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Archives Mensuelles: février 2011

Your Mom’s Gonna Cry Again, part.6 : « Et maintenant, passons au plat de résistance ! »

18 vendredi Fév 2011

Posted by senbei in Kultur Schokk !

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La Swiss vole plus blanc, les chirurgiens allemand c'est la classe, Piolet et coup de bites, Sibérie much thank you., Tags will be updated later you double nigger !, Tapir Afghan, The Human Centipede, Titan est titanesque, Totoro sous vide, trous d'airs et fromages au goût pénétrants, tu beux bas me laisser zeule izi !

Jour de départ_aile_lune floue

Le 06 janvier 2001 2011.

Je suis dans l’avion, il est 21h32 à ma montre et 5h32 à l’arrivée, Titan blaste sa race dans mes oreilles de tapir afghan* je n’ai horriblement pas sommeil, j’ai déjà vu 2 films et parlé avec l’allemand bourru dont les coudes semblent avoir entamé un processus de fusion avec l’intégralité de l’accoudoir, on arrive dans 3h, mais commençons plutôt l’histoire au début.

* Tapir Afghan : fourmillier des burquas.

Jajajajajajaa
L’accoudoir est à moi, A MOI ! Tu as kompris, ja ?

Le voyage commence en Avril 2010. Lassé d’attendre et d’entendre chaque année la même histoire, je décide d’acheter un billet pour la France.

HIS m’annonce que presque tout est réservé et qu’il faut payer 125.000 hyènes pour voler avec une compagnie à la con, ma copine insiste pour que je prenne le billet et moi je pense que quelqu’un a versé du rohypnol dans mon cappuccino. Ça va être la fête de la rondelle sous peu ou quoi ? « Prends-le, puisque le mec de l’agence te dis que c’est le moins cher », dis ma femelle, mais le bouc en moi refuse et achète sur le net, Go-Voyage, Swiss Airlines, 834€.

Jour de départ_swiss1Jour de départ_swiss2

Puis, ce sont les jérémiades, comme quoi je pars seul, sabishii, tout ça.

Attends, je t’explique…ça fait 3 ans que je ne suis pas parti. Par manque de fric, de vacances, mais aussi parce que ma copine me faisait le coup à chaque fois, « pars pas seul, je veux y aller avec toi », suivi en différé (genre 3 mois après) d’un désagréable « mais bordel non, tu sais bien qu’à Noël c’est pas possible, je n’ai pas de vacances, moi ! ».
Alors dans la mesure du possible, j’ai toujours essayé de ne pas casser trop de sucre sur le dos des gens que j’aime sur le net, autant j’avoue que ce coup-là m’est resté un peu en travers de la gorge. Donc, je suis parti seul, et les supplications diverses n’y auront rien changé. Telenovelas style, bitch.

Jour de départ_avions1

Avant, j’ai reçu un cadeau. Un Ricoh, pour Noël anticipé, cette année. Pour moi, l’homme désagréable qui part. De la part de Jacqueline, l’avant-veille du départ. C’est une surprise pour moi, qui ne m’y attendais pas, et qui trouvais ces appareils photos bien sympa. Maintenant, j’en suis encore à essayer de maîtriser la bestiole, un peu frustrante pour le moment.

Jour de départ_petit dejJour de départ_apéro de l'avion

Encore avant, puisque la chronologie de ce post tient aussi droit que les dentitions locales, ça aura été plusieurs jours à essayer de trouver des solutions, sur quoi emporter, comment, pour qui. 21.3 kilos en soute, et hormis 2 paires de chaussettes enveloppant de l’umeshu, pas de vêtements: ceux-ci sont compressés sous vides, dans le bagage à main, quelque part entre la poterie, les jouets robots vintage et l’ordinateur portable. C’est ça l’horreur d’avoir une grande famille et tant d’amis. Je suis trop à plaindre.

Tototoro sous videJour de départ_Endormie

Faites un calcul rapide : 2 soeurs, un frère, tous mariés, 9 neveux, 3 oncles et tantes, 2 cousins. Déjà, la valise est pleine, et encore, j’ai zappé des gens. Puis, ajoutez les potos….

Fichtre
Piolet

L’aller se fait sans soucis. Je n’ai personne à côté de moi, j’en profite pour regarder Fritt Vilt 2 (la Suède, un hôpital, des piolets, un détraqué consanguins: pitch du siècle.) et The Human Centipede (avec le titre et le fait que le personnage principal est un chirurgien allemand, ça devrait déjà vous donner une idée), et un bon bollywood des familles (I Hate Luv Storys).

Jour de départ_aile_nuageuxJour de départ_aile_soleil rasantJour de départ_hublotJour de départ_aile_pays baltesJour de départ_aile_suisse

Mais j’imagine que vous n’en avez rien à foutre, mais d’une puissance intersidérale, alors que la Sibérie, c’est toujours magnifique, que l’on mange toujours trop et n’importe quoi dans les avions et qu’il fait bon fumer un clope en arrivant à Zurich.

Jour de départ_horizon_5Jour de départ_horizon_4
Jour de départ_horizon_3
Jour de départ_Avions2

Vincent et sa porsche m’attendent à Lyon, on rentre, on ouvre le pinard, sort le saucisson et le pain prétranché Carrefour, et on bavasse. Alors que je bouffe plus de saucisson en 1h que je n’en ai bouffe en une année japonaise, que je commence à caler franchement et piquer du nez en conséquence, Vincent me fait remarquer qu’il n’est que 8h et moi je vois à ma montre que j’ai fait une nuit blanche.

« ting !»

C’est quoi ce bruit ? Le four ?

« Les andouillettes sont prêêêtes ! »

Eeeeeh ? Maismaismaismais….Essaye de t’imaginer manger une andouillette+platrée de haricots verts au petit déjeuner après une nuit blanche. Un coup de rouge pour faire passer ? Très bonne, mais pour le coup, je roupille comme un porc en ayant l’impression d’être le boa du Petit Prince avec son éléphant dans le bide. Bienvenue au pays.

Jour de départ_ça caille

Phrase de vieux cul n°182 : »C’est toujours meilleur dans l’assiette du voisin »

01 mardi Fév 2011

Posted by senbei in Bring Out Your Breads !, La Bright Life in Tōkyō

≈ 12 Commentaires

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Cendrillon du ghetto, Clarence le palet doré du Tibet, Les japonaises sont vulgaires et vénales, pas d'idée pour les tags, Restaurants étoilés au japon, Robin le bucheron Isetan, Thierry Voisin

Avant-propos : ce chiffon virtuel a été écrit il y a quelques mois et j’ai tardé à le mettre en ligne. Le relire était une idée atroce, il en sort qu’il est atrocement inintéressant. Cependant, j’ai trop à faire pour vous offrir autre chose, donc je le poste pour éviter le déshonneur de passer sous la barre des 10 lecteurs. Merci de votre compréhension.

Spotted

Toute histoire d’alimentation contient sa portion de cul, qu’on soit gourmet ou tractopelle à graillon. Ça rentre ou ça sort, mais bon…

Cette histoire commence face à la chiotte de la gare, où les filles font la queue. Elles sont prudentes : ce soir, c’est feu d’artifice, et on ne sait jamais, parfois, après le deuxième CC lemon, on a la vessie au bord de l’implosion, comme un hamster coincé tombé par hasard dans une soirée gang-bang chez des zoophiles. Mais ce qui suit n’est que poësie et finesse, pureté et blancheur, comme la feuille de laurier qui caressait mes fesses à défaut de la couronne que je mérite à vous écrire, ingrats trognons de pomme que vous êtes.

Les Saisons_yes Mother Fucker !

« Oh, mais c’est juste à côté ! », que j’eus le plaisir de répondre au Systolique qui me demandait « Où est-ce ? » à l’annonce de ce projet de diner chez Thierry Voisin. Oui, mais à côté de Yurakucho, à l’Hôtel Impérial, une des plus vieilles pensions de Tokyo. Alors que vers 7h, je pressais le pas en retard et donc en sueur, dans les rues de Roppongi blindées de jeunes et vieilles conasses vénales que sans doute seul l’argent fait encore mouiller.

Giroppon_Illuminations en forme de bites de chatGiroppon_vers le stupre

Les 2 autres pieds- nickelés attendaient au bar du Grand Hyatt. Un Oban, une dunhill et ça repart. Je n’ai jamais compris pourquoi il faut prendre un taxi pour aller diner dans un hôtel, mais c’est surement un truc subtil, une superstition cachée ou un rite vaudou pour exorciser la langoustine, du genre.

Giroppon_bar du HyattLes Saisons_La misère à nettoyer

Cet hôtel sent le vieux, la vieille gloire, il est taillé comme une carrière, voire les Celliers du Dauphin, leader quasi-mondial de la piquette à étiquette dorée.

Les lustres semblent cauchemardesques à nettoyer, les couloirs, prêts à accueillir le remarque de Shining ou un épisode de Colombo, ce qui tombe bien parce que Robin pourrait remplacer au pied levé ce bon vieux Peter Falk dont la cervelle est devenue passoire à force de filtrer les indices. Pauvre de lui...

Les Saisons_Shining 2

Un Père Noël transsexuel au pied du sapin géant, un enterrement au fond du couloir et une entrée de resto trouvée au détour d’un couloir, mais un bon accueil, par le chef en personne, waouh !

Il est sympathique, la chevelure grisonne et il a l’air de savoir ce qu’il fait. En effet.

Les Saisons_La bouillabaise

La carte est un peu déroutante, pas parce qu’elle surprend, mais parce qu’elle ne nous donne ni vrai dilemme ni vrai coup de cœur spontané. Les intitulés sont longs, l’image en bouche est complexe, incertaine. Le prix est assez complexe aussi, mais c’est prévisible vu le parcours, le savoir-faire, les matières, les étoiles.

Les saisons_Le menu

Le cadre rétrokitchbanal déçoit un peu, en conséquence, on se dit qu’il mériterait mieux.

On ajouterait bien le service sur la liste des bofs, puisque sur la fin, il peine à suivre : le café arrive avant le dessert alors qu’il a été précisé « en même temps », la carte n’est pas proposée à celui qui à choisi de ne pas prendre de menu et le préposé au pain semble occupé ailleurs, à trier les épis, peut-être.Mais ce sont des détails. Qui plus est, que le chef vienne conseiller et voir si tout va bien est agréable. J’aurais bien aimé savoir un peu plus comment il vit sa situation au Japon. Il parle de chance et d’opportunité, mais que devient la vie privée là-dedans ? Un chef expatrié ne vit-il que pour son travail ?

[Pause de 48heures]

Voilà ce qui arrive quand on tarde : Clarence a posté son truc, je l’ai lu et c’est du bon, donc je suis absolument démotivé pour en parler plus. Pourquoi j’écrirais la même chose ?

Ah pi med’ ! Je continue.

Les saisons_amuse-bouche 2Les saisons_Pain
Les saisons_Beurre en lévitationLes saisons_Canard colvert

Donc, comme le dit le boss, pas trop de superflu, d’amuse-bouche (je vais au resto pour manger, pas pour qu’on me chatouille, j’apprécie donc), non, du solide, du puissant, du tranché. Les goûts sont élaborés, mais net, vifs, le contraste clair et bien sentit, c’est la bonne surprise.

Les saisons_Ravioli

Je me demande comment ça passe auprès des Japonais, d’ailleurs ? La sauce du canard de Beauce est presque un peu trop corsée, alors imaginons ce que ressent l’ami Tanaka et sa bouche de dégustateur de nuances de riz par appellations géographiques ?

Les saisons_Dessert1Laphraoig 15 ans

Que ne mourra-t-il pas d’une crise de diabète spontané en goûtant la glace au caramel qui surmonte la poire rôtie, elle qui baigne délicieusement dans une crème anglaise très réussie, mais que l’écrasante douceur de la boule vient ruiner ? Je ne suis pas porté sur le sucre, c’est vrai, mais là, c’est vraiment un peu abusé. Encore une fois, c’est au dessert que les grands restaurants perdent des points.

Les saisons_Mignardises1

Robin cavale vers le train, le chef est parti se coucher, laissant Clarence sur son souffle, privé de l’occasion d’exercer son talent pour la flagornerie (j’adore !). On grille un clou de cercueil et on rentre.

[un jour plus tard]


Le GIRA GIRA GIRLS, Clacla me l’a vendu en ces termes :

[…]genre: Diner chez Thierry Voisin (du lourd, tout le monde me dit de me jeter dessus) et on poursuit du côté de shinjuku […] Je crois que j’ai l’endroit capable de nous faire marrer, au menu: Pole dance, stromboscope façon pachinko, et girl band rock énervé mais sexy sur une mini scène.

La bise virile, mais tendre, […]
Clarence.

Blafard style_Raspu

This looks shoped !

Évidemment, ça fait envie...(À part le stromboscope, sans doute une sorte de trombononage façon stroboscope, j’ai pas creusé, je veux rester pur) mais le doute se fait sentir : en plein dans ce Kabukicho que j’exècre (le cul ne se paye pas, il se prend ! ), une entrée qui pue le bling-bling en plastique, des tarifs trop raisonnables pour ne pas pas cacher d’autres que tu prendras comme un train dans la face avant d’avoir vu venir, une impression qu’un sorcier cubain va y voler ton âme…je freine des deux pieds, la couardise de ma nature suisse ressort bruyamment.

Wtf_What the Fairy1Porte-enseigne et keitai addict

Comme 3 gosses perdus dans Pigalle avec un billet de 50 francs, on hésite. Robin négocie vaguement avec son bagou de séfarade faussement égaré dans le salon du blazer en cuir (circa 1992), Clarence veut foncer et je freine des 2 pattes arrière.

Laurel et hardyFreesbees alimentaires

On finit dans un Yakiniku qui sert des chips de viande congelée après un bref passage dans le Goldengai funèbre du dimanche soir.

Un laphroigh 15 ans d’âge, la très belle cape d’un Davidoff, des fruits secs et la vue de Shinjuku la nuit depuis l’hôtel Prince, un paisible petit lot de consolation, et on rentre.
On ne peut pas tout avoir.

a

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