciles en train de s’extasier devant les merveilles de la vie, genre « hier j’ai emmené ma copine à Disneyland et tu l’croivras pas, elle était vachement contente », mais l’autre répond

– On ne dit pas croivras, on dit croira, tu conjugues mal !

– Ah ouais t’as surement, on sent que t’as fait des études de coiffurerie.

– Mais non, mais non, je ne suis qu’un morceau de frite grasse oublié au fond d’un cornet de papier journal à Namur…

– Mais non, t’es un bon, t’es modeste !

– Que nénie, je serai surement réincarné en morceau de mie de pain jeté aux pigeons sur la place St-Marc-Vécé, c’est tout ce que je mérite, etc.

Joshibi 2010_remonte ton falzar

Et soudain, tu regrettes le temps où tu ne comprenais rien à rien, une vie sans pollution auditive, un paradis de tranquillité, un peu comme l’Italie sans les Italiens. Et puis tu regrettes aussi de ne pas maîtriser assez le japonais pour le mépriser plus ouvertement. Et enfin, tu ne regrettes rien, car non, je ne regrette rien, ni les cris, ni les pleurs, ni Alger, ni ma soirée…euh, parce que le iPod et les oreillettes Panasonic t’ont encore sauvé la vie et épargné la peine capitale pour décapitation de 2 cons avec une lime à ongles rouillée.

Joshibi 2010_la ruée vers l'art

La ruée vers l’art.

Pour le reste, c’est comme l’an passé, en mieux.

Ou du moins, pour ce que j’en ai vu, puisque je me suis épargné les sections d’archi et de design, en partie à cause du temps qui manquait.

Joshibi 2010_à la superette de l'artyJoshibi 2010_Femme champignon
Joshibi 2010_jeunesse bataveJoshibi 2010_Tache tout court

La section peinture tient ses promesses, mais c’est moins kitch-pompier que l’an passé ; on note toujours ces préoccupations péninsulaires, les collégiennes, le style collage-couleurs-à-la-con très artsy-fartsy, mais au final, pas de choc visuel comme le ragondin sous acide chevauchant un poisson géant ou le jaune et noir oppressant de l’an passé.

Joshibi 2010_Loutre des boisJoshibi 2010_Triolisme collègienJoshibi 2010_colorfull

Reste un chat (?) géant assez intriguant et une belle toile minimaliste à larmes jaune citron…

Faudra aller fouiller du côté des stands-atelier d’exposants pour trouver de l’atroce, du suintant, du manga-cra-cra (fillettes à 8 jambes, etc.) et de la prépubère suçotant une crêpe au chocolat.

Joshibi 2010_Collègienne mangeant une crèpe

L’école fêtant ses 110 ans, une rétrospective des gagnants de son prix annuel était également organisée, l’occasion de voire une impressionnante série de 3 fusions mortelles entre une serpillère espagnole et un uniforme de collégienne (encore !), voire quelques animations Roland-Topor-esques de femmes à poil tirant des flèches sur des figures d’hommes-ballons que le vent portait.

Joshibi 2010_Fusion de collègiennes et balais espagnol

Le prix en question récompense d’un an de vie à Paris l’heureux gagnant, et ça fait un peu flipper de voir l’ennui profond qu’on peut ressentir devant leurs oeuvres, à quelques-unes près, donc (on ajoutera cette cage à oiseaux débordante de chaussures d’enfants qui forment des cercles concentriques autour d’elle).

Joshibi 2010_ParapluiesJoshibi 2010_entrée 2

Pas de photos, parce qu’après le décès de la batterie de mon appareil, c’était celle du téléphone qui crevait aussi.

Dehors, les cosplay d’Haruhi Suzumiya se trémoussaient sur scène, Yukari apprenait l’expression « elles ne sont pas des plus maigres » et on entrait dans la section textile.

Joshibi 2010_Cosplay

Atami no Sousakan (Jp, 2010)

26 mardi Oct 2010

Posted by senbei in Opium For The Masses, Uncategorized

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Atami no sousakan, BSG is the SHIT, club de poterie pour salopes en uniformes, Dramas japonais, enjou kousai, la vie et la mort se rejoignent dans les écoles de fille, Odagiri Joe, Satoshi Miki

Ataminosousakan

J’ai une énorme chiée de boulot à taper, des milliards de trucs plus importants à faire et à annoncer, mais c’est comme ça, j’ai la tête complètement absorbée par Atami no Sousakan, un drama que je viens de finir et que ça me démange déjà de revoir tant la fin hautement énigmatique fait gamberger.

En fait, je suis un new halfJ'en menstrue des yeux

Alors autant je peux me lobotomiser avec grand plaisir devant Chuck (aucune réflexion, aucun enjeu, la pure sitcom d’espionnage pour nerds allégés), True Blood (du prémâché, genre « ben oui, y’a des loups-garous aussi, ben quoi ? Tout le monde sait ça, pov’ con ! »…ah d’accord…) ou encore Rubicon (les persos réfléchissent pour vous et tout le reste est classified), autant je surkiffe les séries avec un fond psychomythologicoparanormal.

BSG last supper

Le dernier choc en date était Battlestar Gallactica, qui après un début un peu mou du doigt, fistait du paraplégique avec des gants de boxe bénis par Zeus en personne (Kara Thrace, Harbinger of Death, un perso monté comme John Holmes).
Alors vu les moyens des productions US (malgré la crise), en principe, la pauvreté visuelle des séries japonaises n’arrive en aucun cas à la cheville de Mimi Matty ou de quoi que ce soit made by HBO (BSG, c’est SkyOne/SciFi, mais arrêtez de me contredire où je vous passe dans l’airlock).

En voila une question qu'elle est bonne...

(cliquez sur les images si elles ne bougent pas)

Au fond, pourquoi regarder un drama japonais ?

Le gaijin le regarde sous une excuse quelconque, comme pratiquer le Japonais (imaginez un Japonais ayant appris le français en regardant Coeur Caraïbes, ça envois comme niveau ! « Oh Jean-François, je suspecte Rebecca d’avoir une affaire avec Patrick. On devrait attendre au lieu de régler ça pendant la course de hors-bord de vendredi, s’il arrivait un accident, Aline ne s’en remettrait pas… »), l’attrait branlettomotivé pour une actrice qui ne sait pas plus jouer que les autres, la volonté de briller devant les filles du club France-Japon et leur casser le minou dans leur chambre de cité U ou encore l’exotisme de la situation, les uniformes, tout ça, c’est comme dans les mangas, ouais trop des fous, ils amènent des sabres en bois à l’école, t’as vu, mais non, t’es con, un katana c’est une vraie épée, et pi t’as vu comment c’est chaud de s’assoir sur ses talons, mais paye ton style, ouais moi aussi j’y arrive que s’il y a un mur derrière moi, doit y’avoir des câbles, quoi…

Le prestige de l'uniforme et lui seul

Les Japonais ont quant à eux de très bonnes excuses pour regarder des dramas japonais : c’est leur pays et ils vous emmerdent, ils n’ont aucun sens critique et gobent souvent n’importe quoi après le taff. Après quoi le couperet de l’audience dégueu tombe pour cause d’acteur-chanteur-à-la-gueule-de-pute-à-office-lady-dans-la-quarantaine qui joue avec autant de talent artistique qu’un pistolet à clou, et le scandale basé sur n’importe quoi (on l’aurait vu en serviette à son balcon, voici pour preuve une photo mosaïquée de sa burne gauche) qui prépare le terrain à son dauphin dans l’agence de Johnny’s finit de l’achever.

Les dramas c'est mort, vive la poterie !

Donc, rarement de saisons 2. L’esthétique cheap (décors, cadrages, éclairages…) n’aide pas, le rythme souvent très inégal non plus. Je n’ose évoquer le générique de fin et sa j-pop qui donne envie de mourir ou d’annexer la Mandchourie.

Parfois, on a des surprises. Jud vous en parlera mieux que moi, mais je ne sais pas si je partage ses goûts : j’ai au final, vu peu de choses.

...mais je sens que ça vient...

J’ai apprécié Kekkon Dekinai Otoko, Yasashii Jikan et d’autres productions faciles et clichées…mais j’avoue qu’histoire de vraiment prendre son pied, il me faut un petit plus (les femelles que je fréquente sont souvent de cet avis aussi).

Dans les sélectionnées, Trick est une série sympa mais les sous-titres inexistants. Galileo en reprend les cordes mais s’est essoufflé dans un très médiocre film final. Reste Jikou Keisatsu, une série assez étrange parce qu’idiote mais dans un sens absurde : 2 flics passablement à la ramasse enquêtent sur des délits périmés histoire de dire qu’ils ont une vie sociale. Je résume mal, mais c’est bien foutu. Le charismatique Odagiri Joe en tient le rôle principal est le réalisateur n’est autre que Satoshi Miki, qui fait généralement des films qui valent franchement le coup d’oeil (In The Pool, The Insects Unlisted in the Encyclopedia et l’excellent TenTen a.k.a. Adrift In Tokyo).

 

Putain, le scénario !

Atami no Sousakan reprends une team très proche de Jikou Keisatsu, une troupe d’acteurs récurrents chez le réalisateur. Ça tombe bien, ils sont terribles dans leurs rôles. On remarquera qu’on en retrouve aussi une partie dans les films de Shion Sono, ce qui est logique (c’est l’écurie Dongyu, dont fait aussi partie mon collègue d’escalade Hiroyuki).

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ANS, c’est une histoire simple en apparence : 2 inspecteurs spéciaux sont dépêchés à Atami pour élucider une histoire vieille de 2 ans, l’histoire de 4 collégiennes disparues dans le brouillard avec leur bus scolaire, un matin. Le bus sera retrouvé, les collégiennes referont parler d’elles, mais c’est miné par des histoires d’affection tordue, de parentés obscures, querelles d’écoles de filles, de long ponton qui s’enfonce vigoureusement dans la baie, de sectes d’encapuchonnées sur internet dansant sur dans la forêt sur de la trance goa en 33 tours remixée pour TF1, de poissons géants, de marionnettes porte-bonheur, de NDE et de farces de collégiens perpétrés par des adultes à la manque pendant que les vrais gosses ont l’âme plus noire et sont plus cyniques que Pascal Nègre.

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C’est très difficile d’en parler sans spoiler, d’autant plus que la fin est très énigmatique et vous amène à repenser tout le cheminement passé avec un œil très sérieux alors que l’ensemble joue franchement la corde de la comédie policière, souvent sans queue ni tête.

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Atami no Sousakan ep05_001397526

La rivalité de gamin récurrente entre Hoshizaki et Keiko (et je te couds les manches, et je te pose des pièges…), les gimmicks (ああー私もうだめだ!), les personnages très caricaturaux mais justes (le personnage caricatural est une constante du drama…Qu’il soit cohérent et pas agaçant est une autre paire de manches), le recours aux « Oyaji-gyagu » (calembours ou blagues de vieux, une sorte de tabou de mauvais goût ultime au Japon), le choix du casting même (ces tronches !) font que la série est souvent vraiment drôle.

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Le tout avec un énorme paquet de clins d’oeil à Twin Peaks.

Atami no Sousakan ep05_001418847

Cependant –et c’est là que je justifie le baratin sur Battlestar Gallactica– le fond mystique qui semblait au début assez secondaire prend progressivement de l’ampleur, et ça deviens vraiment un gros thème sur la fin, le spectateur en arrivant de plus en plus à se poser des questions sur ces signes qu’il a vu (beaucoup de passages tout au long de la série ne semblent pas avoir de but précis, mais...).

Ici, pas de délire sur les Dieux de l’Olympe, mais ça va taper dans les morts et les ressuscités quand même, sans passer par la case Cylons.

Atami no Sousakan ep05_000777808

Les acteurs s’en sortent bien, la musique est agréable (Erik Satie et Tokyo Jihen, y’a pire), le rythme bien mené et surtout, les cadrages et prises de vues sont à coucher dehors dans bien des cas (parfois trop clipesques, d’ailleurs). Et en prime, une grosse chasse à l’œuf de Pâques numérologique.

South Atami Police’s land-rover [5963] – « gokurosan » means « thank you for your efforts ».
This one reflected how the three at South Atami helped our two leads with their investigation.

The nature conservation group’s van [4649] – « yoroshiku » is used as a gesture when seeking cooperation with others.
So this one probably indicated their relationship with the district office.

Mayor’s car [1188] – « iipapa » which means a good father.

Amount of money left inside the masked attacker’s wallet from ep4 [¥1564] – « hitogoroshi » = murderer.

Hoshizaki’s police badge serial number [4652] – « yorokobu » means « to be delighted ».
This one was probably to describe his perpetual smiley face.

Citation de d-addicts.com

À tester, ça l’effectue franchement.

Atami no Sousakan ep05_000784148

Phrase de vieux cul n° 41 : « t’as eu ton permis dans une pochette surprise ? »

14 jeudi Oct 2010

Posted by senbei in Kultur Schokk !

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Humiliée sur le carrelage au Portugal, les Japonais conduisent comme des poux, Les Jizo sont des symboles pédophiles, les onsens sont fait pour se suicider par l'ennui, Nasu, qui à gerbé un oeuf dans mon sandwich ?, Tochigi, Tout est phalique -TOUT !

Nasu_chambre à fleurs

C’est pas parce qu’on s’est mouché la trompe que la nuit fut bonne, dit le proverbe éléphantin.

Nasu_baldaquinNasu_Hotel_PanierNasu_Hotel_Petit gerbeunéNasu_Hotel_fruits, etc

Le lendemain commence avec un panier de petits déjeuner comportant du vomi d’oeuf en sandwich, un croissant ruiné par la tomate et le french dressing de supérette le garnissant, du café humide et des fruits. Mais qu’importe : on part vers « la montagne ».

Nasu_paysage

Des vieux et des Jizō, c’est ce qui est agglutiné au pied de la grosse colline. Personne ne marche sur les 2,3 kilomètres du joli chemin boisé qui mène au sommet.

Kṣitigarbha, (skt./jap. 地蔵, Jizō) est l’un des huit grands bodhisattvas. Son vœu est de devenir bouddha à la place du bouddha une fois l’enfer complètement vide, comme la vie sociale d’un joueur de WOW; il est chargé de sauver les êtres de la souffrance pendant d’une longue période allant du moment où t’as commandé jusqu’à l’arrivée de ton Burger chez FRESHNESS.

[…]La fête de Jizo a lieu chaque année à la fin du mois d’août au Japon. C’est la fête des enfants. Elle dure une journée pendant laquelle les enfants sont les rois, surtout des cons. On leur organise toutes sortes de jeux et de réjouissances, des distributions de cadeaux sponsorisés par Soft On Demand et Tenga, de friandises (poppers, fraises tagada, etc…). Le soir, les rues sont illuminées de lanternes rouges pour savoir où sont les putes, de feux d’artifice et de pétards, yes man ! Rastafari !!

Source: Huikipédia

Nasu_champ de pierre_légions
Nasu_champ de pierre_des masses

Ça aurait pu être sympa, mais l’odeur d’oeuf pourri qui émane de la rivière et la charité chrétienne qui me pousse à donner mon unique pull à ma copine syphilitique du pif ne donnent pas envie de se rouler tel le dieu Pan dans d’improbables orgies dyonisiaques parmi les champignons et les buissons feuillus.

True blood

Non, je n’ai pas encore vu la saison 3 de True Blood mais ça ne saurait tarder.

Mon anniversaire est en novembre. Si quelqu’un connait un bon livre sur les champignons japonais (de préférence en français, anglais ou allemand), je l’invite à la maison manger un poulet farci aux champignons, suivant la recette de la famille. Je farcis très bien et j’adore le moment où la tête enflée du champignon pénètre la poule en en écartant délicatement le croupion. Je suis un poëte amoureux des sous-bois.

Nasu_champignons_2Nasu_champignons_1
Nasu_champignons_3Nasu_champignons_4

L’heure semblait venue de se retremper le cul dans l’eau chaude. Écoutant une fois de plus l’avis de Secret-Onsen point com, site que je cite 2 fois en 2 posts dans l’espoir de vous faire comprendre que c’est bien et accessoirement de me faire payer une Trappiste Rochefort par Sanji (quoique si je citais cet autre site, on me payerait peut-être une tranche de cul ?), nous allâmes profiter des 3 rotenburos mixtes du Oomaru, charmant onsen en haut d’une montagne, MAIS dans le creux de la vallée en même temps (j’me comprends…).

Nasu_Onsen_entréeNasu_Onsen_Panorama

L’eau n’y est pas très chaude, mais l’ambiance est sympa et le décor naturel, c’est bien d’avoir la fesse posée sur du galet et de jouer avec les feuilles jaunissantes qui tombent virevoltantes dans l’eau, roulant sur les minicascades, s’accrochant aux rochers…

Nasu_pont_2Nasu_pont_1

On essaye de meubler comme on peut après ça, histoire d’oublier un peu que l’on a loué une bagnole pour une utilité proche du zéro, du moins d’un point de vue occidental. Je rappelle que pour le Japonais, conduire est un loisir en soi et qu’il n’est pas rare que dans les activités jouissives des mâles dominants, le mot DURAIBU (=drive) apparaisse en bonne place.

Nasu_pont_3

Un pont trop loin.

Nasu_a la boulangerie

Fracassant le bilan carbone des vacances à coup de n’importe quoi (mais l’exemple vient d’en haut !), on se trompe 5 fois de chemin avant de découvrir qu’à 4h, tous les restaurants de sobas sont fermés.
C’est logique, en fait, mais en vacances et quand t’as faim, tu l’oublies. On se rabat sur une boulangerie du coin, où le pain est vraiment bon (feu de bois oblige) et la soupe pareil.

Puis on prend la route, et comme prévu, c’est le grand engorgement sur l’autoroute, déclenchant un grand engorgement dans mon slip, le cobra arboricole qui me sert à pisser demandant à faire ses étirements journaliers.

Nasu_bilan carbonne

Oui, les bouchons m’excitent, ou plutôt je m’échappe par l’imagination libidinale d’une situation qui me saoule.

Je lavillièrise :

J’ai vu 1000 pays, j’ai connu toutes les femmes et les ai trainé par les cheveux jusqu’au lit où elles subirent les pires outrages, mais en redemandèrent, j’ai fécondé les plus belles qui ont tout quitté pour moi et les ai quitté à mon tour, les laissant le visage embué de larmes dans l’aéroport de Buenos Aires, errantes désabusées dans les ruelles de Tanger engourdies de l’après-midi d’automne, brisées et faussement remontés à la rakia dans Belgrade la fière, suppliante sur le carrelage du couloir de notre petit appartement de Lisbonne, la voix du nourrisson réveillé par le drame, réclamant la généreuse tété par la porte entrebâillée que notre fillette a ouverte encore un peu plus, histoire d’assister au trauma de son avenir, cette image du père qui part, magnifique et brutal, en abandonnant la belle trentaine de sa mère hoquetant dans le couloir à damier, la robe à fleurs trop légère pour la saison, les longs cheveux noirs soignés caressants et se fondant dans les marbrures du sol sur lequel résonnent les larmes amères qui goutent de ses joues rosies par la colère et mouillées par la tristesse, tant d’efforts, tant d’abnégation, tant de bons moments, pour en arriver là. Salaud. Je t’aimais tant…

Oui, je pousse assez loin, jusqu’à ce que le bouchon saute et que la masse se mette en branle, inondant le réseau urbain telle une lame de fond. Ah, enfin, appuyons donc avec vigueur sur la pédale ! Hardi, hardi !

Nasu_champ de pierre_mendiant crypto roumain qui fait flipper

Avant ça, ça roulait bien. Enfin, si l’on considère que 50% des gens considèrent que les voies d’autoroute s’occupent en fonction de la puissance de leur moteur et qu’il leur est interdit d’en changer, même s’ils ne dépassent pas le 80km/h. D’où un nombre très conséquent d’infractions au Code de la route pour moi, qui me fait redouter la grosse prune à chaque fois qu’on part (survitesse de +50km/h en moyenne et dépassement par la gauche à foison).

Voilà, c’est fini. Prochaines vacances à Noël.

Phrase de vieux cul n°42 : »Tu fais toujours des montagnes avec rien. »

12 mardi Oct 2010

Posted by senbei in Kultur Schokk !

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Désolé Clarence mais tu vas gerber, l'hôtel le plus kitch de Nasu, la montagne japonaise expliquée aux crétins, les onsens sont fait pour se suicider par l'ennui, Moi et Réon Kaneda tête-bèche dans un lit à baldaquin, Onsens et tatouages, Sorcerer, Sydney Fux l'aventurière vs. Le GPS japonais qui pointe vers la touffe, Tochigi

Nasu_Onsen qui pue_1

C’est pas que je manque de matière pour écrire, mais que j’en ai trop, et pas que des joyeuses.

Il y a des moments comme ça où on ne peut qu’enfoncer des portes ouvertes dans sa tête, et la patience de les coucher sur clavier ne vient pas trop : les soucis sont plus sympas ressassés tout seuls dans la matière grise et l’alcool. De toute façon, on sait qu’ils ne tiendraient pas s’ils étaient écrits. Allez donc écrire un plan détaillé en 3 parties (de chacun 2 sous-parties, contenant obligatoirement un exemple argumenté et une phrase de transition) sur ces trucs qui vous mordent le cœur et que vous trainez comme de micro boulets, avec cet air de souffrance autosatisfait d’être une victime du destin, de Dieu, du CAC 40 ou du Petit Père des Peuples.

Moscou no bara

« Lady, Lady Oscar, elle est habillé comme garçon… »

Eh oui, je me regarde dans la glace et je vois une face de laissé pour compte du Jospinisme : choucroute molle et air vaguement angoissé par la possibilité de ne pas boucler le budget annuel du conseil général et de prendre une tôle aux régionales dans le Doubs.

L'importance de la politique actuelle

Mais vaguement content dans cette situation. Mais pas assez pour argumenter dessus.

Assez de déblaterations (à chaque jour son nouveau mot, gambarimashooo !), on n’y comprend rien de toute façon. C’est surement une histoire de femme, de boulot, d’avenir, bref, la merde neuronale la boue du coeur, la fange psychologique, le caca émotif, bouh.

Parlons plutôt du Japon, et d’un sujet bien vain de préférence. Tiens, 2 jours dans le rectum de l’univers, par exemple. À Nasu. Nasu. Nasu. Ça ne vous dit rien ? Moi non plus. Et j’ai autant de chances d’y retourner que de dormir tête-bêche avec Réon Kadena. Enfin, si Réon m’invite, j’y retournerai, même si ce n’est pas en la bêchant que je risque de voir le moindre rayon de soleil. Ah ah. Oh oh.

Réon chyan
« Dégage, cloporte. »

Je sais, je vous ai déjà fait le coup du bled-où-y’a-rien il y a peu de temps. Mais cette fois, c’est différent : il pleut.

Nasu_route2

Mais c’est presque la même histoire, avec quelques variantes : on ne pique pas la voiture des parents, on loue une Mazda (oui, une Mazda ! Je voulais une Datsun, mais c’était pas possible) inévitablement grise, et roulons sur les routes de l’exil, vers la préfecture de Tochigi.

Nasu_route1

Non, je ne sais pas plus que vous où c’est. Au nord, vaguement. Infoutu de mémoriser les listes de ces maudites préfectures, mais faut dire, pour ce que j’en ai à battre.

Nasu_route3

À Nasu, histoire d’ajouter le laid à l’inintéressant, il y a des panneaux à touristes partout. Comme c’est absolument dénué d’intérêt, tu peux imaginer que les panneaux focalisent sur des sujets auxquels le Nippon est sensible : bouffer n’importe quoi n’importe quand et comment, payer cher pour un hôtel aux allures de décors d’opérette anglaise sous-traités au Sichuan, se faire pigeonner avec des musées qui sentent le canular et la caméra cachée, mais font pétiller l’oeil du naïf qui resortira faussement satisfait, histoire de ne pas s’avouer qu’il s’est fait enfler de 980yens. Gardons le sourire, soyons beaux joueurs.

Musée du nounours, musée du verre soufflé artistique, musée de la gommette vintage, musée de la biscotte entamée, musée du sourcil d’hommes célèbres, musée des tenues d’équitation de jeunes vierges de la jeunesse bourgeoise…j’hésite…

Nasu_Toyota qui roxxe
Voiture-type de la bourgeoisie stylée à la Marc Dorcel

Mais là, il pleut. C’est hors-saison : les vieux sont partis, l’été s’achève et les rhumatismes les achèvent, la neige tardera encore cette année et les cottages en bois peints aux couleurs vives puent la merde visuelle.

Nasu_Onsen qui pue_2Nasu_Onsen qui pue_5
Nasu_Onsen qui pue_3Nasu_Onsen qui pue_4

Restent les onsens: le premier n’a pas de bain d’extérieur, mais avouons qu’il est classe, tout en bois, à l’ancienne, un vieux bâtiment. De la rivière montent des effluves souffrées. 6 bains, dont le premier à 41 degrés et le dernier à 48 degrés, une saloperie dont je ne risquerais même pas une éclaboussure, de peur que mes couilles ne ressemblent à des œufs mollets en sortant. Histoire de montrer qu’il en a, le yakuza local en squatte les rivages, faussement détendu sur son cul fripé, avec sa voix roque qui harponne le tympan de ses consonnes et ses épaules tatouées, jolies, mais usées.

Nasu_Onsen qui pue_6

Ambiance 100% burnes inside. Je me fais chier, mais l’eau est bien.

L’absence de bon sens de la Japonaise se fait souvent sentir au moment où c’est le plus criant. Avec le recul ou par absence de recul justement, on peut trouver ça attendrissant.

La foret d'emeraude

« Tuons-les, j’ai jamais pu blairer les couples mixtes ! »

Persévérer dans un pauvre chemin de terre digne de La Foret D’Émeraude juste parce que le GPS indique que l’hôtel est assurément là-bas au bout est un exemple parmi d’autres.

Sydney Pheuxe J’ai déjà vu le moment ou nous serions embourbés dans la jungle et que même Sydney Fox aurait décidé qu’il fallait abandonner la voiture aux torrents de boues charriant boeufs, caravanes des campings de Vaison-la-Romaine et enfants brésiliens, tandis que nous attendrions les secours et la décrue pendus à une branche de tilleul allergène qui ferait rien que nous balancer du pollen dans les yeux, c‘fils d’pute !

Sorcerer bridge Mais non. Arrivés de l’autre côté du chemin ( mais sans traverser de pont comme dans Sorcerer, le magistral remake du Salaire de la peur, que je vous conseille vivement aussi), donc perdus, j’eus loisir d’entendre une voix fluette téléphoner à l’hôtel pour demander son chemin, expliquant qu’elle ne savait pas où nous sommes et qu’il n’y a rien autour.

J’ose pas imaginer la tête de l’autre au téléphone.

Toujours est-il qu’après quelques agitations de mandibules, touchers d’antennes et autres transferts de phéromones mobiloportés dont les autochtones ont développé une maitrise transcendante au fil des millénaires d’isolement consanguins, la copine raccrochait et disposait d’informations fiables et précises :
il fallait retourner sur la grande route et aller au zoo, puisque c’était à côté.

Nasu_route_1Nasu_route_2

Un hôtel qui vous accueille avec des guirlandes électriques qui clignotent à la fin septembre ne peut pas être mauvais, il ne peut être qu’atroce. Comme la « cuisine », et je jure que ça m’écorche d’écrire ce mot pour parler ce que je déglutis ce soir-là.

Nasu_entrée du pauvreNasu_soupe du pauvre

En fait, tout cela était très en adéquation avec l’ambiance anglaise, sauf peut-être le groupe de musiciens de pop-rock-jazz-new-orleans, automates en plastique animé, page 212 du catalogue de l’Homme Moderne, catégorie « les cadeaux de tellement mauvais goût que t’oserais même pas l’offrir à un ennemi pétomane et fan de Michel Leeb, même pour rire ».

Une heure de standards de fête du troisième âge façon muzak abominable qui tordait l’estomac autant que la sauce tomate-balsamique-basilic déshydratée de la cuisse de poulet aux miettes de pain sec. Une invective à manger vite.

Nasu_vin suspectNasu_dessert du pauvre

Avouons : nous avions délibérément choisi le truc le plus kitsch. Pas déçu : le lit à baldaquin en dentelle, avec les rideaux et la tapisserie à fleurs DIFFERENTES, mais dans les mêmes couleurs, quoique, juste assez pour que ce soit faux dans les raccords.

Nasu_manoir du meutreNasu_télé lénifiante

Si la pension ressemble trait pour trait à n’importe quelle scène de crime dans Detective Conan, que la bouffe meurtrit l’estomac et le bon sens avec, le bain a beau ne pas être une tuerie, c’est tout de même un bon point : en granite, et fermable À CLEF.

Vu qu’il n’y avait presque que des jeunes couples plus ou moins ringards et sans le sou (outre le mauvais goût résolument cheap, ai-je parlé du fait que c’était passablement bon marché ?), on peut penser que ça doit pas mal y baiser.

J’honorais Madame d’un autre liquide que la morve qui coulait à flot de ses orifices nasaux en ces froids jours préautomnaux, et nous dormions après une heure d’abrutissement télévisuel, bercé par les cris des animaux du « Safari park » avoisinant.

Dignity, always dignity.

Dignity

a

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