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Your Hero Dies Today

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Archives Mensuelles: mars 2014

Phrase de vieux culs n°18 : »C’est quand même très laid, comme langue ! »

17 lundi Mar 2014

Posted by senbei in Uncategorized

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Bangkok, carrelage-passion, Dark Metal Temple Of Doom, duckface, La soif de l'or, massage thailandais, monumentale erreur, norovirus, poses de merde, russes et chinoises même combat, Thaïlande, tom-yang-kung, tourista

Black Metal Temple Of Doom

Black Metal Temple Of Doom

Mardi, donc, il restait une journée pour ne pas se faire tous les temples qui restent. Le palais royal sera donc le seul retenu.

Ça coute assez cher, mais c’est grand. Non, vraiment, assez cher, même pour les standards japonais : environ 1500 yens, soit 11 euros. C’est certes grand, mais persiste tout le long de la visite une tenace impression de financer les feuilles d’or des murs qui sont justement en train de t’éblouir des mille feux du bon goût local.

DoréRainbowéCasablancéBelgé

cojones de l'enfer

Ma passion pour le carrelage ne sera prise en défaut, pas plus que celle pour les gens qui prennent des poses de merde pour les photos. La palme aux mongoliens qui singent gauchement les bas-reliefs en bob et en shorts, et aux femelles des deux plus grands pays asiatiques : overdose de selfie-duckface pour les Russes, starlettes-et-puputes-style à volonté pour les Chinoises. Et oui, je sais les reconnaitre. C’est toi le nazi.

Double combo

Double combo

Me and My niggazClasseIMG_8172Le duoFlex 2Chic et pas cherRusses toujoursChinoises itou

Retour chez le tailleur, dernières retouches…retour à l’hôtel, achat des souvenirs, bagages…Livraison du costume, prenez mon argent, adieu. Je ne l’ai toujours pas sorti de la housse. Le Népalais qui a fait la livraison m’a suggéré de le faire nettoyer à sec avant de le mettre. Si vous vous y connaissez, vous me ferez le plaisir d’infirmer ou de confirmer ça dans les commentaires.

SobreI believe I can flyyyyPorteLe terne

Je cède, ma vigilance baisse. On remange dans la rue, ça me va, mais je ne fais pas gaffe et je mange du tom-yang-kung. Monumentale erreur ! Des fruits de mer. En soupe. Bien relevé. Dans la rue. Avec un milk-shake glacial au fruit de la passion dessus.

Cuisine...

Cuisine…

et dépendances.

et dépendances.

Puis un massage de 90 minutes, à l’huile de tamarin laxatif, administré par la baleine à bosses (ou seins, c’est suivant) du salon de massage, à qui on a dû dire « toi qui fait sa taille et son poids, tu vas nous prendre le grand Blanc, là et le détordre comme le cintre avec lequel on vole les super 5 », nonobstant ma petite croix dans la feuille de route, à la case « soft, please ».

Le ventre souffre. Le dos souffre. Mes narines souffrent : pourquoi je ne me souvenais pas que le tamarin, c’est ce truc qui ressemble à un étron vert, qui sert de snack aux peuples en voie d’hypothétique développement ?

Le cabinet des tortures

Le cabinet des tortures

Il est une heure. Essaye de dormir avec 2 litres d’huiles qui suite de chaque pore. Essaye de dormir en ne pensant pas au réveil qui va sonner dans 3 heures. Essaye de ne pas penser que le réveil va sonner dans 4, 3, 2, 1…ah non…4, 3, 2, 1…4…3 ?

Après une demi-heure à rêver que marimba allait retentir et que j’allais haïr l’univers sous peu (putains de sonneries Apple de merde !), je me suis vraiment réveillé, pour courir poser mon subtly hairy peach-shaped cul sur les toilettes, essayant de concentrer tout l’énergie de mes chakras huileux sur un des deux orifices qui voulaient tout lâcher, mais pas en même temps, s’il vous plait.

Impact dans 3, 2, 1Les boeufsChez Jim ThomsonPalissade

L’un, puis l’autre, puis la douche, puis la fièvre. Descendre à la réception, sauter dans le taxi rose. Chauffeur, si tu l’acceptes, ta mission est de rattraper la demi-heure de retard et d’arriver à l’aéroport de Marseille-Marign…ah non, mais ce sera pareil. Toutes les esquiches-coudes de BKK West Coast y passèrent, à 70 km/h de moyenne, ce qui raisonnable pour un amateur, dans une rue encombrée de taxi-moto, tuc-tucs et autres piétons qui gênent.

Arrivé sur l’autoroute, à quelques kilomètres de l’aéroport, une épiphanie ! Je ne sais pas comment on dit « Auriez-vous l’immense bonté de vous arrêter sur le bas-côté de la voie à grande vitesse, oh diligent chauffeur ? » en thaïlandais. J’ai donc opté pour « ouvrons vite la vitre ».

Du rab de palais royal

Du rab de palais royal

Rab2

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Du rab de palais royal

Comme évoqué précédemment, le thaïlandais n’est pas la langue la plus apte à filer des érections spontanée, à part si tu es émétophile pratiquant. Visiblement, j’avais raison : vomir par le nez doit émettre le même son qu’« arrêtez-vous vite, merde ! », parce que le chauffeur l’a bien compris. À la deuxième fois, notez : ma prononciation devait être médiocre à la première.

IMG_8204IMG_8209

Tutututut, je vous vois venir : non, le chauffeur n’était pas télépathe, n’essayez pas de minimiser mon mérite, ou plutôt mon don héréditaire, puisque chez moi, on est génie linguistique de père en fils, 5ème génération, sans risque, satisfait ou remboursé, CB OK, succès professionnel, retour de l’être aimé, réussite aux examens, vigueur turgescente, reconnaissante internationale, Curry Pamyu Pamyu, cacahouettes offertes, sans rendez-vous.

Hein ?

Hein ?

Bref, le voyage retour en mode zombie ultime. Respiration lourde, ventre vide : je n’ai pas bougé une fois du siège d’avion. Juste assez d’énergie pour embarquer une bouteille de pinard, boire un peu de soupe de miso, roter du bacon fumé pendant le sommeil. Pas que j’en aurais mangé, mais parce que me voyant tout gerbant au réveil, ma compagne m’avait administré du Seirogan, qui, je le remarquais en repeignant la façade arrière du taxi, goûte le bacon fumé.

BEUAOAOORGHHAGGHH *oh, du bacon ?!* UOAOOOOAOAAARHGHUAG !!!!

Désolé monsieur. Oui, c’est une queue de crevette, coincée sous l’essuie-glace arrière. Bon, d’un autre côté, vu les déchets humains que tu vois à l’aéroport, pas un taxi-navette n’a pas dû voir son intérieur pourri par un crétin en descente de merdes chimiques achetées dans une fête de Pattaya.

IMG_8174IMG_8168Ben ladenPoubelle

Arrivé à Narita, un appareil et une pancarte : « nous scannons votre température corporelle ».

Rien ne bronche. Le préposé me fait signe de marcher plus vite. J’avais au moins 38,5°C. Ils ont sûrement un post-it collé au moniteur, qui dit « ignorez les Gaijins, ils ont des températures supérieures aux Japonais, OSEF ». Pffff…

Le soir, j’avais 39,7°C. Le lendemain, j’allais bosser. La semaine d’après, j’avais perdu 4 kilos. C’est ma transition avec l’article suivant. Ou pas.

BKK aéroport

Phrase de vieux culs n°45 : »Ils devraient déjà être content de ce qu’ils ont, tiens ! »

12 mercredi Mar 2014

Posted by senbei in Kultur Schokk !

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Bangkok, Je ngor et toi ?, manifestations, Porc, sucré salé, tailleur népalo-indien, Thaïlande

On est mardi. La fatigue commence à poindre. Elle est autant psychologique que physique : changement de climat, changement de nourriture, de rythme de vie, de longueur de journée, de manière de se faire baiser, de monnaie, de slip tout les 10 mètres, etc.

naviguer

La veille, parti à l’aube pour visiter les tas de briques précédemment cités et rentrés tôt aussi non sans en avoir une dans l’estomac, je m’étais ouvert au portier de l’hôtel de mon projet de faire faire des retouches à un veston que j’avais emporté, vu qu’on m’avait vanté les tailleurs thaïlandais, ou plutôt les Indiens de Thaïlande, tels que vous les vendrons les gros racistes qui ne voient pas que le mec avec les ciseaux est en fait un Népalais exploité parce qu’il a plus la culture des belles choses que celles des gourmettes en or qui collent dans les poils.
 
 
Station-service sur l'eau
 
 
Enfourchant sans frémir ni vomir son tuc-tuc vert anglais, ledit portier devenu chauffeur (ces gens savent tout faire, et ils ont le coeur sur la main, Geneviève !) nous montra une maitrise incroyable des embouteillages et sens-uniques bangkokois, à coup de 30 minutes de gaz d’échappement pour 400mètres de marche. Mais marcher, c’est pour les pauvres, et ça ne lui fournirait en rien une commission. Qui plus est, avec tout ces tuc-tucs et leurs gaz d’échappement, là…
 
 
 
Brique brique
 
 
Le tailleur toise ma veste en tweed avec dédain (mais pas à Nara), et en arrive rapidement à me proposer un costume pour un prix imbatablement exorbitant pour la Thaïlande mais relativement bas pour du sur-mesure de pays riche. Après 2 bouteilles d’eau gratuites (quel beau geste !) et une minuscule ristourne, je suis battu. On rentre à l’hôtel, on a faim, la brique a fondue. Il faut trouver un truc à manger.
 
Ma compagne voudrait manger de la vrai bouffe thaï, mais j’ai encore le souvenir cuisant et huileux du premier restaurant. Le guide recommande des gargotes dont les prix doivent faire l’effet d’une histoire belge sur le mangeur local : entre crise de rire et de pitié.
 
 
Refuse, revolt
 
 
Il est décidé contre son gré de faire une promenade pendant laquelle on trouvera un endroit convenable pour diner. Rien. On s’approche des manifestations, on commence à les traverser (relativement : à 15 mètres). Je me tourne, elle est en pleurs, silencieusement.
 
 
La masse
 
 
Habitué comme la plupart des Français (ayant mis les pieds en ville plus de 20 jours dans leur vie) à voir des manifs en veux-tu en voilà, à voir des imbéciles brûler des pneus et arroser la sous-préfecture de choux-fleurs, à voir les moins cons bloquer les postes de péages et donner des artichauts aux vacanciers, à entendre « TOUS ENSEMBLE HEY HEY! » dans les rues dès que la saison le permet, à fumer des joints avant de mettre son keffieh mais sans recouvrir ses badges des Béruriers Noirs avant d’aller taper dans des poubelles avec des docs coquées, comme si Balladur ou Joxe allaient nous entendre, j’avais oublié que pour une Japonaise n’ayant pas connu les années 70, une manifestation, un coup d’état ou un abattoir industriel de gens qui l’ont mérité parce qu’ils se rebellent contre l’ordre établi, c’est la même chose.
 
 
Un marché de grève
 
 
D’où le stress avant de partir. Le stress réprimé pendant le séjour, alors que moi, l’extraordinaire organisation des manifestants me fascine passablement. Le stress de devoir systématiquement passer par là pour prendre le train (Sukhumvit, donc). Le stress véhiculé par les médias japonais, qui ne comprennent rien, et s’en foutent tant qu’il n’y a pas de morts nationales.
 
 
Qui veut des t-shirts ?
 
 
Hug, demi-tour. Un peu honte de n’avoir rien senti venir, après l’avoir trainé chez le tailleur, après lui avoir demandé 600 fois son avis sur le tissu, après lui avoir infligé une journée complète de commentaires désagréables sur l’excursion de merde.
 
 
L'assiette sale, le gout propre
 
 
8 tables en plastique, un serveur débordé, les deux vieux derrière la carriole à tambouille. Une attente de fou, des erreurs de commande justifiée par le fait que le serveur ait en plus sa gamine qui fait du parkour sur les tables et chaises vacantes, jusqu’à l’accident inévitable. Mais, enfin, de la bonne cuisine, dans de la vaisselle à la propreté douteuse. Un porc aux cajous à tomber. Du sucré, du salé, les deux, du piquant, du craquant, du tendre, du coloré. Le meilleur repas du séjour, arrosé par deux litres de bière locale.
 
 
ThinkDans le noir
RDV fadeJe ngor, et toi ?
 
 
En prime, j’aurais même les sourires de la jolie métisse de la table d’à côté, embourbée dans un rendez-vous de mort avec le mec le plus fade du pays.

Phrase de vieux culs n°302 : « Dire qu’on a payé pour voir des tas de cailloux »

11 mardi Mar 2014

Posted by senbei in Kultur Schokk !

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ayutthaya, collégiens et mycoses, cosplay royal, encule moi dans les ronces, enfoncez moi un bouddha dans la caverne de l'ermite, la croisière se suicide, le Fronçais en vacances, sans vaseline, Thaïlande

Même pas je bouge

Ayutthaya. Tant de voyelles, tant de temples. 3 voyelles tant répétées et trois types de temples ad lib aussi (cf.post précédent).

OUééééééééé

J’ai essayé de cacher ma francitude aussi longtemps que possible au Bertrands et aux Moniques qui nous encerclaient dans le bus. J’ai essayé de les tuer en achetant de ces fruits de jacquier qui dégagent rapidement cette odeur sucrée de viande avariée trempée dans le miel vinaigré d’une cantine populaire de Rome en pleine décadence.

Des briquesD'autres briquesDu scotch sur un arbre, avec une priseUne brique humaine

Je les ai regardé louer des voiturettes de golf pour trimballer leur graisse à travers un parc rassemblant les plus belles maisons offertes au roi (et oui, tu allais pas lui offrir une PS2 achetée à Book-Off, hein ? C’est le roi, quand même).

Je les ai regardé filmer exactement là où c’était interdit, et répondre d’un haussement d’épaules à une interdiction de fumer qui ne peut pas s’appliquer à quelqu’un qui a payé son billet d’entrée, non mais quoi.

Le pavillon du dépliant

J’ai regardé le guide se foutre de leur gueule avec son français de pacotille, mais tout de même meilleur que son anglais, qui serait presque passé techniquement, mais comme on a tendance à considérer de par le monde que l’enseignement de la prononciation est accessoire et qu’on ne va pas y passer 30 minutes non plus, ben…

Bangkok, clean dès le matin30 km d'embouteillages

Faut dire que s’il avait FERMÉ SA PUTAIN DE GUEULE de temps en temps, je l’aurais moins haï, ce con. Et s’il avait évité de faire des blagues genre « santal woods, teck woods, tiger woods », accessoirement. Je suis prêt à coucher pour que ce genre de blagues soit passible de lapidation, légalement. Lapidation avec des putains de briques de temples royaux, hein ? On a ce qu’on mérite.

Nimporte quoiLe roi du plumeau

La maison de campagne des mecs qui palpent

Tu veux savoir ce qui est pire qu’un ensemble de maisons offertes au roi pour sa déco de jardin et ses jours d’humeur cosplay ? La même chose, un jour de sortie scolaire. Pas moins de 6 groupes de merdeux en uniformes, qui enlèvent leurs chaussures comme il se doit dans les édifices, mais te collent le parquet de leurs mycoses instantanément. L’odeur de mort des collégiens, ce n’est pas une exclusivité japonaise (je rappelle que le Nippon moyen, si prompt à déblatérer sur la saleté des autres peuples, lave l’uniforme de ses enfants 2 à trois fois par an au maximum, dans les familles de maniaques… CQFD).

Saloperie de gosses, ne marchez pas là dessus !

Parmi les autres réjouissances qui te donneraient envie de boire l’eau de la Chao Phraya plutôt que de continuer, tu as :

De long

Les vendeurs d’amulettes devant un Bouddha géant qui ne branle rien, même qu’ils ont abandonné de construire un temple autour tellement il avait l’air de s’en foutre. 15 minutes pour voir ça, c’est 13 minutes de Blancs crédules jetés en pâture à des as de l’extorsion. Bien sûr, le guide a disparu à la buvette. Moi, j’ai acheté un Magnum et regardé le spectacle.

Faignasse

Du tergal

Le retour sur la rivière : d’abord, une heure d’autoroute, puis la traversée de 5 zones industrielles, puis le rafiot appontait derrière un entrepôt. J’attendais le moment où un géant sorti de Ken Le Survivant allait débarquer et empoigner une fillette et écraser ses parents en riant très fort pendant que le ciel rougissait des flammes de son aura maléfique et que des loubards en moto et side-cars ornés de squelettes à clous (oui monsieur. Et à chaines, aussi) nous encercleraient en proférant des insultes sans envergure, d’une répartie bhl-esque, voué à l’échec. Que nenni.

Un ponton en bois terne, des bouteilles en plastique qui flottent parmi les algues qui flottent aussi (je n’ai pas d’autres verbes sous la main) mollement que les seins des jeunes Américaines sur les rivages de Cancún, une tripotée de mousses imbitables et des hôtesses qui ont abandonné d’être avenantes.

Enième templeEx-voto flippant et vénalStatuette immondeFleur grotesque

Poussons les touristes dedans, offrons-leur un buffet avec tout et n’importe quoi, mais pas de bouffe thaï ou presque, ils doivent en être fatigués ! Faisons plutôt un truc que nous ne savons pas faire. 

Magnifique

C’était mauvais. Juste atrocement mauvais. Du mauvais à volonté. Je vous donne les références, pour que vous évitiez ça à jamais : River Sun Cruise.

Gaijin Téléphone Maison

Gaijin téléphone maison.

Phrase de vieux culs n° 221 : »Ah mais tu sais qu’ils sont malins, hein ! »

06 jeudi Mar 2014

Posted by senbei in Uncategorized

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9-11, Bangkok, Bouddha, Chahtuchak, Les Tanakas sont de sortie, marché, market, massage thailandais, tas de branleurs, Thaïlande, Tout baigne dans l'huile, Wat Koh Tong, Wat Pho, Wat Poh, Wat Ze Phoque ?

Ca doit être sympa, la nuit

Le jour un, donc (trois articles pour un seul jour de voyage : je dois être contaminé par la productivité japonaise), nous enchaînons avec Wat Pho, célèbre pour son école de massage. 50 minutes d’attente pour l’intégral. 30 minutes seulement pour les pieds. On aura choisi ça, et ça valait le coup, en effet.

TraversonsPassion panoramas

Je devais être à peu prêt le seul massé à ne pas dormironfler, avec le Chinois d’à côté qui hurlait au téléphone toutes les 3 minutes, nonobstant l’interdiction. Bon, va savoir : peut-être qu’il gueulait « MAIS POURQUOI TU ME RAPPELLES ENCORE SOMBRE PINGOUIN, JE T’AVAIS DIT DE NE PAS LE FAIRE !? » en mandarin, mais dans l’absolu, il aurait très bien pu faire le coup du « ça coupe, je suis dans un tunnel ! », c’était crédible aussi. J’aime le son du cantonais, mais le mandarin, c’est comme l’allemand : dès que les gens élèvent la voie, j’ai l’impression qu’il vont me déporter ou me faire répandre des excrements à la main dans les plaines du Nord-Ouest, en chantant « les intellectuels c’est des quiches, le caca rend la terre riche« , ou un truc du genre.

Donnez-moi une boule de bowling

Sur le temple en lui-même, je ne vais pas me répéter, alors voilà : il y a 3 genres de temples pour la personne qui n’y connait que dalle;

– Ceux avec des Bouddhas géants couchés, qui ne branlent rien et sont vénérés par tous. Des syndicalistes marseillais, en gros.

– Ceux avec des tours en brique plus ou moins recouvertes de merdes dorées ou de tessons de vaisselle colorée,  dressés vers le ciel comme des symboles phalliques d’un pays où tout te rappelle la bite quand t’es frustré.

– Ceux avec rien de plus que le temple en lui même, à un détail près (résidence du roi, vieille statue, moine qui ne dort pas, vue intéressante).

Wat Po, c’est le type 1. Voilà les photos pour le reste.

Bien ou bien ?

Tu fais quoooooiiii ?Tenue correcte exigée, merde !!!N'enlevez pas vos Asics Onitsuka Tiger Mexico 68 ici.Toi, ta tenue devait être sacrément putassière

Après quoi, inévitablement, on va dans un resto à touristes. Bouffe banale, voire dégueu. Je suis le seul à le voir, parce que pour le Japonais de base, si le guide a dit que c’est bon, c’est que c’est bon. Et les étrangers cuisinent avec des litres d’huile, c’est bien connu…qu’il fait bon manger des algues (cachées sous le karaage) dans son pays à soi, hein ? C’est vachement plus sain. Tiens, Takeshi, tu me remets un happoshu ?

Alchimie ?

Franc-maçonnerie ?Tapisserie ?

Même sans être cuisinier, tu devrais avoir un repère de base : un truc qui baigne dans l’huile, c’est mauvais signe. Toujours. Le Tanaka, lui, adore le gras (tu crois que le boeuf persillé, c’est une coïncidence raciale ?) et ne pleurera pas si ça suinte. Par contre, il dira à tout le monde que l’hygiène de la bouffe thaï, c’est pas top, qu’il a eu mal au ventre, etc. Aucun ne pense que ça pourrait avoir plus rapport avec le contenu des assiettes qu’avec leur propreté.

Fleurs d'aujourd'huiFleurs d'hier

Le mec à la table d’à côté est un guide touristique : il mange seul, comme le père Goriot (« il mangeait consciencieusement, comme une brute »), loin de son groupe, dont il rabroue l’homologue japonaise quand elle vient le déranger; je ne vois que du dédain sur sa gueule. Il se nourrit, pour vivre, et emmène des gens bouffer dans cette ambiance de cantine scolaire, pour faire plus que vivre et toucher une commission, j’imagine.

Le personnel 10 fois trop nombreux se fait chier, blague. Aucun chef de salle, en apparence. Les erreurs de commande sont la règle. On dirait un flunch pour expatriés et bourgeois sans papilles. Je paye dans un élan de générosité diplomatique, beaucoup trop cher, à la Clarence Boddicker. J’ai un peu mal au coeur, mais ça doit être le gras…ah non, les assiettes.

Des alléesJour deux : Chatutchak Market.

Les guides japonais m’ont déjà lassé. Le WiFi de l’hôtel n’annonçait rien de bon (code de connexion 9-11), mais me permet de trouver des trucs sur le net francophone en sirotant un verre d’eau. Oui, parce qu’en rentrant à l’hôtel, je pensais m’acheter une bière au kombini (Bangkok, c’est juste gavé de 7/11 et de Family Mart), mais ils ne vendent plus d’alcool après 21h, voire 17h les jours où la police a décidé que ça craignait. Dans le principe, c’est bien. Dans l’optique des vacances, ça pue du cul et te pousse à faire des stocks pour alimenter ton alcoolisme ordinaire.

Ephebe désoeuvré

Chatuchak, c’est un énorme marché bien organisé, pour le légal et le moins légal, parait-il. Les contrefaçons se voient sans le vouloir, mais pour le reste, comme je ne comptais pas rapporter un ragondin en voie d’extinction, je n’ai rien vu. J’aurais aimé tomber sur de la beuh atomique complètement par hasard, mais rien n’est arrivé. J’ai acheté 2 t-shirts de designers locaux / trucs volé sur deviantart ou reddit, 3 paquets d’épices, et c’était fini en 5 heures. Oui, c’est énorme.

L'antre aux paniersLes paniers susmentionnésPlein le cul du revival 80'sLa hippy

La suite aussi : suivant les conseils des potes, je pensais aller dans un quartier à la con me faire tailler un costume, à défaut de…non rien. On est crevé, l’aventure tourne court : certains quartiers du centre sont juste glauques comme dans un pays du tiers m…oh wait ?!  Pas coupe-jarrets, juste moches et sales.

Eh Mazdoimdzell !Ms Pot-Chah-Ri

Un vieux nous aborde, tape la discute…ça pue l’arnaque à plein nez, mais j’en peux plus et ma compagne est entre les mains du Derren Brown du Ghetto. Le tuc-tuc surgit de nulle part, il t’emmène à une agence de voyages à un prix modique : tu es fini.

Tiens, je rapporterai bien une plante, ça devrait passer !Brochettes sucréesStand anxiogèneLa classe locale

Sachez-le : si le tuf-tuc n’est pas cher, c’est qu’il fait son fric ailleurs. Dans l’absolu, à part pour le folklore, c’est un pur luxe : si tu veux aller loin et pas cher, tu prends un taxi. S’il y a des embouteillages, tu prends un taxi-moto à gilet orange, là. Point. Le tuc-tuc, c’est du masochisme : tu ne vois rien, tu prends tous les gaz, et c’est cher.

Ca s'arrose

La fin est affreuse. On s’est fait refiler une croisière de merde pour un prix qui aurait fait rire Bernard Madoff, et le lendemain, on s’est retrouvé avec un gros con de guide et un bus plein de cons de français pour un tour à la con, des temples à la con et de la bouffe à la con. Ayutthaya, c’est l’épisode 4.

Phrase de vieux culs n°452 : »Ah, mais c’est une peuple décomplexé du corps, c’est sûr ! »

06 jeudi Mar 2014

Posted by senbei in Kultur Schokk !

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Banania, Bangkok, Ctrl Alt Del, Godes Géants En Céramique, Golden Tulip, Kansai, massage thailandais, Suce un gros magnum, tags putassiers, Thaïlande, vacances j'oublie tout

Des phallus partout.

Jour un :

Pas d’eau chaude à la douche. Grosse sensation de « on est au 9e étage, le chauffe-eau est à la cave ». Un peu à l’image de l’hôtel, le Golden Tulip, à Sukhumvit : prétentions internationales, galères locales. Comme une envie de reboot.

Ben justement...

Pas qu’il fasse froid, hein ? C’est l’hiver, mais il fera 29°C l’après-midi. C’est plutôt que c’est pénible de se laver les poils (80% de la surface de mon corps, je vends du rêve) à l’eau froide, surtout qu’après ces heures de vol, tu sens un peu renard sauvage de contrebande.

Swag au pieds de la plus grosse vaisselle du monde : Louis, Gucci, Crocs.

On file à Wat Arun, une construction de grande taille, mi-gode en déchets de porcelaine collés pour un Galactus en mode SM, mi-temple parmi des milliards d’autres. Parce que sachez-le, en Thaïlande, on prend 2 choses au sérieux : les temples et le roi. Le reste, c’est du volatile.

Le bon goûtLe disque au bol

Le spit le moins safe du mondeC'est raide

Les marches de Wat Arun sont bien raides, et les vieux flippent pour leurs cols du fémur. Arrivé en haut, un groupe portant bobs et gilets de pêche s’interroge : « mais comment qu’on va descendre ? » en gros japonais du Kansai. Je réponds à l’une des vieilles increvables qu’il y a un escalier réservé à la seule descente de l’autre côté.

« Ah, mais…merci, mais…Ouh lala , hein, j’ai été surprise, vous m’avez parlé en japonais, et pourtant, vous êtes bl…vous êtes…enfin… Ola, Shintaro-kun, ce monsieur dit qu’on peut descendre là-bas ! »

Classique. J’ai ri comme un bon nègre Banania.

Une assiette

Une noix de coco (vous noterez la transition avec la remarque précédente), un magnum (putain, enfin une vrai glace) et un excellent café, ça repart. Oui, le Thaï sait faire un bon café (comme ta mère savait fort bien tailler des pipes pour une livre de café pendant l’occupation, t’as cru qu’elle aimait la choucroute de naissance ou quoi, pauvre con ?), et il y a même des magnums, pour nous les colons. La question est plutôt de savoir pourquoi il n’y en a pas au Japon.

La vue de Wat ArunWat Arun Thasiev

Réponse de ma compagne : « ça mettrait les fabricants japonais en difficulté, parce que c’est meilleur ». Euh oui ma chérie : c’est exactement la base du libéralisme moderne. Tu laisses les produits entrer en concurrence, les faibles perdent ou s’adaptent, tu copies les autres ou fait mieux. Pas que je sois forcément pour, mais ça ferait du bien au Japon, qui fait évoluer ses produits pour un seul marché national blindé, mais sclérosé et vieillissant. Bref. Un café et on traverse la rivière, pour retrouver la famille à Wat Po, juste en face. Autant de temples que de merdes de chiens sur les trottoirs de Paris, on vous a dit.

C'est presque sataniqueDes plots. Comme c'est original.Pas de classe le samediLes devoirs oubliés

La spécialité locale, à part les jeunes gens à enculer sur place ou à emporter à l’hôtel (notre voisin se privera peu, d’après ce que mes oreilles collées au papier peint auront détecté), c’est le massage. Les deux sont souvent liés, pour le meilleur et pour le pire…les unes plissant du nez devant les putes qui ternissent leur travail, et les autres leur rient au nez avec leurs jupes aussi larges que mon obi. Et c’était l’hiver, alors autant dire que ça doit être leur passe-montagne local. L’été doit être humide.

Ta grosse chatte qui se languit !

Un des trucs qui caractérise le Nippon en vacances, c’est qu’il ne va que dans les trucs qui sont sélectionnés pour lui dans les livres édités au Japon. Je dis « livre » pour la forme, mais dans le contenu, il s’agit d’un simple catalogue de restaurants à touristes, de magasins de trucs ayant des antennes à Tokyo (un Japonais ne te rapporte JAMAIS un produit inconnu : il n’achète que des trucs que tu connais déjà vaguement) et de quelques monuments, pour les murs Facebook.

Boutique de mangue de guide japonais

Comme tous les guides sélectionnent / se font graisser la pâte par les mêmes endroits, tu y trouves des Japonais au point que dans le salon de massage où nous allâmes, Ryoko nous accueillit, nous présenta un menu en japinois, et les souvenirs (des tampons de massage aux herbes) avaient du japonais imprimé au verso. Avantage : c’était classe et sans mauvaise surprise. Inconvénient : ils n’avaient pas de genmaicha, ces sales nègres jaunes.

Et pas de plan « allons donc dans l’arrière-boutique que je vous montre des échantillons ».

Le sens du détail

Sexuellement, le voyage aura été éprouvant pour un satyre comme moi.

5 jours à détourner le regard des putes…c’était tendu du slip. Eussent-elles été vilaines à souhait, que ça m’aurait facilité les choses. Eurent-elles parlé, que la classe fabuleuse de la langue thaïlandaise, semblable à un élégant vomissement par le nez, que ça m’aurait déchargé de cette tension qui me raidissait. Même en évitant contre mon gré les quartiers à ladyboy et autres réjouissances que les consanguins de la manif pour tous réprouvent surement jusqu’à se documenter dessus sur xhamsterx vers 2h du matin, même en faisant en sorte de lâcher du lest à l’hôtel jusqu’à ce que douche bouchée s’en suive (j’aurais préféré bouche douchée, bien évidement), même en pensant à un pigeon en train de mourir alors que la masseuse remontait le long de ma jambe, entrainant d’autres remontées plus embarrassantes, malgré tout ça, au final, c’était fatiguant. Et mine de rien, cette frustration aura un effet sur le grand final.

Le Sous-Commandant Marcosithumsivong

Le Sous-Commandant Marcosithumsivong

Phrase de vieux culs n°347 : « Qu’est-ce que t’as à sourire comme un con ? »

05 mercredi Mar 2014

Posted by senbei in Kultur Schokk !

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Bangkok, Golden Tulip, Sukhumvit, Thaïlande, vacances j'oublie tout

Welcome gniangniahthiamniap

Bon, après vous avoir cassé le moral et possiblement les couilles avec mes considérations agricole-défaitistes, revenons à ce qui nous unit le mieux : dire du mal des étrangers.

Une fois n’est pas coutume, ce ne seront ni les Japinois, ni les Français du Japanisthan, mais les Thaïlandais, que je visitais fin janvier, par un fortuit concours de circonstances, également appelé « organisation chaotique assumée », et qui définit assez bien ma belle-famille.

En route pour NRT 1En route pour NRT 2

Car oui, c’est bien d’un voyage en famille de quoi qu’on parle, plus ou moins.

La grande soeur de ma compagne travaille désormais à Singapour. Il avait donc été décidé qu’on irait lui dire bonjour, puisque c’est une bonne occasion. 24 heures après que la décision soit prise, la configuration du voyage avait déjà changé 3 fois, et moi, j’avais lâché l’affaire et disais oui à tout. Oui à Bangkok. Oui à l’abandon de Singapour. Oui à l’hôtel 3 étoiles au lieu du charmant bidonville recommandé par le guide du routard. Oui à l’update vers iOS 7, même si c’est moche et inutile. Oui à la votation contre l’immigration en masse qui vole le travail dans les fromageries de l’Appenzell. Ah non, pas ça, mais bon…

The Hil Tron

Le résultat : 5 nuits à Bangkok. Point.

Le premier truc à faire, c’est choisir un billet d’avion. Les compagnies soi-disant low-cost comme AirAsia t’annoncent des prix sans taxes, puis il faut payer pour chaque valise, chaque aéroport, chaque verre d’eau, chaque couverture, chaque fois que tu allumes la lumière, chaque fois que tu défèques (au poids), c’est limite s’ils te font pas payer plus cher si tu pèses plus de 80 kilos. Au final, faire une simulation de billet, c’est 30 minutes de perdues pour 10.000 yens de gagné par rapport à ANA.

Les étages du bas ? Pour quoi faire ?Le tourisme de masse en marche

On choisit donc ANA. Mauvaise surprise, ça sera DeltaAirlines qui fait le vol aller. Repas militaires, avion en fin de course, chargé comme Shane MacGowan sur scène mais pas d’alcool sans payer à bord. Très moyen.

Après une journée de travail de 8h avec une valise dans les pattes et un vol décevant, on arrive donc à BKK vers 23h30 : taxi vers l’hôtel, 450bats, le début de l’angoisse du séjour : ne serions-nous pas en train de nous faire enfiler en profondeur, mais avec le sourire, parce que c’est le pays du sourire ?

Très viril, ton taxiTemps radieux

Pas que les Thaïs soient divisés entre enculeurs et enculés, hein ? C’est juste le syndrome du visiteur issu d’un pays riche qui vient visiter un pays pauvre, avec dans la tête l’idée que deux poids, deux mesures, ça ne se fait pas. Eh bien si, exactement, et c’est la logique même : tu es plus riche que les autres, donc tu PEUX payer plus sans que ça représente un problème.

Gateau Thaï, UHUHUHUHAlors, toutes proportions gardées, la Thaïlande m’a d’abord fait penser à d’autres pays économiquement modestes que j’ai eu la chance de visiter, comme la Bosnie-Herzégovine, la Guinée Conakry, la porte d’Aix… On négociera donc à chaque fois, avec la certitude de se faire avoir quand même, et la vague résignation de celui qui sait que c’est inévitable.

Au final, ça sera usant, et en particulier parce que je ne parle pas la langue. Non parce qu’à Conakry, tu peux faire annuler une amende pour absence de permis avec les flics, en prenant le condé (pas Alpha) à part et en lui susurrant que « Tu sais comment sont les femmes, hein ? Tu vois, elle m’a cassé les pieds depuis ce matin pour sortir, j’en ai oublié mon permis, elle mériterait une raclée comme au bon vieux temps, etc. ». Après quoi, tu te gargariserais bien à la javel, mais ça marche.

Ca marche parce que la personne te comprend. En Bosnie, quand dans le fin fond de la montagne, deux policiers t’arrêtent pour un excès de vitesse imaginaire alors qu’il n’y a ni panneaux ni marquage au sol, tu es bien content que ta meuf puisse négocier avec eux une amende « sans le papier », qui se solde par « dix pour moi, dix pour mon collègue, au revoir m’ssieur ‘dame ».

Les pigeons se coincent dans des poulies pour mourirCherchez l'intruPas de photos de pays pauvre sans poubellesLe laminoir à mégots

En Thaïlande, j’ai retrouvé la sensation infantilisante que j’ai eu en arrivant au Japon : on ne comprend pas ce que je dis et je ne comprends pas les gens. Il y a des gens qui s’en tamponnent, mais moi, ce n’est pas possible, autant par mon travail (j’enseigne le français, malgré que s’est pas façile a voir ici) que par mon parcours personnel de polyglotte pratiquant : le verbe a une place fondamentale dans ma vie. Sans pouvoir communiquer, je ne suis qu’un grand chevelu un peu gauche qui sourit d’un air gêné pour cacher son malaise. Ce qui résume plus ou moins ma première année au Japon. Voire les 3 premières.

Revenons à Bangkok : l’anglais y est assez présent et quand il l’est, c’est un anglais de pratique, pas de dictionnaire : je n’ai presque pas vu de phrases sans queue ni tête, comme il y en a partout au Japanisthan, un pays pauvre sans profs ni même accès à google traduction. Ah non, c’est juste que les gens s’en foutent.

Le LidoTout est authentique

La photo de dos, ma grande passionDes fleurs pour les démolisseurs

À Bangkok, ils semblent s’en foutre moins : le touriste, c’est de l’argent. Faut que ce soit efficace. Et parfois, franchement brillant : le nombre d’anglophones parlant un anglais des plus clairs est impressionnant, du moins dans les lieux « célèbres ». Comprenez par là les attractions, temples, quartiers de shopping, d’hôtels.

À vue de nez, la présence de personnes d’origines ethniques différentes paraît assez importante, ce qui peut également expliquer cela : la société semble beaucoup plus métissée qu’au Japon, ce qui implique forcément une ouverture communicative plus importante. Mais laissons la socio de comptoirs pour l’épisode suivant…

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