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Phrase de vieux culs n°331 : » On t’a vu venir avec tes gros sabots, là… »

21 dimanche Juin 2015

Posted by senbei in Kultur Schokk !

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entre tradition et mon cul c'est du poulet ?, fourberie, inaka report, malek chebel, Shizuoka

Et les voyages à la campagne s’enchaînent, plutôt courts, parfois plus longs.

Kenichi

Maintenir le contact compte. Tout le monde n’a pas le mode de fonctionnement de ma famille, dont les membres éparpillés sur la planète comme les chaussettes dans vos chambres d’adolescents sont capables de ne pas s’appeler pendant une année complète, mais d’enchaîner sur la dernière conversation interrompue comme si de rien n’était, lors des retrouvailles dont l’émoi chaleureux, sincère et démonstratif dure environ 11 secondes.

Vu de l’extérieur, c’est étrange. Vécu de l’intérieur, c’est assez pratique.

SouaguePlantationSol secfenouil

Ici, de la belle famille, ma compagne et moi-même attendons quelque chose : la compréhension ou la non-opposition à notre projet de vie commune et pinardière en France, projet exposé dans l’article précédent, que vous aurez eu le temps de lire 20 fois, jusqu’à l’agacement, vu mon rythme d’écriture. Ce beau projet, bien casse-gueule, enthousiasmant, fou, anxiolytique, nous entendons le faire valider par l’instance familiale suprême, le politbüro du pays du thé vert.

Parce que c’est comme ça, ici.

Persil

Marrons

Pour eux, plus que de l’angoisse, c’est sûrement plus de l’égoïsme qui va se mettre en travers de leur jugement, barrer leurs fronts d’un plissement comme un matin de cuite. Quand tu insistes régulièrement pour que tes gosses se marient et engendrent alors qu’ils te répondent clairement NON à chaque fois, c’est que leur opinion n’est qu’un fétu de paille de riz dans l’œil du voisin, bref, un truc aussi risible et insignifiant que d’utiliser une expression française à bon essaim.

L’assentiment de nos rejetons, quelle broutille ! Nos lardons nous appartiennent jusqu’à la fin, prenez-en de la graine, tas de grands cons venus du pays des blancs, outre-mer, là-bas !!

Je ne m’y fais que moyennement. Moyennement dans son acceptation « éducation nationale » : très nivelé vers le bas.

Dans un entretien avec Gérard Bonnet publié dans Charlie Hebdo* n° 1179, Malek Chebel dit que si le monde musulman peine à se dissocier de ses franges violentes ou idiotes, c’est parce qu’il n’a pas connu l’invention de l’individu, un concept passé un peu en force par les Lumières, en Occident. La dimension individuelle aurait été conceptualisée puis incorporée dans une société qui ne connaissait que la collectivité, nécessaire, de vie commune, intimement liée au séculaire, et l’homme lié à son dieu par le péché.

No copyright

*Je souris comme ça :-}, en pensant à tous ces gens qui se sentent obligé d’acheter Charlie, désormais, et de voir leur sensibilité heurtée pour s’acheter une aura d’ouverture d’esprit. Disons-le : c’est quand même devenu très mauvais.

Chebel prend une réaction comme exemple : si on s’adresse au croyant de l’Islam avec un TU, il répond généralement avec un ON. C’est une généralisation, mais il sait sûrement mieux de quoi il parle que moi.

Unagi

FenêtreAnguille

Pour ma part, ça m’a fait tomber la pièce dans le distributeur de thé vert : au Japanisthan, c’est pareil.

L’individu n’existe pas parce q’u il n’a pas de place légitime. Il n’y a que la collectivité/communauté, et l’égoïsme. Les deux se juxtaposent, nécessairement, parce qu’humainement. On ne sort de l’un que pour tomber dans l’autre.

Ça paraîtra évident à certains lecteurs, et d’autres choisiront de réinterpréter ce que j’écris sous l’angle de la dichotomie « Honme / Tatemae », mais ce sera leur choix, pas mon terrain de jeux. Moi, je prends juste conscience de quelque chose, l’absence de l’individu dans la société japonaise, et la souffrance à exister socialement pour ceux qui ont développé cette maladie mentale. Cette prise de conscience, c’est de celles qui m’aident à avancer dans mon quotidien, pas forcément facile. Merci, Malek Chebel, donc.

Fallait donc aller à Shizuoka pour parler d’avenir, and you know ouate ? ça n’allait pas être coton.

Lieu du crime

On a repoussé trois fois, faute de trouver l’ouverture… et puis, ce samedi, c’est arrivé, entre 16 plats et 8 verres, dans un izakaya de quartier, où un groupe d’enseignant enflammé fêtait sa joie d’être loin des cris des gosses en produisant à coup de conversations houblonnées autant de décibels qu’un canadair de bière au décollage.

Les sauvages

On a parlé du bel âge des beaux-parents, et j’ai enchaîné avec le grand âge des miens, et du souci que ça me procurait, loin d’eux, vivants seuls dans la forêt, et qu’en fait, on envisageait un retour auprès d’eux, même temporaire, oui oui, c’est mieux, il faut, c’est sacré la famille, w’ allah !

J’ai opéré si smoothement que mon verre de saké semblait siffloter du Sade en fond sonore.

Poisson mortAubergine au miso

Beau-papa a beau eu tenter un retour d’égoïsme discret, mais mal assuré, genre « oui, mais j’aimerais bien faire sauter mes petits-n’enfants sur les genoux et si vous… », sa voix trahissait la défaite devant mon verbe, et j’ai fini de noyer le sien dans le nihonshu, comme le gavial emporte le bébé gnou épuisé au fond de la rivière de jus de riz, poli, mais sans pitié.

Riz poli

PleinVide

Mon alibi avait fait le tri, poli aussi, entre ce qui était désormais négociable et ce qui ne l’était point.

Le reste, c’était comme d’habitude : sortir manger de bonnes choses, jardiner, faire du pesto de fenouil ou de shiso (pérille), et cueillir des nèfles, sans violences.

Je vous fait une fleurRosePois

Phrase de vieux culs n°218 : « Tu ferais mieux de faire des gosses au lieu de sortir tout le temps ».

30 vendredi Jan 2015

Posted by senbei in Kultur Schokk !

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inaka report, Japanisthan, les mamelles du Japon, mental groove, pondre ou faire l'amour, Shizuoka, shogatsu

Toi, j'te baise !

La pondeuse en chef.

Takashi, je ne sais pas trop comment il est arrivé dans ma vie shizuokate, mais ça devait être quand je vidais la grange avec ma compagne à défaut de vider autre chose (le froid, etc.). Il voulait récupérer de vieux trucs pour s’aménager le rez-de-chaussé de chez mémé… j’y croyais vaguement, mais il a le fric et la volonté, ça suffit.

Résultat : superbe pendaison de crémaillère le 31, et dernière crise de jalousie de l’année, parce qu’une meuf ne me lâchait pas, et que je suis trop con pour ne pas en être flatté. Les gens étaient sympas, ça faisait plaisir. Tous semblaient pourtant partagés entre « T’as vu, on sait s’amuser à Shizuoka, tu devrais venir t’installer ici » et « C’est la mort tellement c’est conservateur, champ-de-thé-land ». Ne l’ayant pas entendu qu’une fois, j’en déduis que c’est vrai : « Shizuoka est une région très TRÈS traditionaliste ».

Branches

Branches traditionalistes (vont vers la droite).

Socialement, c’est sûr : on a encore eu droit au couplet sur « pondez-nous donc des gosses ». J’utilise le verbe pondre puisque c’est celui qui est utilisé en japonais. Ça rend bien l’idée. Les sœurs de ma compagne, présentes et célibataires, en ont mangé plein la gueule, bien sûr. Et va te marier vite fait, et pi je vais t’arranger un truc avec le voisin riche, et puis faites-nous des portées de Japinois vigoureux, etc. K, la petite sœur, a claqué la porte du repas familial, est rentrée en train après 25 minutes.

This

Colines qui votent à droite.

Moi, je suis plus vieux : avec l’oncle-qui-vote-FN-version-locale, j’ai trinqué au Bordeaux tannique de 2011, accord parfait avec les sashimis, et j’ai écouté ce qu’il avait à me dire sur l’importance des structures sociales et leur préservation, puis, avec le peu de verbe que j’ai mais la logique tannée (par mon élevage sous « paternage jésuite » et ma passion adolescente pour la philosophie grecque) qui suit, je lui ai peu subtilement exposé d’autres schémas de pensé, sûrement tous oubliés par la suite, mais la joie de la discussion, visible sur son visage et exprimée par moult poignées de mains moites sentant le poisson, devrait rester. Le cerveau est une machine magnifique, ça valait le coup d’essayer.

That

Vallon symbole du giron de la Nation Japonaise.

En même temps, moi, on ne me demande pas de pondre avec insistance. Et quand la tata relou me dit pour la cinquième fois qu’elle voudrait des enfants dans la maison, je lui suggère d’adopter un petit Chinois, parce que tant d’enfants sans parents seraient sûrement ravis de son insistance affective. Elle n’a pas eu l’air de trouver ça approprié. Étrange.

Mon rêve

Un toit, un champs, un Empereur !

Donc non : pour aucun des enfants, il n’est question de retourner au bercail se farcir ça. On se contentera de faire cuire les haricots de soja.

Oh, ça ne m’a pas empêché de cuisiner pour eux, hein ? Les parents ne sont pas méchants, au contraire. J’aime beaucoup le père, capable de sortir les plus grosses âneries du monde sans qu’on sache vraiment s’il rigole ou pas. Genre :

« Au fait, vous avez du vinaigre, en France ?»

Ah… mais finalement, entre fausses questions et vraie ingénuité, y’a moyen de communiquer assez efficacement. Il vient chercher les infos qui lui semblent nécessaires. C’est quand la famille se réunit que ça commence à coincer, vu que beau-papa est très influençable. Tata-relou dit un truc, genre « Alors, vous vous marierez à Hawaï, hein ? », et il enchaîne cash, c’est le freestyle complet, et je te passe le mic, et v’la la surenchère, va niquer ta mère, j’assure tarpin, suce un parpaing ! Tous les MC veulent me tester mais je vais les délester de leurs ballots de thé pour les vendre au marché, c’est ballot, yo !

Le facepalmage est de rigueur. Mais ça endurcit la jeunesse, cbm.

Boule

Etoile de la Mort Gay.

Les soirées et l’alcool, en revanche, ramollissent plutôt le cortex. Le consulat de la Confédération Helvétique dont je suis un représentant atypique, et ouais je reprends le mic, et je sème la paniq… AH MAIS CA SUFFIT CES CONNERIES ?!

Donc, je disais : le consulat de Suisse avait annoncé un showcase de Mental Groove, label genevois de bon goût (aussi incroyable que ça puisse paraître) dans un petit rade de Shizuoka-city. Dilemme : le mix commence à 22 h. Ca prend 40 minutes de train de s’y rendre, plus 10 à pieds de la gare. Le dernier train est à 23 h 45. Ça sentait la nuit blanche, et on a été servi.

Le mix était très bien, et les 17 personnes présentes (dont 4 DJ et un barman) ont été ravies. J’avais fourni 1/3 du public moi-même, non pas parce que je suis si gros que je compte pour 4, mais parce que j’avais 3 femmes pour me tenir compagnie, plus un couple d’amis (donc 5 femmes… on est au Japon, on va pas commencer à formaliser avec des bricoles comme la fidélité dans le mariage, ce running gag éculé).

TartifletteFacetteCoussinNon non

Les tweets et notes postés cette nuit me rappellent ce qui s’est passé :

23h09 : « ça mixe gros baille funk et j’ai une tartiflette dans le ventre. »

00h16 : 6e gin tonic.

02h39 : « 5e rhum coke. Je danse avec tout le monde. Je suis Édouard Baer. »

03h25 : « 8e rhum coke dans un bar gangsta hiphop de Shizuoka. Je me déteste. »

04 h 20 : miso ramen debout devant le combini. Chatard combo ultime.

Froid

Le froid durcit les couilles, et améliore la fertilité !

Rentrer par le premier train, se glisser dans la chambre par la porte-fenêtre, jeter au loin les éponges à tabac froid qui m’habillent, remarquer qu’il fait froid dans la chambre, comprendre pourquoi la natalité est si basse.

Ruches

Les rûches ! Voilà un bel exemple pour vous, femmes !

Et finalement, prendre la voiture pour faire un tour. C’est beau, toutes ces collines. Des champs de thés entretenus, d’autres à l’abandon. De paysages balayés par le vent. Des routes désertes. Des recoins qui abritent les restes d’une pluriculture traditionnelle : quelques marronniers, quelques plaqueminiers, des ruches, des bambous… Un furtif décrassage de la tête et du corps.

La tranquillité

Un étroit chemin sinueux et de fiers pieux plantés vers le ciel, comme un gang-bang forestier en puissance.

Phrase de vieux culs n°113 : « Beaux nénés, hin hin ! « 

30 vendredi Jan 2015

Posted by senbei in Bring Out Your Breads !, Kultur Schokk !

≈ 1 Commentaire

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alcoolisme ordinaire, fait maison, inaka report, kamado, kohaku, miso, onna nakase, Osechi, Shizuoka

Yasahii JikanC’est sans surprise que les fêtes de fin d’année se sont déroulées à la campagne, et vous allez donc en reprendre une louche, avec plus ou moins le même goût que l’année dernière.
Je dis « fêtes de fin d’année » par convenance, mais il s’agit en fait de l’inverse. Le point de vue des Japonais n’est pas exactement le même. On célèbre le début de la nouvelle année plutôt que la fin de l’ancienne. Pure coïncidence ou erreur de calcul, l’anniversaire de l’empereur, jour férié, tombe le 23 décembre, mais sinon, on on travaille jusqu’au 26, en moyenne, voire bien plus… ce n’est pas la Suisse, où les commerces entrent en hibernation du 24 au 02, ou quelque chose comme ça. Ici, c’est vraiment du 1er au 3 que c’est mort.

Je vous épargne les détails sur toute la mythologie de Noël japonaise, j’imagine que si vous avez atterri ici, vous avez aussi lu des blogs de gens qui ont encore la foi dans l’utilité du partage de trivialités du genre.

Oh, le mépris que voilà ! Oui, sachez-le, je suis de mauvaise humeur, comme souvent quand je vous écris. Plus que la foi, c’est le foie qui se meurt chez moi. 10 jours de vacances, c’est autant de crochets sous les côtes. L’alcoolisme japonais est un sport de combat.

Mon cubi

Bref, pour moi, loin de la ville, pas de poulet rôti KFC de Noël, pas de fraisiers à la génoise juste bonne à effacer un tableau noir, pas de repas en tête à tête dans un resto « french » alors que je peux faire la même chose pour un budget 8x moindre, pas de promenade main-dans-la-main avec une gourdasse qui hurle « KIREIIIII » devant chaque tas d’ampoules de couleurs qui scintillent comme des pulsars préférant mourir que de regarder une émission TV avec les Bogdanovs.

Quoique : pour la première fois, cette année, devant la petite gare locale de Rokugo, à Shizuoka, on avait maquillé les arbres décharnés de kilos de guirlandes de couleurs rose, blanche et bleutée, un peu comme Michou, quoi. J’ai dit « KIREIIII ! » avec une voix de conne, et ma compagne m’a sobrement répondu « Ta gueule ! » dans un français irréprochable et de circonstance. J’étais content.

Couper du bois

Pour le reste, c’était comme en France : famille, beuverie, lourdeur. Avec une variation spéciale, locale, immanquable : le triangle des Bermudes cérébral s’appelle Mikan-Kotatsu-Terebi. Manger des mandarines jusqu’à en avoir les pouces jaunes, assis à même le sol, les jambes fondant comme une demi-meule de raclette sous la table chauffante, en regardant la merde, toute la merde, sans exception, qui passe à la télévision.

Le point d’orgue étant bien entendu le Kohaku, concert de fin d’année, 3 h de kitsch (ça vous étonne ?) à faire passer le Patrick Sébastien au Crazy Horse pour une kermesse au couvent franciscain. Entre tradition et saké, puisqu’on va pas rester assis sans boire, hein ?

Tu connais la Lozère ? Ah bravo, tu as googlé et tu veux une médaille ? Parce que les Japonais, ils ont une passion pour la Lozère. La moitié des groupes de putes prépubères s’en réclament, ça fait canaille, racaille, avec un mouton kawaii sous muselière. Tu veux des noms de groupe ? Des plaques minéralogiques, et c’est tout ! SKE, NMB, HKT 48, check la classe sur la 205 blue-jeans. La Lozère ne cesse de représenter. Le 48, ma terre-terre. Ouais gros.

Presque du même acabit, telle la vive qui pique le pied du footballeur sur la plage d’Hébron, on sursautera de remarquer que cette année, nos diasporas-boys préférés EXILE ont reçus un pendant féminin, copies totalement ratées de K-Pop : les E-girls. Welcome to the Hotel Girlyfornia. Mazeltov !

Onna Nakase

Revenons à nos histoires de boisson, histoire de ne pas vomir pour rien.
Le premier soir est passé à la trappe de ma mémoire. Un nabé, avec des tonnes de trucs qui mijotent dedans, dans un ordre improbable, de quoi se faire suicider presque tous les diététiciens occidentaux : travers de porc, champignons, coquilles saint-jacques, limande, boulette de poulet, poireau, chou chinois, lait de soja, piments.

Oui, dans le même pot. J’ai donc bu 1,7 litre de nihonshu, et tout ceci a eu le temps de se dissoudre tranquillement jusqu’au matin, pour ressortir avec l’élégance d’un arroseur de jardin qui aurait des ratés.

Je ne suis pas Bukowski, je ne m’attends pas à vous faire rêver avec mes histoires de vomi, hein ? C’est éducatif. Je le fais pour vous. Vous me remercierez plus tard.

Hipster Shit (with le wifi, ouais gros).

Hipster Shit (with le wifi, ouais gros).

Couper du bois, faire chauffer les bassines, cuire 10 kilos de haricots de soja, faire du miso, une routine, désormais. Une satisfaction, aussi, celle de savoir qu’on va manger du bon miso toute l’année, fait maison.
Des heures tranquilles, à boire le café devant le feu, qu’on alimente doucement. Enfin un peu de temps à ne presque rien foutre.

HautmilieuBas

Pendant ce temps, dedans, on s’active à faire l’Osechi, cette cuisine trop sucrée (parce qu’elle doit garder trois jours à l’air libre ou presque) de Nouvel An, dont de moins en moins de gens ne veulent. Celles qui la font, les femmes qui rament en cuisine pendant de longues heures à faire quelque chose qui coûterait cher à acheter, d’ailleurs. Ceux qui les mangent, qui n’aiment jamais tout, ou refusent par hygiène, parce que c’est sûr que comme nid à bactérie, y’a rarement mieux.

Mais c’est joli, et c’est la tradition, alors le Japonais continue à le faire, jusqu’à ce qu’un accident salvateur mette fin au processus (décès du conjoint ou des vieux, intoxication alimentaire, tremblement de terre, etc. Sans ça, pas de changement).

Poum

Petit déjeuner de bourrin.

a

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