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Archives Mensuelles: mars 2008

Your Mom’s Gonna Cry Again, Part 2 : So You’re Big in Japan Now ?

25 mardi Mar 2008

Posted by senbei in La Bright Life in Tōkyō

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aix, alphaville, Chou fleur, gardanne, gyaru, natto, padam, pompe, prunelle, remi bricka, rustique

Je suis fleur bleu

Le KFC, c’est une grande maison, des combles à aménager, un sentiment de grandeur qu’on avait oublié dans l’habitat tokyoïte plutôt écrasant (soit par exiguïté, soit parce que c’est pharaonique), un espace fonctionnel pour vos baffrades matinales de pain complet et confiture bios, une grande télé et un tapis moumoute pour larver après (ça sent fort le couple trentenaire tout ça 😀 ), un jardin pour remarquer en déjeunant que l’air sent pas pareil en France, et pas seulement à cause du camembert « le rustique » et du chou fleur que nous mangeons désormais avec le bol de risotto aux artichauts du matin (n’importe quoi…)

Petit déjeuné au chou fleurStalker style

Le Big Jim de la maisonnée nous ayant gracieusement prêté son véhicule (utilitaire, sinon où c’est qu’on met la pompe a vider le bassin à carpes mortes ? Hein ?), plus un cellulaire (j’aime ce mot, ça sent bon les espèces de cabines portables des oligarques russes des early 90’s), nous vadrouillons à Aix et environs.

Aix a ouvert son nouveau pole en face de la rotonde, ça équilibre un peu le coté bourgeois suranné du centre ancien avec une posh-itude chico-froide du nouveau.

L’occasion de faire le plein de fausses fringues de Japonais chez H&M, boire un truc en terrasse, surpeuplées de fumeurs et infesté de troubadours tsiganes accordéonistes-brasseurs d’airs de merde qui partent plus de ta tête (Préférons Pol Pot au Melting Pot musical, comme disait quelqu’un, à moins que ce ne fût moi-même), Lambada+Les valses de Viennes+Remi Bricka+Le lundi au soleil+PadamPadam , etc…

Vous aimez la musique monsieur

Au Sextius, un pauvre étudiant en psycho(se) ou art plastique (un ennemi de notre bien-chéri président et du contribuable, donc) me rachète un paquet de clopes japonaises à 4 euros, la hype japonicool est pas prête de passer. Puis on voit un spectacle (merci Armand Sponsorship LTD) musical au nouvel opéra, puis on glande, promène, achète des omiyage, avant de partir chez mes parents.

Putain ça fait du bien de revoir les amis, mais je peux pas le dire trop fort, ce post sent assez la nostalgie d’expat’ comme ça.

En fait, pas du tout.

Pas dans l’autre sens non plus. Y’a tellement de trucs sur lesquels cracher au Japon que ça m’échappe quand j’entends des mecs clamer que c’est le renouveau de leur vraie vie qui n’avait de sens que pour s’épanouir ici, pwesentement, où ils ne remarquent pas que leur petite tatamisation qui sent des pieds moites cache un vide existentiel qui fouette franchement la vielle mycose trempée dans le natto.

(Des fans d‘Alphaville, peut-être, tout simplement)

Je dis pas ça parce que j’ai entendu ça ce week-end. Ou sans doute si. Bizarrement, on n’est pas trop rentré dans une optique de comparaison, on s’est contenté d’en prendre un maximum sur les bons cotés, de se faire plaisir. Je pense qu’on aime bien les deux pays, pas de larme à l’œil que j’ai glauque, comme le fait souvent remarquer ma dondon (on a bien mangé, ouais ! Ma mère aurait travaillé dans le sud-ouest avec des palmipèdes mangeables ça aurait été pareil).

Donc, chez Caro et Frank, nous mangeâmes, nous relaxâmes, et globalement avons profité des amis. Pour le reste, c’était presque le Japon:

  • Faire hanami sous les prunelliers, avec les cyprès qui balancent des kilos de pollen jaune fluo droit dans les narines de Chiaki.
  • Visiter Gardanne, charmante ville post-industrielle dont certains éléments rappellent Shibuya de manière troublante.

    GaruCercle de l'avenir

  • Regarder les carpes Koi dans l’étang, ou plutôt le basin en béton rempli d’eau saumâtre et de boue, l’une d’elle flottant insolemment le ventre à l’air avec un air de fonctionnaire corse, y’a pas a chier ils font même pas semblant de pas bosser dans ce pays. (après quoi, armé d’une pompe suscitée, Frank me bizuta mais sous peine d’avoir à expliciter le moment où je pris une grosse giclée grasse dans la face, peu glorieux en caleçon et chaussures de ninja, je m’abstiendrais.)

La prunelle devant mes yeux
Après quoi, il fallait bien aller faire pleurer ma mère pour justifier le titre.

Your Mom’s Gonna Cry Again, Part 1 : Italians Do It Better.

21 vendredi Mar 2008

Posted by senbei in La Bright Life in Tōkyō

≈ 2 Commentaires

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Business Class, Douane, France, Italien, Nice, Pinot, Swiss

Comment Commencer ? (pas en foutant des majuscules partout, s.v.p.…)

Belgique du ciel

Un mois sans post. La traversée du désert sans De Gaule, l’atlantique à la rame sans D’Aboville, Stalingrad sans Paulus etc, c’est lourd ces étalages de culture pour rien dire.

Beaucoup de raisons à évoquer, mais je romps l’ordre chronologique pour parler des 3 dernières semaines d’abord.

Mon visa de Working Holiday finit le 4 avril.

Il y a quelques mois, nous (moi et l’adorable Nippone à frange que j’ai suivi dans ce pays de perdition) décidons qu’avant expiration ET début de l’enfer (= Corporate job chez IBM pour elle), il serait judicieux de faire un tour au pays, puisque mon billet était aller-retour.Navion

Je passe donc à la Swiss et modifie ma date sans frais, pour le 25 février.
Chiaki réserve son billet dans la foulée, même heure, même compagnie…et m’annonce quelque temps après, ravie, qu’elle a hâte de notre voyage ensemble du 26.
HEIN ?!
Bref, Chiaki volera par KLM le 25, et moi par Swiss. >_<

しょうがない ・shou ga nai ・on peut rien y faire , tanpis…

La bonne surprise, c’est cette hôtesse qui vient me voir dans la file d’attente du check-in. Elle parle d’abord au mec devant moi qui attends sa femme, puis se tourne vers moi et me demande « si je suis seul ».

Malgré le choc cérébral (depuis quand les Japonaises draguent à la machette en étant à jeun ?), malgré la pluie d’images blafardes d’érotisme sorti de souvenirs d’une rediffusion d’Emmanuelle sur M6 mêlées au folioscope d’images fantasmatiques de mon semen coulant sur les taches de rousseur du visage moucheté de la jeunette, souillant durablement ce costume bleu marine qu’aucune de ces machines à laver nationales grossièrement inefficaces ne saurait enlever, malgré le sourire crétin provoqué par les précédentes pensées, j’ahane un « oui » comme un boeuf victime d’un arrêt cardiaque pendant le rut et la suis au comptoir de la business class.

Surclassé. Ouéééééééééé……….

Le luxe, c'est l'espaceMer de nuage

Le siège est grand comme une baignoire, c’est énooorme, un régal, je dormirais trop bien.

Quand j’y arriverais enfin. Car sans doute aurais-je effrayé jadis un pigeon qui, dans le trouble émotif donc gastrique, conchia la statue de Saint-Benoît, patron des gens qui parlent avec les mains Italiens, puisque ces derniers m’auront saoulé en maudit à l’aller comme au retour.
Le mec qui s’assoit à côté de moi, j’ai déjà vu sa face de cinquantenaire barbo-péroxidée à Choufu, le matin, alors que la tronche épaisse comme un gâteau allemand, je m’engouffrais dans le bus pour Narita.
Comme j’aime les cheveux blancs gominés (quoique…c’est peut-être naturel) teints en blonds ! Comme ça va bien avec cette chemise en jean délavé « stone wash », catégorie « l’homme moderne : loisir et détente » du catalogue des 3 Suisses du printemps 1992 (là, juste avant les caleçons Garfields vendus par lot de 3). Comme j’aime pouvoir lire le petit déjeuner d’une personne dans ses interstices dentaires ! Quel fabuleux Cluedo culinaire et culturel vivant, qui s’avère en plus parler un français fluide.

Au début intéressé, la teneur « PMU de la Poste » du discours me fait rapidement demander un deuxième verre de champagne (ça c’est du petit dej’ !), puis un excellent vin blanc suisse, avec le sourd espoir de lui saouler la gueule vite avant qu’il ne le fasse.
J’ai perdu.

Enchaînant le blanc repris avec le repas (de chef, excellent) puis le Chianti un peu piloneur de cortex, finissant au Pinot Noir des Grisons, j’ai eu droit à l’énoncé des mille et une techniques ayant permis au Florentin à poil dru de coucher avec plus de 1000 filles au Japon « et franchement pas toutes majeures« , ses techniques de clones éprouvettes et éprouvant d’un pseudo-Julio Iglesias vendu à la sauvette (« tu choisis un rendez-vous en fonction de l’hôtel de moins cher, à proximité« ), les étrangers (=colorés, hein ?) qui sont rien que des métèques et volent la focaccia de la bouche des Italiens, les pédés qui pullulent tellement « qu’on pourrait croire qu’il faut avoir honte d’aimer les femmes« , etc.

J’ai essayé de regarder le film mais sa voix couvrait celle des dialogues, même avec le casque. Oui, il s’en battait les coudes que je veuille regarder un truc ou non.

Finalement, c’est moi qui avais le casque, un peu, l’autre, après mon 7ème verre, et donc je luis ais dis que souhaitait m’endormir devant la pellicule en question (une lénifiante resucée soporifique de Cinéma Paradisio à la sauce San-Chome no Yuhi…).

Siberia 1Pas morne
Il allait à Nice comme moi, mais disparut à l’aéroport comme par enchantement quand je lui annonçais que j’avais déjà une cartouche de clope et ne pouvais pas prendre une des siennes à passer.

Avec ma tête de hippy errant fumeur de marjolaine en transit de Goa (enfin, c’est ce que j’ai lu sur la gueule du douanier), j’ai eu droit a un interrogatoire stupide avant qu’Ahmed, dont je salue la grandeur et la générosité exceptionnelle, ne me ramène à Aix, tous deux pliées dans la mini Cooper.

– Vous avec des marchandises ?
– Euh, forcément…
– Quoi de spécial ?
– Une bouteille de saké, en fait…deux. Des gâteaux, des fruits secs ?
– Ah, des fruits secs…ah…rien d’autre à déclarer ?
– Je sais pas. Je dois déclarer quoi ?
– Je sais pas non plus ce que vous avez. Vous avez fait des courses avant de partir ?
– Ben voui…les cadeaux, quoi !
– Pas de matériel informatique, par exemple ?
– En soute ?!? Non, euh…
– Bon, on va regarder le bagage a main, alors…

O_o’

À Aix, c’est chez KFC (Karo & Frank Cantonnement) que tout le monde se retrouve après un passage à Marseille, où on récupère Chiaki, Pascal et Sofiane.

Comme ça sent l’énumération, suite dans le prochain post.

KFC

a

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