Étiquettes
Amicale des alcooliques, c’est des paroles d’ivrogne, I’ve got the weirdest boner right now, japonais bourré, si t’as pas d’amis huge un poteau, un poteau vaut bien un pôte
Toi, t’es un vrai pôto, tu sais !?
25 mardi Oct 2011
Posted Uncategorized
inÉtiquettes
Amicale des alcooliques, c’est des paroles d’ivrogne, I’ve got the weirdest boner right now, japonais bourré, si t’as pas d’amis huge un poteau, un poteau vaut bien un pôte
Toi, t’es un vrai pôto, tu sais !?
21 vendredi Oct 2011
Posted La Bright Life in Tōkyō
inÉtiquettes
Agnès Giard en Ilsa dans un remake de l'enlèvement des Sabines, Fukushima c'est la faute à Raël, Ichikawa Miwako, Illuminatis financés par Microsoft et la CIA et Yves Rocher, Judas Priest m'a tuer, La déesse à la tête de mérou, le Vrai Japon, Mater des culs à Tokyo, sabbat de vierges qui s’ignoraient salopes, urotsukidoji
Raël me tripote malgré mon âge avancé, il en est arrivé des trucs depuis le début de 2011.
Mais je pense que pour le coup, ayant épuisé le sujet séisme, quoique quelques branlettes tectoniques nous réveillent de temps à autre, j’ai du mal à savoir sur quoi embrayer.
Parler du nucléaire ? Pour quoi faire ? D’autres le font bien mieux. Et je préfère fermer ma gueule sur le coup. Le non-professionalisme poussé jusqu’à la connerie n’est sûrement pas un truc qui me rebute, mais il y a déjà assez de gens qui se rendent ridicule dans ce créneau, à grand coup d’ « on nous cache tout, on nous dit rien » (Oui, j’ai mis NOUS et ON dans la même phrase, ça vous montre le niveau), discréditant de très légitimes questions et informations en les noyant dans un style à se faire suicider les nègres de Sulitzer, une interface digne des heures de gloire des webpages geocities et surtout un sens de la paranoïa et du n’importe quoi glané sur le net sans travail sur les sources qui horrifie l’ex-étudiant en sciences humaines que je suis.
Quitte à entendre que c’est à cause des ex-tortionnaires du camp 731 reconvertis dans le bâtiment (par l’entremise de la mafia) qui ont choisi un béton trop armé en armatures acier dans la chape de la centrale, afin que le fer se croise en forme de pentacles pour évoquer Urotsukidoji dans un sabbat de vierges qui s’ignoraient salopes avant de prendre du plaisir à être violé* pendant 4h44 par des machines à pilons mécaniques de 28 cm (de diamètre) s’agitant au rythme de Breaking The Law de Judas Priest, tout ça pour le compte des Illuminatis financés par Microsoft, la CIA et Yves Rocher, et bien je préfère encore aller boire un coup à la buvette du quartier. Quitte à lire des conneries, autant qu’elles soient drôles et bien documentées.
*(Agnès Giard conteste en coulisses, il paraît qu’elles seraient consentantes et que c’est le propre de l’émancipation dominatrice nippone qui heurte nos subconscients judéochrétiennes et la mémoire génético-culturelle romano-européenne -donc potentiellement nazi – de l’enlèvement des Sabines).
Ce blog n’a pas une volonté éducative à la jésuite : Je n’ai pas la conviction de vous convertir à quoi que ce soit, ni au zoroaroisme (c’est presque tentant, notez), ni au culte d’Ichikawa Miwako (les Égyptiens avaient le dieu à tête de chien, Ganesh une tête d’éléphant, et Ichikawa Miwako une tête de mérou, alors ça tient la route), ni au VJ (le Vrai Japon, censé être la religion de la plupart des étrangers blogueurs ici, ou ailleurs d’ailleurs, qui ont absolument à défendre leur exégèse du pays , qu’ils aient un truc intelligent à dire, ou pas).
L’idée, c’est de parler de ma vie personnelle (subjective, par essence), de faire les phrases les plus tarabiscotées possibles dans un élan de discipline d’écriture sado-masochiste, d’étaler ma maigre contre-culture comme de la gelée de coing (message subliminal : envoyez-moi-z-en tas d’enculés!) en espérant être un jour pigiste freelance sans envergure pour Teknikart (ça existe encore?) ou poête pour Vice (dans la rubrique : « le vers tue ! »), et espérer vaguement que l’ironie des situations vous fera réfléchir un peu.
Oui, je suis un optimiste : j’imagine que si une majorité de personne pense que « Pourrais-je avoir un café ?» et « Puis-je avoir un café ?» se résume juste à une question de politesse, j’espère que quelques-unes sont capables de voir qu’il s’agit aussi du niveau de confiance en soi du locuteur.
Ainsi va-il de ce blog. Vous y verrez le Japon (ou pas) que vous voulez, vous n’y verrez rien ou vous y verrez bien plus que prévu, à y repenser entre 2 levrettes basques (avec les mains qui pelotent le nichon) ou 2 sandwichs grecs (pas d’images, ça va comme ça?). Mais je ne vais pas vous prendre par la main pour vous expliquer, j’ai bien d’autres choses à foutre. Mater des culs, par exemple.
04 mardi Oct 2011
Étiquettes
150.000 yens de téléphone, Kajigaya, Kawasaki, Le petit Bruno Mègret illustré et ses 100 clichés sur les métèques, Les agents immobiliers écoutent Fraction Hexagone, Small Town Boy, T’AS TON TANN’S ?!
5 gigas de photos transférées sur le disque dur, c’est de l’archéologie pour les yeux et le coeur, des couleurs d’une autre saison, l’odeur des mauves que le corps reconstitue cérébralement, le soleil qui se couche sur le dépôt de train.
J’aime bien mon appart...certes, j’entends l’eau couler quand la voisine prend sa douche, un truc bizarre bourdonne non-stop dans la rue, mais sinon, rien à dire.
J’aurais pu faire un article composé uniquement de jérémiades sur combien c’est dur de trouver un appart.
J’aurais pu cracher ma bile sur le racisme des proprios qui te refuse tellement systématiquement les étrangers que l’agent immobilier doit improviser en disant en disant que t’es prof d’université sans quoi ça raccroche aussi sec. Qu’il t’explique qu’il choisit de demander « Acceptez-vous les Français ?» et non « Acceptez-vous les étrangers ?», sans quoi, le proprio penserait que je suis peut-être coréen, voire pire, Chinois, et faut bien dire entre nous que c’est un peu une sale race, hein… Parce qu’ils viennent et s’installent à 8 dans un studio, font du bruit et puent, sans compter le loyer qu’ils ne payent pas ?
Ahah. Il suffit de se faire une petite session « Le petit Bruno Mègret illustré et ses 100 clichés sur les métèques » pour que l’amicale des agents immobiliers entonne du Claude Barzotti en choeur.
Alors que c’était déjà un peu éprouvant de les côtoyer pendant des heures durant, avec leur conversation de bambou mort (« et sinon, vous aimez bien boire un coup ? Moi j’aime la bière… »…wow…), avec leur face de similihost de seconde zone, chaussures pointues, MAIS carrées parce que buziness-iz-buziness, coupe de semi-perruche moitié déluge de gel moitié David Beckham en décalage horaire, costards à rayure juste assez clinquant pour éviter d’être pris au sérieux autant par l’internationale des gens stylés que par les nénettes qui ont le moindre goût, bref, avec leur touche cheap d’aspirants-symbole de la bulle économique, il faut en plus se farcir leur fausse condescendance face à ton statut de bougnoule du Japon.
Pas que ça hérisse tout le monde, hein ? Il y en a qui ne te prennent pas en traître et qui te disent que ça ne va pas être possible à peine tu as poussé la porte de leur placard à dossier (communément appelé AGENCE, ici).
Mention spéciale à celui de Shoinjijamae qui répondit que c’était déjà loué quand je lui disais que je m’intéressais aux apparts vantés sur les affiches qu’il posait devant mes yeux. Après quoi, comme je lui demandais ce qu’il avait d’autre, il a dit : rien.
Ah.
Il aurait bien mérité de se faire pourrir, mais j’étais déjà épuisé, autant par sa connerie que par la recherche.
9 agences, 34 apparts visités, 48 refus préalables pour étrangéitée. Plusieurs désistements après accord préalable, comme celui de Futako-shinchi : pas cher, bien situé, lumineux…
Le proprio répond que c’est OK, en plus sa femme parler un peu français, ils adorent le Poitou-Charente, mais pensent que Ségolène devrait arrêter de dire n’importe quoi pour faire son intéressante, et ils ont un chalet en Savoie, où ils dégustent un petit reblochon arrosé d’une bouteille de roussette du coin, les soirs d’août quand la montagne fraîchit et que la lumière change, les longs couchers de soleil rougissants annonçant l’automne, ses pluies et la rentrée des classes pour laquelle il faudra acheter un nouveau cartable, d’ailleurs Naoto chante « T’AS TON TANN’S ?! » à tue-tête dans toutes les collines, il a encore du manger des champignons avec son grand frère.
Je le sentais bien, mais 2 jours plus tard, ils ont changé d’avis : ON (notez combien c’est précis…genre, le frère du gendre du marchand de légumes connaît quelqu’un qui…) leur avait dit que les étrangers ne faisaient rien que des problèmes.
Retour à la case départ.
Revisites, re-mailing intensif, cette fois avec Fukamin, un copain agent immobilier qui m’aidera beaucoup dans la manoeuvre, négociera, organisera et qui finalement dénichera l’appartement qui va bien et où je suis désormais. Et je le remercie de tout coeur.
Voilà, la life continue. Avec un peu de chance, la situation économique devrait se débloquer doucement, et je pourrai sans doute rembourser les 150.000 yens de téléphone que je dois à une Jacqueline (qui a eu la gentillesse de ne pas me les réclamer) avant novembre. D’ici là, j’aurai aussi l’occasion de poster autre chose que des banalités et des photos.
Pour l’immobilier, vous penserez à faire un tour ICI.
Ça vous instruira bien plus que mon verbe.