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Ola qui voilà ?

Peut-être que les plus vieux d’entre vous, ceux qui sont né avant les smartphones, se souviennent de ce post.
Il était question d’une soirée assez naze et de drague fort élégante, un peu comme un grand timide qui joue l’alpha-male pour dissimuler sa misère sexuelle, et d’une jeune femme qui avait accepté de lui parler malgré un t-shirt Cobra.

Eh bien, par un étonnant hasard, 11 ans plus tard, cette personne est mon épouse, et la mère de nos 2 enfants, inévitablement magnifiques (je les ai fait avec ma propre bite, ça a duré 5 bonnes minutes, on oublie souvent notre labeur en ne mettant l’accent que sur les 9 mois qui suivent).

Franchement cousin, c’est chaud, t’as vu ?


Nous habitons dans le sud de la France, dans la maison familiale, après avoir quitté le Japanisthan en 2017. Ça signifie que si ce blog ressuscitait contre toute attente, vous n’en auriez profondément rien à foutre. Déjà que les photos ont disparu à cause d’un hébergement foireux, il manquerait plus qu’on parle de pâtes au beurre, gros rouge qui tache et de brillat-savarin truffé. Le repas du prolo, en France, pour ceux qui ont oublié à force d’expatriation (message personnel plutôt hardi : vous ne me manquez pas).

Nid d’expats.

C’est pourtant bien de ça qu’il s’agit : après quelques épisodes étranges (vendeur de pâtes sur les marchés, agent de quai SNCF, champion départemental des cracheur de noyaux d’olives de Nyons AOP, etc), j’ai retrouvé un emploi de prof, comme avant. Et comme je m’ennuyais avec mes 2 gosses et mes 2 vieux qui n’en finissent pas de ne pas mourir, j’y ai ajouté

  • Sommelier dans un restaurant semi-gastronomique (salut, je fais désormais 97kg grace aux repas de service)
  • Vinificateur-négociant et vigneron : je fais du vin avec les raisins que j’achète en plus de ceux que j’achète. Et je le vends, parfois. Loin de vouloir faire un épisode de « Que sont-ils devenus ? » ni un long post, mais ça peut être intéressant pour savoir « Que faire après 10 ans au japon ». Pour information, sachez que d’autres blogueurs-amis ont fait pareil ou presque : Akage est retourné en Normandie, Roban en Bretagne, etc. On reste amis malgré tout, l’alcoolisme ordinaire nous rapprochant parfois.

    Je ne pense pas que ce blog reprenne vraiment, parce que la triple vie professionnelle ou la double paternité ne le permettent pas vraiment. Quand bien même, que voulez-vous que je vous dise ? Loin de Shibuya, j’apprends à mes gosses à reconnaitre les plantes comestibles, envois chier mon voisin envahissant (et accessoirement tellement absent ces derniers temps qu’on l’a surnommé Ducon De Ligonnès), retape ma maison, remplis les papiers de l’EHPAD pour les parents et frémis à la vue d’une chèvre avec un chapeau, seul truc baisable à 4km à la ronde. Bref, ma vie est entré dans la quarantaine et dans la norme.

Pour ceux qui veulent lire des trucs veules mais plus court, mon instagram est mis-à-jour régulièrement. Sinon, il faudra être patients…

Bise de loin,
Senbei