Authentique. Et je l’ai pas entendu qu’une fois.

– Tu dis ça parce que je pue le natto tombe derrière le canapé, c’est ça ?
– Non, non ! Juste ON dit que…

[Attention, article salement illustré. Ne lisez pas à table, merci]

Orteils
On vous aura prevenu…

En principe, les japonais ont la réputation d’être un peuple propre, avec son rituel bain du soir, certes partagé, mais qu’on ne pénètre qu’une fois préalablement lavé.

La culture du bain public, si elle diminue en influence, survit très bien au Onsen : se laver et se plonger dans l’eau est un plaisir, et le raffinement japonais s’exprime largement dans le domaine.

Même si certains considèrent le Soapland comme une chose sordide, ça peut s’inclure dans cette approche « lavons nous pour le plaisir » bien nippone. Je ne prendrais pas position là dessus, j’ai pas testé…mais j’imagine vos arguments, faites m’en grâce (« l’asservissement tarrifé des femmes opprimées par la domination masculine les poussant à vendre leurs corps avec comme camouflage le raffinement culturel » vs « l’art et la subtilité de la sensualité nippone , toute en expertise érotique, un prolongement naturel des passions des maisons de plaisir ancestrales, blabla »…faites des débats creux chez vous).

nezToujours est-il que je suis assez régulièrement choqué de la puanteur de nombreux japonais. Ma phrase est grammaticalement moche mais j’essaye de ne pas trop généraliser : Une délicate effluve de « Samuraï » (un parfum Alain Delon, la classe), ça détruit pas le phéromone, loin de là.

Globalement même, je trouve que les femmes que j’ai pu approcher de moins d’un mètre sentent globalement pas mauvais, sauf si elles sortent d’un Yakiniku ou d’un Izakaya à shochu (pour l’érotisme du pulgalbi et de la transpiration sentant le soju, Laurent de Séoul daignera peut-être poster un commentaire).

Mais c’est justement là le soucis : tous les prétextes étant bons pour aller s’arroser la glotte, le train du vendredi soir PUE LA MORT, ou plutôt, c’est un peu comme si vous travailliez à récurer une cuve de nihonshu vide : si t’as bu, ça passe, mais sinon, ça flingue franchement. Mention spéciale à la Keioh Inokashira Sen, particulièrement chargée en vapeurs.

Pas trop pret steuplaitCafeinnnnne
Pas trop pret, siouplait, merci.

Alors que moi-même je ne sais pas plus boire, je vais pas trop taper la dessus. Chacun ses excuses.

Va brosser tes dentsPar contre, je comprends mal que je soit régulièrement obligé de me retrouver collé au salaryman serti d’une HALEINE DE MOUTON crevé, nonobstant les pastilles a la menthe, les Fisherman’s Friend, les cachous Lajauny et « Prenez un chewing-gum, Emile Kensuke ».


C’est pas tant l’envie de leur passer la bouche au Karcher et de faire frotter leurs tripes au Cif, mais surtout celle de comprendre qui me pousse à écrire ça. C’est facile d’être méchant, mais plus « reader friendly » de tourner ça comme de la curiosité.


Donc quoi ? Alimentation desiquilibree, excès de caféine, de Amino-Suppli et autres boissons énergétiques en tout genre alors qu’ils en branlent pas une (ou si : ils sont débordés d’inefficacité), stress, pollution, votre cuir chevelu est agressé, vite Petrol-Hahn…ah, je m’égare.

ClopeClop2
Autre explication…

Autre cas de figure gravement odorante, l’ouvrier dans sa quarantaine.

On remarquera que souvent les jeunes, violemment stylés dans leurs futals XXXL et leurs serviettes nouées sur la tête (les seuls mecs à peu prêt virils dans ce pays) sentent juste le mec qui travaille, la testostérone et le muscle huileux, l’aisselle broussailleuse et le torse soyeux, le regard farouche comme autant de promesses de rûts sauvages de plus de 4 minutes et le coup de rein volontaire, eh bien, eux ne puent pas.

Non, je parle de cette génération qui pour une raison qui m’échappe complètement, a décidée de ne laver ses vêtements qu’une fois par semaine.

Sans doute la routine de l’uniforme et de l’effort physique, les baise-bouleurs en tout genre (mention spéciale aux collégiens) puirant assez souvent la belette de seconde zone également. Je vous épargne les Kendoka, qui d’après les femelles locales, ne lavent JAMAIS le kimono, chose que je m’empresserais de ne PAS vérifier.

Rome 2
« Tu insinues que les pauvres se lavent pas, enfant d’putain ?
Tu va morfler, ayaya ! »

Toujours est-il que ça fait un sacré paquet de personnes qui renèguent potentiellement dans un pays supposé sans odeur corporelle, si ce n’est le gaijin, comme dans le très politiquement incorrect, gras et lourd  « Ping Pong Club« , anime bien daté que j’aime donc bien. L’américain roux sentant supposement le cachalot, je préfère ne pas imaginer comment les autres minorités de couleurs sont représentés dans l’imaginaire olfactif collectif…

[Mode Pierre Bellemare ON] Et qu’en pensent les lecteurs ? Je me demande parfois comment sentent les foufounes de ces extérieurement sexy créatures à mini-shorts cachant d’improbables toisons à faire pâlir un oursin de jalousie. Comment ça doit titiller dans les acides, ces secrétions chargées de frustration et de passages éclairs aux toilettes sans sprinklers de Za Watami après 4 bières….Vos avis ?

« Ismaël, va faire un detartrage, merde ! »