• About
  • Emanüs
  • Siouplaît Missieu !

Your Hero Dies Today

Your Hero Dies Today

Archives Mensuelles: avril 2011

Phrase de vieux culs n°135 : »Oui mais il était bourré, t’as vu… »

05 mardi Avr 2011

Posted by senbei in Kultur Schokk !

≈ 11 Commentaires

Étiquettes

BrackOut, fermeture de discothèque à Bar-Le-Duc, Fukushima en pédalo, Japan Yokoso !, nippon-chiffon-carpette, Nuits blanches in Hiroshima, protégé des radiations à Hiroshima, Smooth operator, steak tartare de restoroute

Hiroshima_Soleil Noir

Hiroshima, voilà une ville où l’on se sent protégé des radiations. Déjà, c’est très dégagé, on se demande pourquoi. Les dimensions de la ville sont très agréables. L’ambiance est sympa, avec ces tramways, ces longues longues rues commerçantes pleines de cafés, de magasins hypes et toutes ces choses dont Jud vous parlera mieux que moi.

Hiroshima_tramway2Hiroshima_TramwayHiroshima_quais2Hiroshima_shotengaiHiroshima_NYNY

Les Japonais sont un peuple qui ne fait pas vraiment confiance au kiki des hommes. Jacqueline me fit un scandale pas possible, une jalousie terrible face au fait que j’allais à Hiroshima et que je n’y connais qu’une femme. J’aurais décidé de visiter la côte de Fukushima en pédalo qu’elle aurait accepté, mais aller boire une pina-colada avec une femme mariée à Hiroshima, ça ne passait pas. Nous n’avons pas la même échelle de valeurs, visiblement, et que ça soit culturel ou non, ça ne passe pas pour moi. Je l’ai mauvaise.

Hiroshima_Promenade des atomes_rc

Alors « What happened in Hiroshima », finalement ?

Premier jour : Beaucoup d’imoshochu, beaucoup de parlottes et un bon mal de crâne au réveil. Puis, je partais direction Fukuyama, chez Madame Boddicker et Famille. Il fut convenu que je reviendrais à Hiroshima vendredi soir, histoire qu’on se fasse le boule, quand même. Donc, place au…

Deuxième jour à Hiroshima :

Hiroshima_Musée

Le musée de la bombe atomique est extrêmement émouvant, ça te colle un steak tartare de restoroute dans le ventre façon mois d’aout, tu n’y fais pas le malin. Je conseille très fortement, même si ce n’est clairement pas le meilleur préliminaire pour sortir faire la bringue.

Hiroshima_Izakaya_rc

Quelques cafés forts (au New York New York, sympathique café-bistro), campari orange et izakaya plus tard, nous chantons du Donna Summer et du Sade au BrackOut, bar karaoké.

Hiroshima_Jud à l'izakayaHiroshima_brackout

En fait, Jud chante, et plutôt bien…mon voisin de comptoir, nippon-chiffon-carpette, resté dans les toilettes des éternités pour des raisons qui ne doivent pas être bien jolies, quelles qu’elles soient, bref, il doit compter dans les 8 personnes au Japon qui n’aiment pas Sade, puisqu’il décide de balancer un verre dans un coin de la salle, un truc qui siffle à 10 centimètres de nos têtes. Ambiance fermeture de discothèque à Bar-Le-Duc, 6h du matin…La tension monte d’un cran, quand il s’engaste avec le gérant, qui fait environ 20 kilos les jours de pluie et que j’admire parce que non seulement, l’avenir prouve qu’il a des couilles, mais aussi parce qu’il comprend les sons qui sortent de la bouche du crétin-pète-cul-de-verre.
Ce dernier sort en à la hâte pour revenir plus tard particulièrement remonté, accompagné d’un figurant dont on ne saura jamais le rôle exact, si ce n’est dans l’inutilité absolue.

Hiroshima_Smooth operator

Ayant visiblement une dent contre Jud pour une raison qui nous échappe tous (il déteste les Coréens, ça, il nous l’a dit, mais c’est pas exactement comme si on avait la tête de Yon-sama), ça va être festival : insultes, crachat et finalement, il empoigne un verre à pied et le brise sur le comptoir, à 40cm de Judi-chan, qui a juste le temps de protéger son visage et s’en tire avec le choc et un coup de mou, mais aucune blessure.

Yokataaaaa…

D’un point de vue extérieur et égo centré, c’est frustrant comme tu restes con quand ça arrive. Il y avait 2 mecs derrière lui, moi derrière Jud, mais le temps qu’il prenne le verre et le pète, ça dure une seconde et tu n’as le temps de rien faire (l’alcool n’aidant personne), même tes mains arrivent en retard pour protéger. Le mec fut empoigné, trainé dehors, je ramassais le pied du verre ensanglanté (il a du bien s’ouvrir, le con) et le figurant s’excusait en nous enjoignant de laisser tomber, « il est malade, vous comprenez ». Noooon ?

La violence a tendance à me faire flipper, mais je pense quand même qu’il aurait pris cher s’il était revenu. En même temps, c’est facile de dire ça après coup.

Hiroshima_hiromarseille, même combatHiroshima_la plaine
Hiroshima-Marseille.

Hiroshima Yokosooo !

Le reste de la nuit sembla presque conventionnel : boire, changer de bar, fumer des paquets de clopes, reboire jusqu’au matin, refumer…La nuit blanche classique. Avec l’option téléphone arabe en plus, tous les barmen appelant le karaoké pour en savoir plus.

Hiroshima_gaijin desepéré

Après 30 ans, j’avoue que les nuits blanches font un peu plus souffrir qu’avant. Surtout le lendemain, quand tu te réveilles dans le bus et que tu es sur un pont autoroutier menant dans les îles après Onomichi, signe manifeste que tu as oublié de descendre à ton arrêt.

Phrase de vieux culs n°134 : »De toute façon, c’est la merde partout pareil »

04 lundi Avr 2011

Posted by senbei in Kultur Schokk !, La Bright Life in Tōkyō

≈ 5 Commentaires

Étiquettes

Arashi se sépare, décès d’Hello Kitty, Gaijin invasion, gaijins, Le nucléaire ou la bougie ?, Les grosses miches de la boulangère sentaient le poulpe, Les menstruations difficiles de Godzilla, Prius tuning touch façon Mad Max, Rasons les touffes des Japonaises pour faire les couvertures des réfugiés, Tokyo sous les bombes, Trolololololooooo, Une timbale en fer pour survivre à l'enfer, vils venaient violer les filles et piétiner les takoyakis

Flash spécial : interruption du récit des vacances franco-suisse pour cause de…de...parce que.

Exode_pénurie de thon mayo

Comme vous le savez déjà, la situation à Tokyo est catastrophique : plus de courant, plus de trains, plus de natto. Les messages alarmants arrivent de partout, et c’est sûr que ça doit être pire encore en réalité: si la télé le dit, c’est que ça doit être vrai. Mais comme ça vient du gouvernement, c’est surement pire que ça en vrai.

Exode_trains de l'exil

« Ça », c’est quoi ? Mais tout, enfin ! Songez : d’abord un gros tremblement, puis les environs secoués non-stop par la suite, un raz-de-marée qui emporte tout, enfin les centrales qui pètent comme Carmet et De Funès dans La soupe aux choux…What’s next ? Les menstruations difficiles de Godzilla ? Ultraman dyssentrique ? Le décès d’Hello Kitty ? Arashi qui se sépare ?

Le Japon est damné, les étrangers fuient sur les routes, emportant les matelas Patagonia sur le dos du labrador, les drones sifflent sur nos têtes, y’a pénurie d’onigiri thon-mayo, 40 minutes de queue au McDo, les bandits de grand chemin terrorisants les foules avec leurs Prius tuning touch façon Mad Max, pneus à picots sur chassis relevés, pare-buffle KITSON et plaque de métal percée soudée à même le pare-brise (un morceau de bravoure, parce que la soudure sur de l’alu, accrochez-vous !). Les femmes au foyer polissent des silex au bord de la rivière Kanagawa, les hosts coupent leurs crinières de cheveux pour faire des manteaux faux-Vuitton pour l’hiver atomique, les entreprises de lance-pierre sont entrées au CAC 40, il n’y a plus que la famille Pierrafeu à la télé, c’est l’horreur.

Sur les routes de l'exil
Réfugié atomique.

Bonne note : le taux de suicide a singulièrement chuté, les trains ne circulant plus ou presque, le salaryman n’a plus de rame sous laquelle se jeter.

Le nucléaire ou la bougie ? Vive la cire ! Je me suis brossé les dents avec une bougie tous les soirs pendant une semaine pour économiser de l’énergie : la brosse à dent électrique, c’est le diable. Puis j’ai fui moi aussi, sautant dans les shinkansen en marche, me cachant dans la forêt et mangeant des racines, terrorisant les villageois de mes flatulences (va digérer des racines crues, cono !), fouillant les poubelles des kombinis pour trouver une feuille de nori abandonnée que je rangeais dans une timbale en fer pour les jours de fête, comme l’anniversaire de l’Empereur, par exemple.

oSAKA mon amour

Finalement, je suis arrivé à Osaka. Les gens étaient sympas, et chose étonnante, ils parlent souvent plus anglais que ce qu’on pourrait croire.

Surtout quand tu leur parles en Japonais d’ailleurs, ce qui te fait vraiment douter de ta faculté à communiquer dans la langue de Ge-Ge-Ge no Kitaro. Mais c’est gentil. À Osaka, passé une première frayeur (je croyais 2 jours durant avoir oublié le chargeur de l’appareil photo), la vie était assez tranquille, du moins jusqu’à l’arrivée des hordes de Gaijins, venus tuer les femmes, violer les filles et piétiner les takoyakis.

Chateau d'Osaka_Murailles_1Chateau d'Osaka_Murailles_2

Avec Manu et son schtroumpf, nous visitâmes l’aquarium géant (la méga classe, vraiment, chaudement recommandé), le château plein de Chinois qui viennent rien que manger le riz de la bouche des Japonais, les rues commerçantes. La ville est relativement moche, mais il faut croire que l’on y vit pas trop mal.
Chateau d'Osaka_Murailles_3
J’y croisais aussi une petite femme boulotte qui s’avérait être mon ancienne boulangère de Setagaya, retournée au pays pour faire des okonomiyaki (c’est original…). Elle me donnait sa carte (peut-être dans l’optique d’une secousse) et on bavassât sur l’étrangeté des coïncidences, bref, désolé mais il faut que j’y aille, bé voui l’heure tourne, c’est ça, à bientôt, bye, on s’écrit on s’met un doigt, tout ça...

Puis, tout de camouflage vêtu, comme toujours depuis que je joue à Call Of Duty au travail, je pris le shinkansen vers le Sud, après avoir vendu un rein au marché noir pour payer le billet.

a

Commentaires récents

davidbhimself dans Phrase de vieux culs n°1977 :…
Phrase de vieux culs… dans Phrase de vieux cul n°344 :…
Burzum dans Phrase de vieux cul n°812 :…
Kai dans Phrase de vieux cul n°812 :…
Proulx Michel dans Phrase de vieux cul n°812 :…

foobar2000 audio player

CC

Creative Commons License
Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons.

Blog Stats

  • 226 815 hits

Pages

  • About
  • Emanüs
  • Siouplaît Missieu !

Archives

  • octobre 2021
  • juillet 2015
  • juin 2015
  • mars 2015
  • janvier 2015
  • novembre 2014
  • octobre 2014
  • août 2014
  • mai 2014
  • avril 2014
  • mars 2014
  • janvier 2014
  • novembre 2013
  • décembre 2012
  • août 2012
  • juillet 2012
  • juin 2012
  • mai 2012
  • décembre 2011
  • octobre 2011
  • août 2011
  • juillet 2011
  • juin 2011
  • mai 2011
  • avril 2011
  • février 2011
  • décembre 2010
  • novembre 2010
  • octobre 2010
  • août 2010
  • juillet 2010
  • juin 2010
  • mai 2010
  • avril 2010
  • mars 2010
  • février 2010
  • janvier 2010
  • décembre 2009
  • novembre 2009
  • octobre 2009
  • septembre 2009
  • août 2009
  • juillet 2009
  • juin 2009
  • mai 2009
  • avril 2009
  • mars 2009
  • février 2009
  • janvier 2009
  • décembre 2008
  • novembre 2008
  • octobre 2008
  • septembre 2008
  • août 2008
  • juillet 2008
  • juin 2008
  • mai 2008
  • avril 2008
  • mars 2008
  • janvier 2008
  • décembre 2007
  • novembre 2007
  • octobre 2007
  • septembre 2007
  • août 2007
  • juillet 2007
  • juin 2007
  • mai 2007
  • avril 2007

Top Posts

  • Phrase de vieux cul n°117 : "Il ne sait pas où il a mal, celui-là..."

*Lobotomie quotidienne

  • A la campagne
  • Clarence Boddickicker’s Nasty Diary
  • Géraniüm
  • Le Mouton Noir
  • Les fleurs du malt
  • Nose and Tail at Home
  • Robert Patrick
  • Tomostyle
  • Vins étonnants

Art Fags

  • Lunkie
  • Tokyo Undressed
  • Yusuke Hashimoto

Blogs

  • Clarence Boddickicker’s Nasty Diary

Caviar pour oreilles

  • Celeste
  • Killlie
  • Let’s Dance With Pink Lady !
  • Stonehenge Mailorder
  • X-Offender

Copinages

  • Guy Pinard
  • Pâtisserie Ma Prière
  • The Next Door
  • Viesben
  • WeberHaus
  • X-Offender
  • Yusuke Hashimoto

Cuisines et dépendances

  • Le Pétrin
  • Tronche de Cake

gaudriole

  • Générateur de Dark Vador
  • Tu Mourras Moins Bête

Japon

  • Ah, itten, torimashita ne !
  • Itadakimasu!
  • La cabane d'Hector Malot
  • Made in Tokyo
  • Robert Patrick
  • Woo

La ligne sous l'image

  • Frigorifix
  • Sous-Titres.eu

Sites

  • Crimethinc

Technolyzing...

  • De la conception de la guerilla urbaine

Utilitaires

  • Ubuntu

Propulsé par WordPress.com.

Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies
  • Suivre Abonné∙e
    • Your Hero Dies Today
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • Your Hero Dies Today
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné∙e
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre