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c’est un lâcher de bisounours, figues molles, Onomichi way of life, Partagas n°3, Pedobear final wars, putafranges de la brousse, T'es bien brave mon garcon, Toki wo kakeru shojo
Onomichi est une chouette petite ville, très cinégénique, et pour preuve, Madame Boddicker m’apprend que nombre de films ont été tournés ici. Tokyo Monogatari, Toki wo kakeru shojo et bien d’autres.
Ramen+gyoza, montée à l’observatoire, balade dans les rues, parfait pour digèrer la nuit de débauche.
J’aime bien les villes de construction navale, et c’est le cas. Un chapelet d’îles entoure les côtes et les protègent des tsunamis, ce qui n’est pas sans rassurer ma famille.
Shikoku n’est pas loin, le climat est assez clément, ça doit être sympa d’habiter dans le coin, surtout si on comprend le dialecte local. J’avoue que je ne comprends pas grand-chose aux dires des grands-parents de la famille qui m’héberge gracieusement, mais je m’y suis habitué doucement. Sinon, je me suis contenté de faire des tartes et des gâteaux, déjà assez gêné de ne pas arriver à me faire oublier comme ça. On a beau essayer de se faire petit, je suis comme un éléphant empêtre dans les ronces un jardin de bonsaï, ce qui est non seulement une image de merde, mais aussi insultante pour les éléphants. Bref, ils étaient tous très gentils, malgré le bordel qu’est un étranger dans une maison familiale rodée par l’habitude du quotidien.
C’est foutrement inintéressant, ce post, non ? Heureusement qu’il y a des photos. Pas moyen de me foutre de la gueule des gens gentils ou de casser ce qui me plait. C’est plus un blog, c’est un lâcher de bisounours ! Diabétiques, passez votre chemin.
J’hésite vaguement…
Que dire de Fukuyama ? Rien. C’est la ville de province par excellence, le genre de patelin que toute personne venant d’une ville guère plus grande méprisera naturellement. Non pas qu’il n’y ait pas tout ce dont tu as besoin : le Japon est un pays assez étonnant puisqu’où que l’on aille, il y a toujours ce petit café sympa avec des Partagas n°3 édition limitée 2006 (un rêve de cuir de cigare, une partouze de saveurs subtiles dans ta bouche), ce boui-boui qui fait des ramen de folie, cette boulangerie qui fait autre chose que des éponges (d’ailleurs, quant à la grosse pénurie de pain de mie dont parlent les médias français, l’explication est assez simple : on a tout utilisé pour éponger le tsunami).
Mais dans l’esprit des gens qui n’y habitent pas (ou qui y habitent aussi), c’est la campagne, comme si c’était une mauvaise chose.
En tout cas, le coin donne envie d’y revenir. Potentiellement, en terme d’enseignement et de putafranges aux jambes interminables qui te cassent l’iris en une microseconde, je ne sais pas, mais en terme de tourisme, de qualité de vie, de climat et de figues molles (fou ce qu’il y a comme figuiers), ça l’effectue.